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Liaison, 14 octobre  2004

Combiner génie mécanique et culture : une formule gagnante

Incompatibles, le génie mécanique et la culture? Pas du tout. Onze étudiants de première année en génie mécanique ont effectué un séjour d'un mois chez nos cousins français du 23 avril au 19 mai. Leur but : prendre une longueur d'avance au point de vue de leur formation universitaire, mais aussi de leur culture personnelle.

«Les étudiants ont appris le fonctionnement du logiciel français de conception assistée par ordinateur CATIA et ont visité des entreprises françaises, le tout dans une optique d'ouverture au monde, explique Milan Brezina, professeur de génie mécanique et coordonnateur du projet. Il est essentiel que les étudiants acquièrent une expérience internationale dans un contexte d'économie mondiale.»

Vive la France, et vive l'Europe!

Les futurs ingénieurs ne se sont pas tout de suite replongés dans les études lorsqu'ils sont partis deux jours après leur dernier examen final d'avril.

La première semaine, ils ont plutôt visité la Bretagne, la Normandie, Bruxelles, Bruges et Amsterdam, le tout en voiture. Ils en parlent avec du feu dans les yeux. «C'était génial! Surtout Amsterdam. Nous y sommes passés le jour de la fête nationale des Hollandais (le 30 avril), et il y avait deux millions de personnes dans les rues!», s'exclame François Laflamme.

La toute dernière semaine, le groupe a également visité Reims et Paris. «Faire seulement deux semaines intensives de formation aurait été pénible, indique Milan Brezina. Cette formule tourisme-formation est gagnante.»

Que le sérieux commence

Le lundi 3 mai, les étudiants débutaient une formation de deux semaines à l'Université d'Artois, à Béthune. «On nous a très bien accueillis. Un groupe d'étudiants de chez nous était venu pour la première fois l'année dernière, et il y a déjà neuf ans que nous collaborons avec Artois», explique Milan Brezina.

Deux professeurs ont enseigné le fonctionnement du logiciel CATIA, pour un total de 50 heures de formation. Maxime Nicole, ingénieur-analyste à l'Université de Sherbrooke et deuxième accompagnateur, assistait les étudiants lors des exercices. «Cette formation s'offre à Sherbrooke, mais seulement en cours optionnel et à partir de la quatrième session. Ces étudiants ont donc pris une bonne longueur d'avance», indique-t-il.

«Les gens de l'Université d'Artois nous trouvaient vraiment intenses, raconte François Laflamme. On ne prenait pas de pause de la journée, car on avait hâte de terminer la conception d'une pièce pour pouvoir en commencer une autre!»

Le groupe a également visité quatre usines : la Française de mécanique, le plus grand fabricant de moteurs automobiles d'Europe, Faurécia, une usine d'injection de plastique, le fabricant de voitures Renault et Arc International, une méga-entreprise de mise en forme du verre.

«La formation acquise en France va nous servir concrètement, pour réaliser des travaux à l'Université ou lors de nos stages», affirme Francis Diamond.

Les étudiants compléteront leur formation à Sherbrooke cette année par la conception d'un modèle de pièce couvrant plusieurs aspects du logiciel CATIA. Ils obtiendront ensuite trois crédits.

L'implantation d'une tradition?

Ce stage de formation devrait être offert tous les ans. La sélection d'une douzaine d'étudiants de première année pour le printemps prochain se fera en novembre.

Les participants doivent débourser de leur poche la quasi-totalité des dépenses, soit environ 3000 $ par personne. «Je conseillerais cette expérience à tous les étudiants de première année, affirme Francis Diamond. Il faut en profiter alors que nous ne sommes pas encore dans le roulement session-stage.»

S.R.

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