7 juillet 2005 (no 20)
16 juin 2005 (no 19)
26 mai 2005 (no 18)
5 mai 2005 (no 17)
14 avril 2005 (no 16)
24 mars 2005 (no 15)
10 mars 2005 (no 14)
24 février 2005 (no 13)
10 février 2005 (no 12)
27 janvier 2005 (no 11)
13 janvier 2005 (no 10)
9 décembre 2004 (no 9)
15 novembre 2004 (no 8)
11 novembre 2004 (no 7)
>28 octobre 2004 (no 6)
14 octobre 2004 (no 5)
30 septembre 2004 (no 4)
16 septembre 2004 (no 3)
2 septembre 2004 (no 2)
19 août 2004 (no 1)
1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

L'équipe des publications Liaison
Liaison recherche
Liaison culturel
Liaison Longueuil
Liaison médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 28 octobre  2004

La fausse suivante

L’art du marivaudage selon Claude Poissant

MARIE FERLAND

De tous les auteurs de son temps, Marivaux (1688-1763) est celui que l’on joue le plus aujourd’hui; son œuvre a traversé les époques, marquant suffisamment l’histoire pour y laisser une expression régulièrement utilisée près de 250 ans après sa mort : le marivaudage. Le 9 novembre, la Salle Maurice-O’Bready présente un des textes de ce prolifique auteur : La fausse suivante, une production du Théâtre du Nouveau Monde mise en scène par Claude Poissant.

Marivaux a écrit une œuvre complexe explorant les labyrinthes sentimentaux où les personnages doivent naviguer avec les règles de convenance, de morale et tous les impératifs de la société à laquelle ils appartiennent. Sous leur apparente légèreté, les comédies de Marivaux, composées «sur le ton de la conversation de salon», fouillent les subtiles ambivalences du cœur humain. Écrite en 1724, La fausse suivante n’y fait pas exception. Mise en scène par Claude Poissant, qui s’attaque pour une sixième fois à Marivaux, cette production marque la toute première réunion sur scène de Julie McClemens et Pascale Montpetit; un événement en soi.

Pascale Montpetit, qui nous a ravis dans plusieurs grands rôles, revient en chevalier, jouer trois personnages en un. Déguisée en homme, cette jeune aristocrate enquête sur Lélio, le mari qu’on lui destine. Ce dernier révélera sa piètre valeur, lui qui court deux femmes à la fois sans en aimer aucune. Julie McClemens en est quant à elle à son quatrième Marivaux avec Poissant. Elle y incarne la comtesse à qui Lélio s’est fiancé. Claude Poissant a d’autre part réuni une solide équipe d’interprètes autour de ses deux muses : Henri Chassé sera Trivelin, un valet charmeur et avide; Sébastien Delorme jouera Lélio, le prétendant hypocrite et calculateur; Francine Beaudry, Julie Daoust, Alexandre Goyette, Pierre Limoges et Nicholas Rousselle seront également de la distribution.

Quand chacun ment et souffre pour mieux posséder l’autre, Marivaux tend un miroir grossissant à nos amours ambiguës. En assistant à cette superbe production, vous pourrez constater que la finesse de Marivaux nous atteint de plein fouet, par-delà les siècle.

Retour à la une

 

 

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca