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Liaison région, 28 octobre 2004
Après deux mois de gratuité du transport en commun
Les commentaires des étudiants
de l'Université de
Sherbrooke
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Transport en commun pour les étudiants
Gratuité assurée jusqu'à l'automne 2005!
Textes tirés du Collectif, le journal des étudiantes et étudiants de
l'Université de Sherbrooke.
STÉPHANIE GAUDREAULT
Depuis cet automne, les étudiantes et étudiants de l'Université de
Sherbrooke ont accès gratuitement au service de transport de la ville de
Sherbrooke en montrant leur nouvelle «super carte». En effet, le recteur
de l'Université, Bruno-Marie Béchard, a décidé, plutôt que de construire
de nouveaux stationnements sur le campus universitaire, d'offrir le
service d'autobus gratuit pour les étudiants qui fréquentent
l'établissement d'enseignement. On se rappelle que la Fédération étudiante
de l'Université de Sherbrooke (FEUS) avait lancé le bal en 2003 en se
basant sur d'autres expériences d'universités canadiennes afin d'offrir
une passe universelle aux étudiantes et étudiants de l'Université.
Cette nouveauté, qui constitue une première au Québec, est possible
grâce à une entente de principe qui a été signée par le recteur
Bruno-Marie Béchard et Jean-François Rouleau, président du conseil
d'administration de la Société de transport de Sherbrooke (STS) et
conseiller municipal du district Université.
Pour le moment, c'est l'Université de Sherbrooke qui assume la totalité
des frais reliés à cette nouvelle mesure et qui la verse à la STS. Un
référendum devait avoir lieu en novembre 2004 afin de consulter la
population étudiante sur ce service, d'établir la part du montant qui sera
remboursée par les étudiants et les modalités reliées à ces frais.
Toutefois, après plusieurs discussions entre la direction de l'Université
de Sherbrooke et la FEUS, la tenue de ce référendum a été remise à la
session d'hiver 2005. Le transport en commun demeure donc tout à fait
gratuit pour les étudiantes et étudiants jusqu'à l'automne 2005.
Vox pop
Propos recueillis par MIREILLE-AUDREY DORION
Nous en avons beaucoup entendu parler dès la rentrée et nous en
entendrons encore parler tout au long de l'année : la gratuité du
transport en commun pour les étudiantes et étudiants de l'Université
fait jaser à Sherbrooke et même ailleurs. Après un mois de service,
quels sont les impacts dans la communauté universitaire? L'équipe du
Collectif, le journal des étudiantes et étudiants de l'Université de
Sherbrooke, s'est penchée sur la question et, n'ayant pas encore
d'informations prélevées à se mettre sous la dent et ne pouvant plus
attendre une minute de plus, a elle-même pris le premier pouls de ce
projet. Voici donc les premiers échos répertoriés des utilisateurs
étudiants de la Société de transport de Sherbrooke en ce qui concerne
la gratuité du transport en commun. |
Sylvain Caillet et Mélanie Laubier
«On vient d'arriver de France, alors on ne prend que le transport en
commun. C'est super, sinon on resterait chez nous et on ne
découvrirait pas la ville.»
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Gabriel Arena et Marie-Pierre Théoret
«Je suis content de ce projet-là, mais il devrait y avoir plus
d'autobus le matin parce que c'est toujours plein.» |
Mélanie Gagnon
«Je prends plus l'autobus qu'avant : pour venir à l'Université et pour
aller au centre-ville. Les autres années, je prenais mon auto. Des
fois, lorsque je viens en auto à mes cours, je remarque qu'il y a plus
de places libres dans les stationnements.»
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Matthew Maclure
«C'est plus économique de prendre l'autobus que mon auto, et c'est
mieux aussi pour l'environnement.»
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Aminata Wade
«C'est ma première année à l'Université de Sherbrooke et ça me fait
découvrir la ville. Des fois, je prends l'autobus seulement pour
découvrir le coin.»
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Josiane Lévesque
«La gratuité du transport en commun est l'une des raisons pour
lesquelles je suis venue étudier à Sherbrooke.»
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