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Liaison, 16  septembre  2004

 

 

Maria Linares est plutôt satisfaite de sa rentrée à l'Université, «la meilleure rentrée que j'ai connue», affirme-t-elle.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


À moi, Sherbrooke!

La rentrée dans la peau d'une nouvelle étudiante 

STÉPHANIE RAYMOND

Plutôt stressant d'entrer à l'Université. De changer de ville. De se pointer à l'initiation. De faire le pied de grue pour obtenir sa carte étudiante. Maria Linares, étudiante au nouveau baccalauréat en études politiques appliquées, partage sa rentrée avec nous. Les bons côtés comme les mauvais.

La jeune femme de 22 ans aurait pu étudier à Montréal, à 45 minutes de chez elle, Sainte-Madeleine. Elle a finalement choisi Sherbrooke. «La journée portes ouvertes a été décisive, raconte-t-elle. Le campus où tous les services sont regroupés, la disponibilité des professeurs, l'accueil… Tout cela m'a fait tomber en amour avec l'Université.»

L'intérêt de Maria pour la politique remonte à loin : «Mes parents ont fui la guerre civile au Salvador en 1982, et la politique a toujours été au cœur de nos discussions familiales. Mon père m'a transmis sa passion pour l'histoire et l'actualité.»

Une initiée comblée

«J'avais beaucoup d'appréhension face à l'initiation, avoue Maria. Je n'éprouve aucun plaisir à me faire «beurrer» et à faire des choses dégradantes. Mais la lettre de présentation m'a convaincue d'y participer. Le but de l'initiation était vraiment de faire connaissance, et on n'avait rien à débourser, à part pour le costume.»

Le costume? Margaret Thatcher pour les hommes et Fidel Castro pour les femmes. Étrangement, la cinquantaine d'initiés se sont très bien entendus. «On a fait le tour du campus en s'arrêtant aux endroits-clés. On nous donnait des explications, puis il fallait faire différentes épreuves en équipe de cinq ou six personnes.»

Au Centre culturel, les Thatcher et Castro ont entonné le Ô Canada, alors qu'au Centre sportif, une pyramide humaine a failli créer un incident diplomatique. Il a ensuite fallu que les futurs «politiciens» usent de toute leur rhétorique pour convaincre les employés du Service d'aide financière de leur donner un agenda à l'avance. «En fin de journée, on s'est jeté dans des glissades «d'eau» confectionnées avec une toile de piscine et enduite de savon à vaisselle et de yogourt. J'y ai participé, mais ce que j'ai aimé, c'est que ceux qui préféraient s'abstenir n'ont pas été poussés.»

En soirée, sortie au Kudsak, bien sûr. «J'ai parlé avec des étudiants de 2e et 3e année, et ils m'ont vraiment motivée face au programme d'études. Ils m'ont aussi encouragée à m'impliquer. Finalement, je suis très contente de cette initiation; elle m'a permis d'entrer en contact avec plein d'étudiants et de me faire des amis.»

Le premier cours : et si je ne comprenais rien?

Premier cours : La politique canadienne et québécoise, avec Jules-Pascal Venne. L'inconnu. «Je me demandais si j'arriverais à bien suivre, surtout que j'ai arrêté mes études pendant un an après le cégep, explique Maria. Finalement, oui! Le professeur était super intéressant, drôle et dynamique. Il a présenté le contenu de son cours tout en faisant plusieurs références à l'actualité. Déjà, on était dans le bain. On a même commencé la matière durant les dernières 20 minutes de la période. Je crois que je vais beaucoup aimer ce cours.»

Le cauchemar des files d'attente

Tout ne peut cependant pas être toujours rose. Surtout quand on parle formalités administratives. «Le 1er septembre, je me suis présentée à 11 h 30 au Centre culturel pour obtenir ma carte étudiante. J'ai attendu jusqu'à 14 h, je me suis finalement tannée et je suis repartie, car je n'étais même pas près de passer encore.» Le 2 septembre, dernière journée pour se procurer la fameuse carte à puce, deuxième essai. «Je me suis présentée en fin d'après-midi, et à ma grande surprise, il n'y avait presque personne! J'ai eu ma carte en dix minutes seulement.»

À moi, Sherbrooke!

Maria a bien l'intention de s'approprier le campus et la ville de Sherbrooke : «Je veux en faire mon chez-moi pendant les trois années que je vais passer ici. Je me suis déjà inscrite au Centre sportif. Quant à la ville, je la trouve dynamique, vivante. Il y a beaucoup de cafés, de spectacles, et surtout de parcs! Et j'adore la nature.» L'étudiante habite justement tout près du parc Jacques-Cartier. «C'est la première fois que je vis en appartement, raconte-t-elle. Je suis surprise de m'être si bien adaptée. Je reste avec une amie d'enfance et son copain, tous deux étudiants à l'Université.»

Mis à part l'attente pour les modalités administratives, aucun aspect négatif ne vient pour l'instant jeter de l'ombre au tableau. «Cette rentrée s'est vraiment bien déroulée, beaucoup mieux que celle que j'avais vécue au cégep», termine Maria Linares, qui n'aura sans doute aucune difficulté à faire de ses années d'études un succès, et aussi une partie de plaisir!

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