7 juillet 2005 (no 20)
16 juin 2005 (no 19)
26 mai 2005 (no 18)
5 mai 2005 (no 17)
14 avril 2005 (no 16)
24 mars 2005 (no 15)
10 mars 2005 (no 14)
24 février 2005 (no 13)
10 février 2005 (no 12)
27 janvier 2005 (no 11)
13 janvier 2005 (no 10)
9 décembre 2004 (no 9)
15 novembre 2004 (no 8)
11 novembre 2004 (no 7)
28 octobre 2004 (no 6)
14 octobre 2004 (no 5)
30 septembre 2004 (no 4)
16 septembre 2004 (no 3)
>2 septembre 2004 (no 2)
19 août 2004 (no 1)
1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

L'équipe des publications Liaison
Liaison recherche
Liaison culturel
Liaison Longueuil
Liaison médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 2 septembre  2004

Donner du bonheur aux enfants,
et un répit aux parents!

Des enfants sans jouet, victimes de violence, mal nourris et qui ne peuvent pas aller à l'école. Des enfants pourtant souriants, qui ne demandent qu'une caresse pour donner au centuple. C'est auprès d'eux qu'ont œuvré sept étudiantes de l'Université du 5 mai au 23 juin, dans une banlieue pauvre de Lima, la capitale péruvienne.

Le projet humanitaire Los ninos cerca del cielo (Les enfants près du ciel) était parrainé par les Sœurs de la Présentation de Marie et mené avec deux organismes du Pérou, Ayni Salud et la Commissión central de salud.

Dans la banlieue visée, les familles sont nombreuses et elles sont pauvres, très pauvres. La moitié n'ont ni électricité ni eau courante. Envoyer les jeunes enfants à l'école est impensable. Non pas que l'éducation soit chère. Mais l'achat de l'uniforme obligatoire et du matériel scolaire est au-dessus des moyens des parents, qui doivent se battre chaque jour pour apporter du riz sur la table en vendant des babioles ou en cirant des chaussures.

Stimuler les enfants

«Le but était de stimuler les enfants de trois à cinq ans par des jeux, des chansons ou du sport, explique Marie-Claude Arès, étudiante en adaptation scolaire et organisatrice. Et les parents étaient contents que des gens prennent la relève.»

Dans les cinq petites maisons qui leur servaient d'école, les étudiantes enseignaient chaque après-midi seules ou à deux, avec entre 10 et 18 enfants. Le matin, elles participaient chacune à un mini-stage relié à leur domaine d'études, travaillant par exemple avec une assistante sociale, un professeur ou un politicien.

Apprendre des différences

Si les jeunes femmes ont beaucoup donné, elles ont énormément appris aussi, entre autres grâce à leur séjour en famille d'accueil : la joie de vivre malgré les difficultés de la vie, la solidarité, l'abolition de l'individualisme, etc. «Là-bas, ce qui est à toi est à moi. Et même si tu fermes la porte pour être seule, les gens vont entrer quand même. Cela a été un peu difficile pour certaines au début, mais il n'y a pas eu de problèmes majeurs», soutient l'étudiante.

Si on se fie aux expériences passées, environ quatre étudiantes sur sept devraient à nouveau participer à un projet semblable. «Quand on commence ça, c'est dur de s'arrêter!», affirme Marie-Claude, qui est elle-même allée cinq fois au Pérou dans le cadre de projets humanitaires.

La jeune femme termine ses études cette année et ne pourra pas s'occuper à nouveau de l'organisation d'un projet avec les Sœurs de la Présentation de Marie l'été prochain. «J'espère que d'autres personnes s'en occuperont», termine-t-elle.

Le Carrefour de solidarité internationale finançait une partie du projet, qui représentait des coûts d'environ 2000 $ par participante.

 


Marie-Claude Arès

 

Retour à la une 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca