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Liaison, 30 septembre  2004

Un bel exploit pour une future avocate

Célina Saint-François, étudiante au baccalauréat en droit, a reçu le prix Maurice-Delorme remis par le Barreau du district de Saint-François à la suite de sa belle performance lors d'une simulation de procès.

C'est dans le cadre du cours Communication juridique II – Procès civil que Célina Saint-François a pu participer à cette activité. Pendant les trimestres d'automne et d'hiver, Célina et sa coéquipière Marlaine Harton ont préparé leur dossier sous la supervision d'un avocat en vue du procès qui s'est déroulé en mars 2004 au Centre judiciaire de la Faculté de droit.

Une femme se blesse en glissant dans les marches glacées d'un escalier d'une garderie : voilà la cause à plaider et le défi à relever! Les deux jeunes femmes, demanderesses, ont décidé de poursuivre le propriétaire de la garderie ainsi que l'entrepreneur qui était chargé du déneigement. Elles ont donc réalisé toutes les étapes d'un procès réel comme la rédaction de l'opinion juridique, la préparation de la procédure, la déposition de la requête, la préparation des témoins, le tout accompagné d'une dizaine de rencontres. «Le procès simulé permet de briser la glace pour une première fois et d'appliquer concrètement nos connaissances théoriques», explique Célina Saint-François, satisfaite de son expérience.

«Chaque année, près de 60 étudiantes et étudiants en deuxième année du baccalauréat en droit participent aux procès simulés», explique Éliane-Marie Gaulin, nouvelle responsable de l'activité. Ils peuvent plaider une cause civile ou pénale, selon le cours choisi. La cause s'avère fictive, mais le procès a un caractère officiel : les étudiants, habillés d'une toge, sont filmés et les avocats, qui agissent à titre de moniteurs, évaluent leurs performances.

À la fin de l'activité, chaque avocat participant est invité à recommander une étudiante ou un étudiant qui s'est particulièrement démarqué. Après l'étude des recommandations, on remet au lauréat le prix Maurice-Delorme, une bourse d'une valeur de 500 $. «La formation que j'ai reçue lors de mes cours à la Faculté de droit m'a bien préparée à ce défi. Cependant, l'activité en tant que telle m'en a beaucoup appris. Il s'agit d'un aspect pratique du droit que l'on ne peut, selon moi, apprendre autrement», conclut Célina, pour qui cette expérience fut bénéfique.

L'étudiante, qui entreprend sa troisième année de baccalauréat, participera cette année à une activité clinique en milieu de travail à la protection de la jeunesse. Pleine d'ambitions, la jeune femme désire se diriger vers la pratique du droit pénal.

 


Célina Saint-François en compagnie de la professeure Éliane-Marie Gaulin.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 

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