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Liaison, 28 octobre  2004

 

 
Julie Bélanger, Véronique Dubé, Kim Noël-Boulet, Benoit Fournier et Catherine Vallée, ainsi que Steve Lessard et Mélanie Marceau (absents de la photo), ont formé le premier groupe de recherche au niveau du baccalauréat en psychologie l'année dernière. Leur recherche sur la santé organisationnelle a conduit cinq d'entre eux à Bologne, en Italie, pour participer au congrès de l'Association internationale de psychologie du travail de langue française à la fin août.

Julie Bélanger, Véronique Dubé, Kim Noël-Boulet, Benoit Fournier et Catherine Vallée, ainsi que Steve Lessard et Mélanie Marceau (absents de la photo), ont formé le premier groupe de recherche au niveau du baccalauréat en psychologie l'année dernière. Leur recherche sur la santé organisationnelle a conduit cinq d'entre eux à Bologne, en Italie, pour participer au congrès de l'Association internationale de psychologie du travail de langue française à la fin août.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


Un baccalauréat fructueux, avec
recherche et colloque international!

STÉPHANIE RAYMOND

Mettre sur pied un laboratoire de recherche au baccalauréat? Pourquoi pas! Sept étudiants en dernière année de psychologie ont formé un groupe de recherche sur la santé organisationnelle de septembre 2003 à avril 2004, dans le cadre d'un projet pilote lancé par le professeur François Courcy. Leur étude les a menés jusqu'à Bologne, Italie, pour le colloque international de l'Association internationale de psychologie du travail de langue française qui s'est déroulé du 26 au 29 août.

C'était la première fois que des étudiants au baccalauréat en psychologie, en l'occurrence Julie Bélanger, Véronique Dubé, Benoit Fournier, Steve Lessard, Mélanie Marceau, Kim Noël-Boulet et Catherine Vallée, revêtaient la peau de chercheurs et participaient à un colloque international.

«Le samedi 28 août au matin, nous avons présenté deux grandes affiches sur lesquelles étaient inscrits les résultats de nos recherches, indique Benoit Fournier. Au total, une cinquantaine d'affiches de chercheurs québécois, français, belges, italiens, etc., étaient ainsi présentées. Les gens circulaient d'une à l'autre et pouvaient poser des questions.»

La santé organisationnelle, c'est quoi?

Pour en arriver là, les sept étudiants ont d'abord dû se plonger dans un corpus de textes traitant de la santé organisationnelle. «On voulait faire ressortir les caractéristiques de ce concept, qui est relativement jeune. Mais on s'est aperçu qu'il n'y avait pas de consensus là-dessus, explique Catherine Vallée. Au cours de l'automne, notre tâche a donc été de définir ce qu'est la santé organisationnelle, puis de concevoir un modèle.» Ce modèle est décrit sur le site www.adm.usherb.ca/admweb/d-gis225/gis/Personnelles/foub1501/index.html.

Les étudiantes et étudiants ont identifié trois indices principaux de la santé des organisations : l'efficacité de production, la santé des individus et l'adaptation, chacun comportant des sous-indices.

Au cours de l'hiver, les jeunes chercheurs ont développé des instruments de mesure. Ils ont ensuite mené une étude de cas avec une résidence pour personnes âgées de Montréal.

Un projet pilote concluant

«Ce projet a été mis sur pied pour nous aider à atteindre une «maturité scientifique», indique Véronique Dubé. Car maintenant, en psychologie, on passe directement du baccalauréat au doctorat. Mais c'est difficile d'arriver au doctorat sans jamais avoir mené de recherches.» L'expérience a été concluante, et une deuxième équipe de recherche s'est formée cet automne, encore avec des étudiants de troisième année.

«Nous avons tout fait de A à Z : collecte de données, construction d'instruments de mesure, élaboration de lettres de présentation, d'une grille téléphonique, d'un questionnaire, d'un dépliant, etc. Toutes des choses nouvelles pour nous, indique Kim Noël. Cinq d'entre nous sont au doctorat maintenant, et cette expérience nous aide beaucoup. Elle a aussi été un plus lors de l'entrevue et de la demande de bourses.»

«L'expérience du travail en équipe a aussi été très formatrice, ajoute Benoît Fournier. Il a fallu concilier avec les personnalités, les forces et les faiblesses de chacun, et adopter un rythme de travail commun.»

«En menant nous-mêmes nos recherches, nous poussons le sujet plus loin que dans un cours, indique Véronique Dubé. On intègre davantage la matière, et ensuite, il n'y a plus possibilité de l'oublier.»

«Un tel projet demande beaucoup de travail, mais on le recommande à tous les étudiants, conclut Julie Bélanger. Nous avons aussi encouragé l'équipe de cette année à participer au congrès de l'Association internationale de psychologie du travail de langue française.»

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