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Liaison, 14 octobre  2004

Chronique du 50e

Une quête constante de rayonnement

ROBIN RENAUD

Au début des années 1960, la plus jeune université québécoise doit faire preuve d'ambition pour se tailler une place aux côtés de ses rivales. Il faut d'abord qu'elle se fasse connaître dans la grande région de l'Estrie, mais aussi auprès d'étudiants potentiels d'autres régions du Québec. L'Université de Sherbrooke relèvera rapidement ce défi et bientôt, son rayonnement dépassera largement les frontières du pays.

Les premiers balbutiements du recrutement

Durant la décennie 1960, le recrutement était souvent pris en charge par les professeurs. Jean-Marc Lalancette était alors jeune professeur de chimie : «Chaque printemps, je partais avec des collègues pour faire une grande tournée. J'ai sûrement usé une ou deux voitures à sillonner les routes crevassées du Lac-Saint-Jean et de l'Abitibi. Mais l'effort en valait la peine, puisque plusieurs étudiants n'auraient pas connu l'Université autrement. Ainsi, plusieurs jeunes gens ont choisi de contourner Montréal et Québec pour venir étudier à Sherbrooke», raconte-t-il.

L'Université à l'ère des communications

En 1961, l'Université a trouvé un moyen ingénieux de rejoindre le grand public. Alors que des cours étaient déjà proposés à la radio, l'Université a poussé la démarche un cran plus loin en présentant des cours télévisés, à la station CHLT-TV ainsi qu'à Radio-Canada. Il ne s'agissait pas d'une nouveauté – l'Université de Montréal présentait aussi des cours. Cependant, ce créneau constituait une vitrine enviable pour une jeune université. En 1964, certains cours télévisés de l'Université rejoignaient près de 20 000 foyers, alors que quelques centaines d'étudiants étaient inscrits à ces cours.

Les services hors campus

Dès sa fondation, l'Université offrait des cours du soir destinés à une clientèle adulte. Au début des années 1970, elle prend les moyens de rejoindre de nouvelles clientèles en offrant des cours dans des écoles de Victoriaville et Thetford Mines, notamment. En 1972, l'Université s'implante d'une manière plus solide à Granby : la Direction générale de l'éducation permanente ouvre un centre d'enseignement aux adultes où sont offerts surtout des cours en éducation et en administration. Le succès du centre de Granby semble être la prémisse à une prochaine étape majeure de développement pour l'Université qui surviendra une quinzaine d'années plus tard. À l'automne 1989, le Centre de services de l'Université de Sherbrooke en Montérégie ouvre ses portes à Longueuil. Des cadres en exercice viennent s'y perfectionner en s'inscrivant à la maîtrise en administration des affaires.

Un rayonnement outre-frontière

Plusieurs initiatives ont aussi valu à l'Université une reconnaissance à l'étranger. Parfois ce sont les travaux de certains chercheurs qui contribuent à faire connaître l'institution. De plus, certains organismes issus des facultés joueront un rôle actif sur la scène internationale. C'est le cas notamment de l'Institut de recherche et d'enseignement sur les coopératives (IRECUS), né en 1975 de la fusion de deux autres organismes voués à promouvoir l'étude des coopératives dans les pays en voie de développement d'Afrique francophone. Les équipes du Centre de recherche en télédétection mis en place dans les années 1980 mèneront aussi divers travaux à l'étranger.


Alain Royer, Patrick Cliche et Norman McNeill
fournissent des données à la NASA,
en employant ce photomètre solaire, en 1996.

 


Deux professeurs participent à un événement
de recrutement à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1967.
Le stand annonce l'ouverture prochaine du futur pavillon des sciences appliquées, aujourd'hui la Faculté de génie.


La télévision constitue pour l'Université
un moyen idéal de rejoindre la communauté
estrienne dans les années 1960. Ici, le doyen
de la Faculté de médecine Gérard-Ludger
Larouche, le recteur Irénée Pinard et
Paul Chevalier participent à une émission
de CHLT-TV, lors de l'annonce de la création
de la Faculté de médecine en février 1961.
 


En janvier 1991 au Maroc, le professeur de géographie
et télédétection Hugh Gwyn mène des travaux en
 compagnie de Filali Fadel Abdel Fatah et Lhoucine
 Serraou, de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II.

 


Une délégation de visiteurs éthiopiens
rencontre le professeur Ferdinand Bonn en 1991.


En septembre 1972, la Direction générale
de l'éducation permanente ouvre à Granby
un centre d'enseignement aux adultes où sont offerts
surtout des cours en éducation et en administration.
 

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