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Liaison, 30 septembre  2004

 

 

Les quatre membres de Funambule.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


Mission accomplie pour le prototype
UdeSat I de l'équipe Funambule

Joëlle Savard

Quatre étudiants en génie informatique sont venus témoigner d'une expérience scientifique réalisée en microgravité au Carrefour de l'information le 23 septembre. C'est d'ailleurs avec les félicitations du doyen de la Faculté de génie, Richard J. Marceau, que la conférence sur le projet Funambule s'est amorcée : «Une équipe de notre université a réalisé un projet que personne d'autre n'a réalisé au Canada au niveau universitaire.»

Tout a débuté il y a huit mois, en octobre 2003, lorsque François Pomerleau, Patrice Gagné, François Boucher-Genesse et Dany Joly ont participé à un concours lancé par l'Agence spatiale européenne (ASE). «Quand un objet est en apesanteur, il a tendance à tourner dans tous les sens. Nous avons donc voulu créer un prototype de nanosatellite que l'on pourra fixer à un objet pour l'aider à garder son sens de gravité», explique Patrice Gagné.

Sur les 200 dossiers reçus, seulement 30 ont été retenus. Seule équipe canadienne sélectionnée cette année, elle était d'autant plus la première équipe québécoise à y participer en sept ans. L'équipe a donc été invitée à venir tester son prototype en microgravité lors de vols paraboliques organisés par l'ASE à Bordeaux.

Le projet a donc pris son véritable envol : un budget à gérer, le temps à planifier, le matériel à trouver et surtout, aller chercher les connaissances nécessaires à son accomplissement. Plutôt difficile de gérer un tel projet à distance, quand les membres de l'équipe sont dispersés à cause des stages coopératifs. Ils ont donc dû, pendant quelque temps, travailler chacun de leur côté. D'ailleurs, juste avant le départ pour Bordeaux, le prototype n'était pas prêt. «On partait avec un peu de stress, on se demandait si on allait réussir à finir notre prototype à temps», raconte François Boucher-Genesse. «On a même monté une partie du satellite dans le train, avec les touristes qui nous regardaient!», renchérit Dany Joly.

Une fois à destination, un pépin est survenu. Certains morceaux surchauffaient à l'intérieur du satellite. Pour remédier au problème, l'équipe a eu la brillante idée d'utiliser une clé pour dissiper la chaleur. Voilà un bel exemple de l'imagination dont les quatre étudiants ont dû faire preuve tout au long de leur projet. Les vols paraboliques ont été une expérience unique pour l'équipe, qui a pu vivre les sensations particulières de l'apesanteur. Même si l'analyse des données n'est pas encore terminée, les conclusions préliminaires prédisent que l'expérience a été un succès : le prototype s'est effectivement stabilisé alors qu'il était en apesanteur.

Que peut-on espérer d'UdeSat I dans l'avenir? François Pomerleau conclut que tout est permis. «Pour l'instant, il y a plusieurs possibilités, dont celle d'en faire un projet de maîtrise ou peut-être même qu'une autre équipe reprenne le projet.» En attendant, les membres du projet sont en nomination pour le gala Forces Avenir qui se tiendra le 6 octobre et continueront de faire connaître leur prototype.

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