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Liaison, 30 septembre 2004
De nouveaux téléphones d'urgence
JULES CHASSÉ
Collaboration spéciale
Le Service des technologies de l'information (STI), en collaboration
avec les Services auxiliaires et le Service des immeubles, vient de
compléter l'installation d'un réseau d'une centaine de téléphones
d'urgence pour le Campus principal. Ces travaux, coordonnés par Gaston
Sirois, analyste en télécommunication, s'inscrivent dans un plan de
modernisation des téléphones d'urgence, préparé par l'équipe de la
Sécurité des Services auxiliaires, afin de remplacer l'ancien système
devenu désuet et de permettre l'ajout d'équipements pour couvrir les
besoins engendrés par les récentes constructions et rénovations
d'immeubles. D'ici deux ans environ, le réseau de téléphones d'urgence
supportera quelque 250 appareils alors que l'ancien en comptait
quelque 80.
«La réalisation de ce réseau de téléphones d'urgence, fruit d'une
collaboration interservice dynamique, représente une amélioration notable
du service offert à la communauté universitaire tout en permettant des
économies de fonctionnement substantielles», souligne Martin Buteau,
vice-recteur aux ressources informationnelles. De plus, note-t-il avec
enthousiasme, «ce projet démontre encore une fois l'impact de la
créativité du personnel».
Fait exceptionnel, le nouveau réseau repose sur un appareil conçu par
Stéphane Fontaine, technicien en télécommunication au STI, à partir d'un
téléphone Nortel utilisé par l'Université, et s'intègre dans le
commutateur numérique principal, contrairement à l'ancien système
analogique fonctionnant en parallèle. Ce téléphone d'urgence répond
entièrement aux exigences de la sécurité et satisfait aux normes en ce
domaine. C'est d'ailleurs le Service des immeubles qui s'est chargé de
faire les vérifications de conformité auprès des instances concernées et
qui a affecté l'un de ses électriciens, Roger Roy, pour réaliser
différents travaux préparatoires au branchement des nouveaux téléphones.
L'appareil élaboré par Stéphane Fontaine comporte toutes les
caractéristiques recherchées au plan de la fiabilité et de la robustesse,
en plus d'offrir deux fonctions bien particulières, soit d'agir comme «intercom»
pour les communications de groupe et d'avertir la centrale s'il devient
hors d'usage, renforçant ainsi la sécurité des personnes et des lieux. En
outre, un encodage en braille a été ajouté sur le téléphone pour en
faciliter l'utilisation par les personnes handicapées visuelles. C'est une
firme de la région, Électro Techno, qui a fabriqué les boîtiers
métalliques logeant les téléphones d'urgence installés dans les
ascenseurs, corridors et autres endroits stratégiques.
Par rapport à un appareil de qualité à peu près identique, le coût
d'acquisition du nouveau téléphone d'urgence représente une économie
d'environ 200 $ par unité, soit quelque 50 000 $ pour la totalité des
appareils qui seront mis en place. En outre, comme les téléphones
d'urgence fonctionnent maintenant sur le réseau téléphonique privé de
l'Université, il en résulte des économies récurrentes annuelles de
22 400 $ qui serviront d'abord à financer le plan de modernisation
totalisant quelque 85 000 $ en investissement et ensuite à réduire les
dépenses des services téléphoniques.
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