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Liaison, 30 septembre  2004

Dossier spécial

Tournée des facultés

Liaison amorce cette année sa première tournée des facultés. Dorénavant, chaque début d'année universitaire, le journal publiera une série d'articles brossant le portrait de la situation dans chacune des neuf facultés. Ces articles seront l'occasion de dresser un bilan des actions posées par les directions facultaires au cours des derniers mois, que ce soit en matière d'enseignement, de recherche ou d'administration, mais aussi un moment privilégié pour parler d'avenir. Qu'est-ce qui s'en vient cette année? Quels sont les secteurs prometteurs? Les avenues à explorer? Nous ouvrons le bal dans le présent numéro avec les facultés de Génie et d'Administration.

 

Faculté de génie

Les fruits d'une planification efficace

Charles Vincent

À la Faculté de génie, la recherche a connu une véritable explosion au cours des trois dernières années. Entre 2001 et 2004, le budget annuel de la recherche est passé de 9,2 M$ à 23,2 M$. La croissance est à ce point considérable que la direction facultaire a peine à suivre la cadence. Elle ne sait plus où installer les groupes de recherche tellement ils sont nombreux et les caisses de matériel, d'une valeur de plusieurs millions de dollars, s'accumulent dans les corridors, en attente de laboratoires disponibles. «C'est un beau problème, le genre de problème que tous les gestionnaires aiment avoir», reconnaît le doyen Richard J. Marceau, qui complétera bientôt son premier mandat à la tête de la Faculté.

«Cette croissance est le fruit d'une planification efficace, explique-t-il. Il y a trois ans, nous avons adopté un plan stratégique facultaire dans lequel les gens se sont rapidement et pleinement investis. Aujourd'hui, nous en récoltons les fruits.» Ce plan avait été conçu de manière à ce qu'il s'arrime au Plan d'action stratégique (PAS) lancé par le recteur, à l'été 2002. «C'est en grande partie grâce à ce synchronisme avec la direction universitaire que notre plan a été à ce point efficace», poursuit Richard Marceau. Et à ce sujet, le doyen tient à souligner le travail exceptionnel réalisé par l'équipe du rectorat dans bon nombre de dossiers névralgiques.

Une croissance canalisée

Cette croissance, la Faculté de génie entend la canaliser vers les études de 2e et 3e cycles. Dès janvier, elle offrira un nouveau microprogramme visant à former des ingénieurs-chercheurs plus polyvalents. «Nous voulons que nos diplômés de 3e cycle aient, en plus des savoirs et des savoir-faire très pointus en génie, des compétences dans d'autres domaines, explique le doyen. Nous voulons ouvrir leurs horizons.» Ainsi, les doctorants en génie apprendront à mieux structurer leur pensée, ils développeront des habiletés rédactionnelles ou se familiariseront avec les enjeux scientifiques de l'heure. Bref, ils acquerront des savoirs transversaux. Pour y arriver, la Faculté a déjà négocié des partenariats avec les facultés des Sciences, de Médecine et des Lettres et sciences humaines.

La Faculté poursuivra également cette année «le déploiement» du nouveau baccalauréat en biotechnologie, en collaboration avec son partenaire, la Faculté des sciences. Des embauches de professeurs et la création de laboratoires d'enseignement et de recherche sont à prévoir, mais il faudra surtout obtenir éventuellement l'accréditation du programme par le Bureau canadien d'accréditation des programmes d'ingénierie. Il en va de même des nouveaux programmes de génie électrique et de génie informatique qui ont pris le «virage» de l'apprentissage par problème et par projets, il y a quelques années.

«En génie électrique et en génie informatique, il n'y a plus d'enseignement magistral, indique le doyen. La formation vise l'acquisition de nombreuses compétences grâce à l'étude personnelle, l'apprentissage par problème, l'apprentissage par projet et un encadrement structuré des étudiants par de nombreux formateurs engagés (professeurs, chargés de cours, techniciens, etc.). C'est un système qui confirme une fois de plus la position de l'Université de Sherbrooke comme chef de file en matière d'innovation pédagogique et ce, à l'échelle canadienne.»

Un autre défi de taille attend la direction facultaire : la gestion des locaux. «En trois ans, nous avons augmenté le nombre de professeurs de plus de 25 % et presque triplé le nombre de chaires, indique le doyen. Au cours des prochains mois, il faudra trouver des laboratoires pour tous les nouveaux groupes de recherche.» Un problème qui se conjugue avec la nécessité de doter la Faculté d'une nouvelle génération de laboratoires. «L'heure est  à la convergence de toutes les disciplines traditionnelles du génie et du bio, du nano, des technologies de l'information et de la communication, précise Richard Marceau. En particulier, avec les bio et les nanotechnologies, nous sommes entrés dans une nouvelle ère de recherche. Il faut maintenant s'outiller en conséquence, et c'est ce que nous ferons.»

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Richard J. Marceau

 

 

 

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