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Liaison, 16 septembre 2004
La coopération internationale
à l’Université, le sujet de l’heure!
La fin de septembre sera le théâtre d’une série d’événements mettant en
valeur la coopération internationale à l’Université. Le premier sera une
table ronde sur le sujet le 21 septembre, qui sera suivie d’un Débathon le
22 septembre. Finalement, on procédera au lancement du chapitre de
l’Université de Sherbrooke du regroupement Ingénieurs sans frontières le
28 septembre.
Le concept de coopération internationale remonte, de façon plus
officielle, à la naissance de la Société des nations (SDN) en 1920. La SDN
se préoccupait plus particulièrement de la coopération internationale dans
les domaines économique et social afin de maintenir la paix dans le monde.
La coopération internationale a évolué vers l’aide au développement après la
Seconde Guerre mondiale à la suite de la création de l’Organisation des
nations unies (ONU). Aujourd’hui, les 30 pays les plus développés sont des
membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques
(OCDE) et la plupart d’entre eux possèdent une ou des organisations chargées
de mettre en pratique leur vision de la coopération internationale par une
politique d’aide au développement.
L’université est un milieu propice à la coopération internationale. On
s’y penche notamment sur des problématiques de nature technique, économique
ou sociale dont la résolution vise une amélioration des conditions de vie de
diverses populations. Au fil des ans, en plus des échanges scientifiques
entre pays, l’aide au développement est devenue une composante centrale de
la coopération internationale. La recherche sur les mécanismes et retombées
de cette aide a pris une ampleur considérable. Plusieurs professeurs et
professeures de l’UdeS s’inscrivent activement dans cette démarche et
collaborent présentement avec plus de 37 pays. Les étudiantes et étudiants
participent également à un nombre grandissant d’initiatives internationales.
L’Université travaille aussi en ce sens : elle a signé 188 accords de
coopération internationale avec d’autres universités! En 2003-2004
seulement, le financement de projets par des organismes externes a atteint
la somme de deux millions de dollars. L’ampleur de ces collaborations a mené
l’Université, à la veille de son cinquantième anniversaire, à se doter d’une
Agence des relations internationales.
Table ronde de l’équinoxe d’automne 2004
La coopération internationale peut-elle sauver le monde? Voici déjà un
titre significatif pour lancer cette thématique en discutant de l’impact des
projets de recherche liés à la coopération internationale. Cinq professeurs
de l’Université oeuvrant dans des domaines très différents expliqueront
brièvement comment des projets de recherche qu’ils ont menés ont eu un
impact en matière de coopération internationale. Il s’agit de Colette
Ansseau, professeure au Département de biologie; Pierre Binette, professeur
au Département d’histoire et de sciences politiques; Goze Bertin Bénié,
professeur au Département de géomatique; Jacques Gagnon, professeur au
Département de management; et Kenneth Johns, professeur au Département de
génie civil. Les échanges seront animés par Armande Saint-Jean, professeure
au Département des lettres et communications. Le format des Tables rondes de
l’équinoxe permet à des représentants d’organismes de la région intéressés
par le sujet et au public présent de prendre part aux discussions avec les
professeurs. Cette table ronde aura lieu le mardi 21 septembre, de 16 h à
18 h, à l’Agora du Carrefour de l’information. Renseignements :
www.USherbrooke.ca/carrefour/equinoxe
Débathon : Aide financière aux pays pauvres, un cadeau empoisonné?
Le comité organisateur des Débathons lance le mercredi 22 septembre, à
compter de 16 h 30 à l’Agora du Carrefour de l’information, sa série de
l’automne avec un débat de fond sur la coopération internationale. La
question «Aide financière aux pays pauvres : un cadeau empoisonné?»
provoquera la présentation des points de vue opposés de deux équipes de
débatteurs qui mettront en lumière les pour et les contre de cette aide qui
se veut souvent au départ un geste empreint de bonne volonté et d’altruisme,
mais qui parfois ne donne pas les résultats escomptés. Michel Lafleur,
directeur de l’Institut de recherche et d’enseignement pour les coopératives
(IRECUS), animera ce débat du 22 septembre. On vous rappelle que les gens de
l’auditoire participent également en votant pour leur meilleure équipe de
débatteurs. De plus, la radio du campus CFAK, à la fréquence 88,3 FM,
diffuse de façon synchrone ces débathons. Renseignements :
www.USherbrooke.ca/debathon
Ingénieurs sans frontières, chapitre de l’Université de Sherbrooke
Initié par des étudiantes et étudiants de la Faculté de génie, un tout
nouveau chapitre d’Ingénieurs sans frontières Canada / Engineers Without
Borders sera officialisé cet automne. Coordonnés par l’organisation
nationale, les chapitres universitaires de cet organisme visent à encourager
les occasions de développement de pays moins favorisés en y réalisant des
projets concrets. Chaque chapitre organise des activités de formation,
d’éducation, de discussion et de financement, de même que des conférences.
Le lancement officiel du chapitre de l’Université de Sherbrooke aura lieu le
mardi 28 septembre à 12 h 30, à la salle multimédia C1-2038 de la Faculté de
génie. Pour devenir membre, appuyer le mouvement, participer aux activités
ou s’impliquer dans l’organisation du chapitre, consultez le site de
l’organisation nationale
www.ewb.ca ou écrivez à
USherbrooke@ewb.ca.
Les comités organisateurs de la Table ronde de l’équinoxe et du Débathon
ainsi que le chapitre de l’UdeS d’Ingénieurs sans frontières sont heureux de
soutenir le partage de connaissances, d’idées et d’opinions sur le
développement international et convient toutes les personnes intéressées à
participer à leur échanges.
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Armande Saint-Jean
Pierre Binette
Colette Ansseau
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