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Liaison, 28 octobre  2004

 

 

 

 


Trois jours dans la famille de «La Bouche»

En vue de favoriser la mobilité étudiante, le programme de maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke a un accord d’échange avec le programme de maîtrise en gestion et planification environnementale de l’Université du Chili, située à Santiago. Du 16 août au 17 décembre, dans le cadre de cet échange, Nassima Hernoun et Jean-Sébastien Landry vivront ainsi une expérience académique et personnelle différente, qu’ils nous feront partager au fil de trois articles.

Cela fait maintenant deux mois que nous sommes au Chili et, à vrai dire, le temps passe à une allure déconcertante. Le printemps est arrivé et les températures avoisinent les 20 degrés en moyenne à Santiago. Les projets universitaires s’amorcent bien et le travail d’équipe se fait sans trop de difficultés.

Au début, il est vrai que nous avions quelques craintes pour un cours, celui de gestion intégrée et planification environnementale, dont le but est de faire travailler les étudiants sur les aspects économiques, environnementaux, territoriaux et culturels de l’implantation d’une zone de développement urbain conditionné dans une commune proche de Santiago dénommée Pudahuel (où se situe l’aéroport national et où se concentre la plus grande partie de la pollution atmosphérique de Santiago).

Pour le moment, rien de bien effrayant. Mais c’est qu’il nous faut travailler à 22 pour cet atelier! Nous avions pris l’habitude des travaux d’équipe tout au long de la maîtrise à Sherbrooke, mais là, à 22, croyez-moi, tout change : durant les premières semaines, chacun essayait de donner son avis sur le projet, personne n’arrivait à se mettre d’accord, il fallait former les équipes, trouver leurs coordonnateurs ainsi qu’un coordonnateur général et... le plus important : il fallait que tout le monde comprenne le thème pour qu’on travaille tous en complémentarité. Nous avions des échéanciers que personne ne respectait... bref, un joli bazar. Bien sûr, les professeurs n’intervenaient pas (ce qui est tout à leur honneur) car c’était là le but de l’atelier : créer un projet par nous-mêmes. Et puis au fur et à mesure, avec de la discipline, nous nous en sommes tous sortis et le projet se concrétise enfin....

Quant à eux, les étudiants se révèlent fort sympathiques et prévenants envers les deux étrangers que nous sommes. Les invitations ne manquent pas et ainsi, le week-end du 11 octobre, nous partons passer trois jours à San Javier dans la famille d’Andrès Gaetes Torres, surnommé affectueusement «La Boca» («La Bouche», car on l’entend à 100 m à la ronde lorsqu’il s’exprime : incroyable mais véridique!).

La charmante petite ville de San Javier se situe à environ 300 km au sud de Santiago et appartient à la septième région du Chili. Nous changeons donc radicalement d’atmosphère entre la capitale, qui se révèle une ville bruyante et polluée, et ce petit bled peuplé d’environ 10 000 habitants où règne un calme absolu et où il est encore possible de voir circuler des charrettes tirées par de bons vieux chevaux (exactement comme dans La petite maison dans la prairie).

Nous retrouvons donc Paulina l’Équatorienne, Jean-Sébastien le Québécois, Nassima la Française et nos deux amis chiliens Gonzalo et Andrès, pour profiter de trois jours de repos, à déguster des spécialités telles que la cazuela (bouillon de boeuf ou de poulet avec pommes de terre, maïs, légumes, potirons), les desserts de manjar (lait concentré cuit donnant un caramel épais et sucré), à boire du bon vin chilien (est-il indispensable de le rappeler?) et du pisco (liqueur de vin et boisson nationale dont le Chili et le Pérou se disputent l’appartenance). Une fin de semaine de rêve...

De retour à Santiago, nous poursuivons notre découverte culturelle de la ville : le musée précolombien et son exposition retraçant l’histoire de toute l’Amérique latine du Mexique jusqu’au Chili. Nous visionnons le film choc Machuca, d’Andrès Wood. Ce film permet de vraiment comprendre la situation au Chili avant la prise de pouvoir de Pinochet, et ce, à travers les yeux de deux jeunes de 11 ans de classes sociales complètement opposées. Magnifique!

Et finalement, la semaine du 15 octobre, nous décidons de partir pour le fameux désert de l’Atacama, l’un des plus arides au monde. Il se trouve au nord du pays à environ 1800 km de Santiago. Au programme : la capitale archéologique du Chili, San Pédro de Atacama, la Valle de la luna, les geysers du Tatio, le salar d’Atacama
(le plus grand du Chili). Mais ces aventures-là, nous vous les conterons dans un prochain article car nous commençons à peine le voyage... Tchaito.

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