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Liaison, 14 octobre  2004

Centraide Estrie

Coups de cœur et danger de contagion

À l'occasion du lancement de la campagne universitaire de Centraide, une équipe de 46 solliciteuses et solliciteurs se sont réunis, le 4 octobre, dans les locaux de l'Association des accidentés cérébro-vasculaires et traumatisés crâniens de l'Estrie (ACTE). Le vice-recteur à la communauté universitaire, Jean Desclos, et le coprésident de la campagne estrienne 2004, Dany Sévigny, ont profité de ce moment pour communiquer des messages bien sentis de solidarité et d'espoir. Ils ont encouragé les troupes à viser une participation de 100 % des membres du personnel de leurs unités respectives, comme ce fut le cas, l'an passé, pour cinq d'entre elles.

Pour sa part, Gilles Bilodeau, directeur des Services auxiliaires et coprésident de la campagne universitaire 2004 de Centraide, a mis l'accent sur la sensibilisation des membres de la communauté universitaire et sur l'utilisation judicieuse des milliers de dollars amassés annuellement. En 2003, 87,2 % des sommes recueillies ont été directement versées à 67 organismes, dont 13 en lien direct avec des problèmes chroniques de santé.

Gilles Bilodeau déplore que, malgré toute la médiatisation, l'impact véritable sur notre société du travail de milliers de bénévoles soit si mal connu : «Quand nous constatons qu'une personne qui s'est impliquée un jour dans Centraide n'a absolument pas besoin d'être convaincue à nouveau pour avancer sa contribution annuellement, nous avons tout intérêt à faire connaître à quoi sert chaque dollar recueilli.»

Coups de cœur

Jacques Pomerleau et Chantal Vallée, respectivement président et vice-présidente de l'ACTE, ont ébranlé toutes les personnes présentes à ce lancement en partageant leurs expériences. Leurs vies ont basculé du jour au lendemain en 1997. Jacques Pomerleau a été foudroyé par un accident vasculaire cérébral et malgré une longue période de réadaptation, il doit composer avec des problèmes d'élocution (aphasie). Chantal Vallée a subi un traumatisme crânio-cérébral lorsque son véhicule a été percuté violemment alors qu'elle attendait le feu vert à une intersection. En plus d'être confinée à un fauteuil roulant, elle a aussi un problème d'élocution, mais surtout une absence de mémoire à court terme.

Tous deux menaient une vie très active avant leur accident, autant sur les plans professionnel, social et familial. Chantal Vallée était déjà mère de deux jeunes enfants. Premier constat : la précarité de la vie. Deuxième constat : prise de conscience des limites fonctionnelles irréversibles. Troisième constat : les portes du marché du travail se ferment subitement. Quatrième constat : refus de la situation, détresse, épuisement des proches.

Grâce au soutien individuel et familial reçu de l'Association, la vie sourit à nouveau à ces deux personnes. Tous deux conscients du rôle déterminant de l'ACTE dans leurs cheminements respectifs, ils s'investissent maintenant, dans la mesure de leurs capacités, à venir en aide à d'autres victimes, malheureusement de plus en plus nombreuses.

Contagion

François Lajoie, vice-doyen aux études médicales postdoctorales de la Faculté de médecine et coprésident de la campagne universitaire de Centraide, a été particulièrement touché par ces témoignages et a insisté sur l'importance de l'existence de ce type d'organisme : «Le champ d'action et les limites des cliniciens dans les hôpitaux font en sorte qu'il est primordial que la société se donne les moyens d'intervenir auprès des victimes et de leurs proches après l'intervention médicale.» Faisant le parallèle avec la virulence de la bactérie clostridium difficile qui a sévi dans les hôpitaux de Sherbrooke, François Lajoie souhaite que chaque solliciteuse et solliciteur soit devenu extrêmement contagieux. L'injection de sensibilité reçue doit se propager dans toute la communauté universitaire et même au-delà.

Le blitz de sollicitation, qui occasionnera une petite privation par période de paie, se poursuit jusqu'au 20 octobre.

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