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Liaison région, 21 avril 2005

Le Palais de justice de Sherbrooke à la
Faculté de droit le temps d'une journée

STÉPHANIE RAYMOND

Les procès, ce n'est pas toujours comme dans les films, avec les grandes envolées et objections. Ce n'est pas toujours comme dans les livres de droit non plus, froid et factuel. C'est pour montrer ce à quoi ressemble un vrai procès civil qu'Éliane-Marie Gaulin, professeure de droit à l'Université de Sherbrooke, a fait venir le Palais de justice au Centre judiciaire de la Faculté de droit l'espace d'une journée, le 30 mars.

Plus de 60 étudiantes et étudiants de première année, en grande tenue pour l'occasion, ont pu assister à quatre procès civils de petite créance dans le cadre du cours Responsabilité civile, en avant-midi ou en après-midi. La juge Danielle Côté, de la Cour du Québec, la greffière et les témoins ont donc pris le chemin de l'Université de Sherbrooke ce jour-là.

Un peu de piquant à la matière!

Troubles de voisinage, poursuite contre la Ville de Sherbrooke pour bris occasionnés par un nid-de-poule, responsabilité d'un mineur pour dommages causés à un pare-brise par un caillou : les situations présentées en étaient de la vie courante.

«Nous faisons beaucoup de lectures de jugements dans nos cours, et ça devient lourd. Mais de voir des procès en direct, ça donne du piquant, et cela ravive notre goût pour les procès civils, affirme Joséphine Frochisse. J'ai été vraiment impressionnée par la façon dont la juge conduisait ces procès : c'était tellement simple, limpide… Cela nous motive à être plus attentifs pendant les cours.»

Ce qui a frappé Andrew Hyde, c'est le côté humain de tels procès : «La juge ne se laissait pas influencer par les émotions des témoins. On voyait qu'elle a une maturité de pensée qui lui permet de regarder les questions de façon plus large.»

«J'ai été surprise de constater que la juge appliquait des notions que nous apprenons en première année, a indiqué pour sa part Marie-Chantal Villeneuve. Je n'aurais jamais cru que la réalité était représentative de ce qu'on apprend dans les livres. Ça me donne presque le goût de devenir juge!»

Agréable de jouer au juge

Les étudiantes et étudiants ont maintenant à rendre un jugement sur l'une des causes entendues, choisie par Éliane-Marie Gaulin. Les deux étudiants qui auront rédigé les meilleurs jugements pourront dîner avec la juge Danielle Côté. «De plus, tous les rapports des étudiants seront remis à la juge, qui attendra de les lire avant de porter son jugement final, indique la professeure. Et une fois qu'elle aura pris ses décisions finales, elle nous en fera part.»

Les étudiantes et étudiants ont donc la chance de se mettre dans la peau d'un juge. «C'était intéressant de voir la juge Côté exercer, et de se dire que, comme nous, elle a commencé sur les bancs d'école, indique Joséphine Frochisse. Je crois qu'on s'est un peu tous vus à sa place, assis sur le siège du juge. Quand je suis sortie du Centre judiciaire, je me sentais moi-même comme un petit juge! Et puis ça discutait fort entre étudiants ensuite!»

C'était la deuxième fois qu'une telle activité avait lieu à la Faculté de droit. Les étudiants et Éliane-Marie Gaulin sont unanimes pour dire qu'elle devrait se répéter l'an prochain. «Cette activité constitue un arrimage parfait entre théorie et application pratique», conclut la professeure.

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