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Liaison, 28 octobre  2004

CHRONIQUE DU 50E

Militantisme étudiant et syndical

Le monde et les temps changent

ROBIN RENAUD

Les mouvements de revendication, voire de contestation, font partie de l'histoire de l'Université depuis sa fondation. La première Association générale des étudiants de l'Université de Sherbrooke (AGEUS) a été créée en 1955. À l'origine, l'association voyait surtout à l'organisation d'activités sociales. Néanmoins, dans le journal étudiant Campus estrien, les leaders de l'AGEUS se montraient préoccupés par des questions fondamentales comme l'accès aux études supérieures et son financement.

Déjà, l'association commençait à tisser des liens avec d'autres regroupements étudiants de la province. «Vers la fin des années cinquante, une délégation de Sherbrooke a participé à Montréal à une grande manifestation. Plusieurs centaines d'étudiants ont réclamé en vain un changement de nom du dernier-né des hôtels montréalais, le Reine-Élizabeth. Le leader de la manifestation était un certain Bernard Landry», se souvient Raynald Fréchette, qui a présidé l'AGEUS quelques années après cet événement.

Les années soixante ont vu l'émergence d'un climat plus militant au Québec et dans le monde occidental. En 1964, l'AGEUS a joint sa voix à l'Union générale des étudiants du Québec pour réclamer notamment la fin de la ségrégation raciale aux États-Unis et pour s'opposer à la hausse des droits de scolarité chez nous. Localement, les étudiants de Sherbrooke réclamaient un droit de regard dans les décisions administratives de leur université. Ce principe a été reconnu graduellement au sein de certains services et en 1970, des étudiants ont été admis comme membres du Conseil d'administration et du Conseil universitaire.

Les revendications n'allaient cependant pas s'arrêter là et les étudiants recourraient à différents coups d'éclat pour se faire entendre, raconte Gaston Stratford, agent d'information et responsable du journal Liaison dans les années soixante-dix. «Un jour, des étudiants ont décidé de faire un autodafé de Liaison : ils ont ramassé tous les exemplaires disponibles du journal et y ont mis le feu devant le Pavillon central. Ils étaient mécontents parce qu'une de leurs missives n'avait pas été reproduite intégralement dans le journal.»

Vers la syndicalisation du personnel

Dans les années 1960, les professeurs se sont regroupés eux aussi en association pour négocier avec la direction de certains aspects de leurs conditions de travail. En 1970, l'Association des ingénieurs-professeurs de sciences appliquées est fondée et devient le premier syndicat de professeurs de l'Université. En 1974, la syndicalisation a gagné l'ensemble des facultés du Campus principal, avec la naissance du Syndicat des professeurs de l'Université de Sherbrooke. «Les négociations pour la première convention collective ont donné lieu à des échanges musclés. On cherchait à obtenir des salaires qui s'approchaient de ceux de nos collègues de Montréal, ce à quoi la direction répliquait qu'il coûtait moins cher de vivre à Sherbrooke», raconte Bernard Chaput, premier président du syndicat. «Un membre du comité de négociation nous a même servi l'argument selon lequel la vue sur le mont Orford valait bien 5000 $!» Les années 1970 voient aussi l'accréditation d'un autre important syndicat, soit celui regroupant les employés de soutien : le SESUS. Ce dernier obtiendra sa première convention collective en 1975, un an avant le SPUS.


En mars 1980, les employés de soutien signent leur convention collective avec le recteur Yves Martin devant les équipements de la chaufferie.


Étudiants, professeurs et membres du personnel manifestent leur inquiétude en 1974, alors que l'Université fait face à une importante crise financière.


En avril 1981, les représentants du syndicat des professeurs, Bernard Chaput et Nicole Dufresne, signent une nouvelle convention collective avec le recteur Yves Martin et le vice-recteur Richard Béland.


En mars 1992, les étudiantes et étudiants doivent composer avec une grève des professeurs.


La question de l'aide financière aux étudiants a maintes fois été à l'origine de manifestations étudiantes.


En septembre 1995, les étudiantes et étudiants de Sherbrooke joignent leurs collègues du Québec pour faire pression sur le gouvernement fédéral afin qu'il revoie le financement destiné à l'enseignement supérieur.

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