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Liaison, 16  septembre  2004

Nouveautés disques

Critique invité : Sylvain Bernier
Étudiant à l'École de musique 

Claude McKenzie – Pishimuss

Vous vous souvenez peut-être de Claude McKenzie? Sept années se sont écoulées depuis son dernier album et il nous offre maintenant son petit nouveau : Pishimuss, ou petite lune. Semblable aux créations de son ancien duo Kashtin, ce nouvel album solo nous présente des textes en innu, la langue maternelle de Claude McKenzie. Même si le sens exact des mots nous échappe, on sent bien, à l'écoute de l'album, les thèmes de l'amour et de la confiance en un avenir bienfaisant. La musique est sobre, mais toujours pleine d'énergie, de lumière. La guitare occupe une place importante sans jamais se montrer envahissante. Elle remplit l'espace sonore doucement, en toute simplicité, très efficacement. L'ensemble donne une musique calme, une voix qui porte vers l'avant. On y entend des chansons semblables à celles qui étaient populaires dans l'ancien temps (198X), avant que la déprime ne devienne à la mode. De fait, on peut entendre quelquefois de subtils sons synthétisés. Pishimuss est un disque positif pour les oreilles qui veulent se sentir bien, pour les cœurs qui veulent croire. L'album est un peu court avec ses 39 minutes de musique, mais ces 39 minutes sont bien remplies d'une voix qui vibre et qui transporte par le mystère de ses mots. Claude McKenzie sera en spectacle au Vieux Clocher de Magog le 1er octobre. Pour plus de renseignements sur l'artiste ou sur son nouveau disque : www.claudemckenzie.com.

Karl Jannuska – Liberating Vines

C'est à l'âge de sept ans que Karl Jannuska, Manitobain d'origine, commença à frapper sur une batterie. Il vit que cela était bon et décida, quelques années plus tard, de poursuivre son étude de l'instrument à l'Université McGill. On lui remit un diplôme avec mention de haute distinction et on l'encouragea à poursuivre ses études à New York pour neuf mois. Il porta ensuite ses baguettes à Paris où il perfectionna ses habiletés de batteur et étudia la composition. Petit batteur devenu grand, il était fin prêt à lancer son tout premier disque en tant que compositeur et chef de quartet : Liberating Vines. «Les vignes libératrices», désignant autant le nom de son quartet canadien que celui de son nouvel album, est composé de Karl Jannuska à la batterie, Kelly Jefferson au saxophone ténor, Brodie West au saxophone alto et Fraser Hollins à la contrebasse. On note aussi l'excellente participation de John Sadowy (piano et orgue) et de Christine Jensen (saxophone soprano) sur plusieurs pistes. Chacun d'eux apporte sa petite touche spéciale, allant de l'influence pygmée à celle d'un étrange costume de robot. Les pièces nous font découvrir de nouveaux horizons de batterie jazz accompagnés de joyeux contrepoints aux saxophones. À l'écoute de ce disque à la gloire du jazz, du saxophone et de la batterie, on peut retracer les influences et les découvertes de ce jeune artiste... voyager un peu avec lui. Peu importe ce que vous faites, les vignes vous libéreront.

OSM – Concert inaugural de la Place des Arts

Il y a près de 40 ans, l'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) obtenait enfin sa grande salle de concert avec l'inauguration de la nouvelle Place des Arts le 21 septembre 1963. Pour la première fois, les murs de la construction vibraient devant près de 3000 personnes, au son du concert inaugural dirigé par Wilfrid Pelletier, premier directeur artistique de l'Orchestre (autrefois nommé SCSM, en 1934) et par Zubin Mehta (d'origine indienne), jeune directeur de l'OSM depuis 1960. Au programme : Pelletier dirigeant la Pièce concertante no 5 (Miroirs) du compositeur québécois Jean Papineau-Couture (1916-2000), suivi de Mehta présentant le poème chorégraphique La valse, du compositeur français Maurice Ravel, et la première Symphonie Titan, de Gustav Mahler. Grâce à l'initiative personnelle du maire de Montréal de l'époque, Jean Drapeau, la soirée a été enregistrée et des coffrets-souvenirs furent vendus en quantité limitée. Malheureusement, le temps passe et brise tout, d'où l'idée de rééditer, dans le cadre des 40 ans de la Place des Arts, ce légendaire coffret en version disque compact. Le nouveau coffret ne comporte qu'un seul disque, mais il est accompagné de textes, de photos d'archives et d'une reproduction du programme officiel du concert de 1963. Malheureusement, la qualité du son laisse à désirer. Car les bandes maîtresses originales ont été perdues et le nouveau compact a été reconstitué à partir de cinq anciennes copies vinyles de l'époque. De plus, un public un peu enrhumé accompagne parfois les oeuvres. Ce coffret historique devrait donc plaire aux nostalgiques, mais l'enregistrement peut ne pas satisfaire les plus difficiles.

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