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Liaison, 28 octobre  2004

Alexandre Nicolas à l’International Space University

Les pieds en Australie
et la tête dans l’espace

STÉPHANIE RAYMOND

Un Québécois d’origine libanaise en Australie qui explore le cosmos. Un étudiant à la maîtrise en génie électrique qui suit une formation en management de l’espace. Les antennes d’Alexandre Nicolas ont vibré plus que jamais cet été, alors qu’il a participé au programme estival de l’International Space University (ISU). Et l’aventure se poursuit, puisque l’étudiant débute à l’heure actuelle une maîtrise de l’ISU au campus de Strasbourg en France.

Alexandre Nicolas est le premier étudiant de l’UdeS à joindre les rangs de la prestigieuse université. Sur 85 demandes provenant du Canada, seulement dix ont été acceptées pour participer à l’école d’été, qui avait lieu a Adelaide en Australie cette année. En tout, ils étaient une centaine de participants provenant des quatre coins de la planète.

L’école d’été est un cours intensif de neuf semaines destiné aux étudiantes et étudiants des cycles supérieurs et aux jeunes professionnels de toutes disciplines. Les professeurs, tous des spécialistes de l’aérospatiale, couvrent les principaux domaines reliés à l’espace : génie, physique, construction de satellites, sciences de la vie, sciences humaines, administration, etc.

«J’avais entendu parler de ce programme par des amis. Les volets international et multidisciplinaire m’intéressaient beaucoup. Et l’espace m’attire depuis que je suis tout jeune. J’ai donc envoyé une demande la veille de la date limite, mais je ne croyais pas être accepté», indique l’étudiant.

Ses résultats académiques, sa lettre de motivation et son curriculum vitae bien rempli d’expériences et de distinctions de toutes sortes ont finalement eu l’heur de convaincre.

L’espace, pas un jeu d’enfant!

«Je me suis inscrit au volet space business and management. Les cours étaient vraiment intensifs. On travaillait souvent six ou sept jours par semaine, affirme Alexandre. On a d’abord eu des cours sur l’aérospatiale en général (l’histoire, l’éthique, l’art et la culture entourant l’espace…), sur l’astrodynamique, la biologie de l’espace, etc.»

Puis examen récapitulatif de quatre heures, avant d’entreprendre un projet d’envergure en équipe de 30 à 45 personnes. «Mon équipe, que je dirigeais, était chargée de monter un projet sur l’implantation d’Internet haute vitesse via satellite dans des régions rurales. En plus d’apprendre énormément, on a développé de très bonnes amitiés. J’ai maintenant des contacts partout dans le monde.»

Merci, UdeS!

L’Université de Sherbrooke a apporté un soutien significatif à l’étudiant, tant au point de vue financier qu’au niveau personnel. «Je n’aurais pas pu participer sans l’appui de l’Université. J’ai constaté que sa réputation d’université humaine était vraie. Mes professeurs m’ont encouragé à participer, même si cela signifiait repousser la date de remise de mon mémoire de maîtrise. J’aimerais remercier l’UdeS, car elle a sa part de gloire dans tout ça.»

À l’heure actuelle, Alexandre Nicolas est de retour sur les bancs de l’International Space University, au campus de Strasbourg en France, où il restera pendant un an pour compléter le programme de maîtrise en space management. «À la fin du programme d’été, j’ai soumis ma candidature pour la maîtrise, et j’ai été accepté. J’ai reçu la plus grosse bourse jamais octroyée par l’ISU. Je suis conscient du privilège que j’ai, et je veux en profiter au maximum.»

Le jeune homme entrera ensuite sur le marché du travail, la tête et le CV bien remplis. «L’idéal serait de trouver un travail qui combine le domaine biomédical et l’aérospatiale. Je suis ouvert à tout, mais j’aimerais quand même revenir au Québec si possible.»

Le message qu’Alexandre veut lancer en terminant : «Si une telle chance se présente, il faut la saisir. Il n’est pas nécessaire de tout calculer; il suffit de foncer.»

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Alexandre Nicolas, qui vient de terminer une maîtrise en génie électrique à Sherbrooke, a participé en Australie à l’école d’été de la prestigieuse International Space University. Il débute maintenant une maîtrise en space management au campus de Strasbourg en France.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 

 

 

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