7 juillet 2005 (no 20)
16 juin 2005 (no 19)
26 mai 2005 (no 18)
5 mai 2005 (no 17)
14 avril 2005 (no 16)
24 mars 2005 (no 15)
10 mars 2005 (no 14)
24 février 2005 (no 13)
10 février 2005 (no 12)
27 janvier 2005 (no 11)
13 janvier 2005 (no 10)
9 décembre 2004 (no 9)
15 novembre 2004 (no 8)
11 novembre 2004 (no 7)
28 octobre 2004 (no 6)
14 octobre 2004 (no 5)
30 septembre 2004 (no 4)
16 septembre 2004 (no 3)
2 septembre 2004 (no 2)
19 août 2004 (no 1)
1993-1994 à 2004-2005

Les photos de l'année

-Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

L'équipe des publications Liaison
Liaison recherche
Liaison culturel
Liaison Longueuil
Liaison médias
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison région, 16 juin 2005

 

 
Adapte du trekking depuis une vingtaine d'années, Lynda Beau­regard a décidé de s'attaquer au Kilimandjaro dans le cadre d'une activité de financement de la Société d'arthrite.

Adapte du trekking depuis une vingtaine d'années, Lynda Beau­regard a décidé de s'attaquer au Kilimandjaro dans le cadre d'une activité de financement de la Société d'arthrite.

Photo : Roger Lafontaine

 


Pour venir en aide à la Société d'arthrite

Lynda Beauregard souhaite
atteindre le sommet du Kilimandjaro

ETIENNE SAMSON

La majorité des collègues de Lynda Beauregard ne pouvaient se douter qu'une grande aventurière se cachait derrière la comptable qu'ils côtoient quotidiennement. Pourtant, du 24 octobre au 5 novembre, celle-ci s'absentera de son bureau du Service des finances afin d'entreprendre l'ascension du Kilimandjaro dans le cadre d'une activité de financement de la Société d'arthrite.

Lynda Beauregard est responsable des fonds avec restrictions et du système financier à l'Université de Sherbrooke. Quoi de plus sérieux comme poste? Elle passe ainsi ses journées entre quatre murs à gérer avec finesse les fonds destinés aux projets de recherche de l'Université. Quand arrive la fin de semaine vient également le temps de bouger…

Activité de financement

Adapte du trekking depuis une vingtaine d'années, Lynda Beauregard a décidé de s'attaquer au Kilimandjaro dans le cadre d'une activité de financement de la Société d'arthrite. «Nous sommes 60 personnes inscrites à ce programme, explique-t-elle. Nous devons chacune amasser au moins 7000 $, dont le tiers environ servira à défrayer les coûts de notre expédition.»

Au dire de l'aventurière, ses collègues et amis se sont montrés généreux à un point qu'elle n'aurait pu imaginer, si bien qu'à trois mois du départ, elle a déjà recueilli 85 % de la somme minimum requise. «Cette aventure me démontre à quel point les gens sont généreux et m'appuient dans ce projet, affirme-t-elle, visiblement émue. Je remettrai la somme amassée à la Société d'arthrite, mais j'en garderai personnellement un souvenir qui vaut cher, c'est certain.»

Kili quoi?

Le Kilimandjaro, c'est le sommet de l'Afrique, un volcan éteint qui culmine à 5895 mètres d'altitude. Les températures à la base et au sommet varient de plus de 50º C. Avec l'altitude qui ajoute à la difficulté de l'ascension, il est nécessaire de s'accompagner de porteurs afin de pouvoir se concentrer à mouvoir sa simple personne. «Nous nous chargerons de porter nous-mêmes les trois à cinq litres d'eau nécessaires quotidiennement», précise-t-elle. Le reste de l'équipement, c'est l'affaire des porteurs, des gens acclimatés qui se chargent aussi de démonter le campement après le départ des randonneurs et de le remonter au prochain site avant leur arrivée.

En tout, l'ascension dure cinq jours et la descente deux, ce qui force les grimpeurs à passer six nuits en montagne. Épreuve physique exigeante, l'ascension peut contraindre une personne à l'abandon en cours de route, et ce même s'il ne lui reste que quelques heures de marche avant d'atteindre le sommet. «C'est le rôle des guides de déterminer si on en a eu assez, explique Lynda Beauregard. Ils doivent eux-mêmes avoir monté le Kilimandjaro 300 fois avant d'être reconnus comme guides.»

Préparation

Une telle aventure nécessite une préparation appropriée. La Société d'arthrite a donc mis sur pied un programme d'entraînement que Lynda Beauregard a fait revoir par un entraîneur du Centre sportif de l'Université. Il consiste en 26 semaines d'entraînement en salle, en marge desquelles il est fortement recommandé de faire de la randonnée en montagne. «On travaille surtout le cardio, l'endurance, les abdominaux, les jambes et le dos», détaille l'aventurière, mère d'un garçon de 13 ans et d'une fille de 9 ans.

Lynda Beauregard doit également effectuer une préparation psychologique, puisqu'elle n'aura rien d'autre à faire, durant les longues heures d'ascension, que penser. Penser à tout et à rien, mais penser positivement. Si elle se mettait à broyer du noir durant ces moments de vulnérabilité émotive, il pourrait en être terminé de son beau rêve d'atteindre le sommet du Kilimandjaro.

Pour s'assurer de garder sa motivation durant les moments les plus pénibles, Lynda Beauregard dédiera son ascension à une amie atteinte de sclérodermie, une forme d'arthrite parmi la centaine d'autres. «Sept jours de souffrance, c'est quoi quand on pense aux gens qui sont atteints de la maladie depuis des années?» s'interroge-t-elle avec raison.

Si vous souhaitez obtenir plus de renseignements concernant le défi de Lynda Beauregard, elle vous invite à lui écrire un petit mot par courriel à l'adresse Lynda.Beauregard@USherbrooke.ca.

Retour à la une

 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca