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Liaison, 8 juillet  2004

 

 

Luce Samoisette, rectrice adjointe, Didier Régnier, président du Réseau France, et Clément Duhaime, délégué général du Québec à Paris, se sont adressés à la centaine de diplômées et diplômés venus célébrer le 10e anniversaire du Réseau France.

 


Semaine de l'Université en France

Des partenariats qui s'annoncent fructueux 

Jacques Viens

Échanges d'étudiants ou de professeurs, cotutelles de doctorat, collaborations de recherche, programmes conjoints, transferts de connaissances, recrutement d'étudiants… si les possibilités offertes par les accords cadres signés récemment en France sont très diverses, les partenaires manifestent tous la même volonté de réussite.

Inscrite dans le cadre des célébrations du cinquantenaire de l'Université de Sherbrooke, la visite en France d'une délégation de l'Université poursuivait plusieurs objectifs. «La signature de protocoles et d'accords est très importante pour encadrer nos collaborations avec des universités étrangères», explique la rectrice adjointe et chef de mission, Luce Samoisette. «Mais il faut aussi que nos professeures et professeurs rencontrent leurs homologues afin de concrétiser les accords et leur donner vie.»

«Nos professeures et professeurs établissent des contacts et des relations multiples, dans tous les domaines d'expertise et avec de très nombreux établissements d'enseignement», ajoute Martin Buteau, secrétaire général et vice-recteur aux ressources informationnelles. «Mais institutionnellement, nous souhaitons nous concentrer sur certains partenariats très ciblés avec des institutions de grande renommée afin d'en maximiser les retombées.»

Désignés «accords de coopération scientifiques et techniques», les ententes visent à établir «une collaboration dans les domaines d'intérêts communs pour les deux établissements tant au niveau de l'enseignement, des échanges d'étudiantes et d'étudiants et de la recherche». Ils sont au cœur de la troisième orientation du Plan d'action stratégique adopté en 2001 qui souhaite que l'Université multiplie les partenariats de choix. En plus de contribuer au pouvoir d'attraction de l'Université, notamment par l'offre de séjours à l'étranger et de programmes à l'échelle internationale, ainsi qu'à son rayonnement, les protocoles concrétisent la stratégie 3.6 du PAS qui cible l'accroissement des associations de l'UdeS avec des organisations de renom.

Une formule unique

Développée par l'Agence des relations internationales, la formule des missions comme celle qui vient de se dérouler en France est assez originale. Après avoir identifié, en consultation avec les facultés, les institutions avec lesquelles l'Université désire tisser des liens, l'Agence établit un premier contact. Pour lancer rapidement les collaborations, des professeurs et des chercheurs sont invités à joindre la délégation pour une série de conférences. Cette année, par exemple, Julie Desjardins, Denis Bédard et Yves Lenoir représentaient la Faculté d'éducation; Roch Lefebvre, la Faculté de génie; Lucie Laflamme et Suzanne Comtois, la Faculté de droit; Patrick Ayotte, la Faculté des sciences; Carlo Spallanzani, la Faculté d'éducation physique et sportive; Pierre Martel, la Faculté de lettres et sciences humaines; Nicole Gallo-Payet, la Faculté de médecine; et Marc Dumas, la Faculté de théologie, d'éthique et de philosophie. Le vice-recteur à la recherche Edwin Bourget faisait pour sa part des présentations sur le processus de valorisation de la recherche développé à Sherbrooke, alors que Denis Elias parlait de partenariat dans la formation en gestion.

«Nous tentons de maximiser les contacts et les retombées, c'est pourquoi l'horaire est toujours très chargé, explique Mario Laforest, directeur de l'agence. Tout le monde est épuisé à la fin de la semaine, mais l'enthousiasme est à son comble.»

Paris

Dès l'arrivée, des rencontres étaient programmées. «À l'Université de Paris XIII à Saint-Denis, nous avons pris contact afin d'établir une équivalence entre un stage de fin d'études et une maîtrise en informatique de Sherbrooke, indique Denis Lebel, vice-doyen à la recherche de la Faculté des sciences. Un tel protocole existe déjà depuis trois ans avec l'Institut d'informatique d'entreprise d'Évry duquel sont déjà diplômés neuf étudiantes et étudiants. Une collaboration de recherche existe déjà avec une équipe de cette université parisienne chez qui une étudiante sherbrookoise vient tout juste de terminer un Ph.D. en cotutelle. Cette visite a donc permis de confirmer l'appui de la direction de la Faculté à cette fructueuse collaboration entre les deux institutions. 

Rouen 

«Rouen est une université qui ressemble à la nôtre, relate Nicole Gallo-Payet, vice-doyenne à la recherche de la Faculté de médecine. Toujours prête à innover, avec des facultés qui interagissent étroitement, c'est une université tournée vers les collaborations, où équipes CNRS, INSERM et facultaires collaborent activement à la fois dans l'enseignement et la recherche. Des partenariats se développeront dans plusieurs secteurs, en particulier l'endocrinologie, la gastroentérologie et la radiobiologie. D'autres secteurs seront probablement à explorer.»

Tours

Après de brèves présentations réciproques des deux institutions, les membres de la délégation ont rencontré leurs homologues des différentes unités de formation et de recherche (UFR), l'appellation des facultés en France.

Pour sa part, la Faculté d'administration tenait plusieurs rencontres de travail avec la direction de l'École supérieure de commerce et de management de Tours (ESCEM) avec laquelle elle a signé un protocole de collaboration le 4 mai lors d'une cérémonie tenue à la Délégation générale du Québec à Paris en présence du premier ministre du Québec et député de Sherbrooke, Jean Charest. Ce protocole venait sceller des collaborations qui ont maintenant plus de 20 ans. Roger Noël, doyen de la Faculté d'administration, explique : «Avec l'ESCEM, nous avons confirmé notre entente et nous avons convenu de développer deux nouvelles options de la maîtrise à cursus intégré. L'une de ces options, celle en gestion dans un contexte de développement durable, doit débuter dès septembre 2004, tandis que l'autre option, en géomatique d'affaires, devrait débuter en septembre 2005. Nous nous sommes aussi entendus sur une association pour offrir de la formation continue en Europe et à l'échelle internationale.»

Poitiers

«Le passage à Poitiers nous a permis de découvrir l'existence d'une maîtrise en génie écologique qui s'effectue en partie au Brésil où nous avons déjà des collaborations dans le cadre du nouveau diplôme de 2e cycle en écologie internationale, résume Denis Lebel. Les responsables poitevins du programme sont très intéressés à un partage de leurs ressources et des nôtres au Brésil. La responsable sherbrookoise s'active présentement à y donner suite.»

Pour Paul Deshaies, doyen de la Faculté d'éducation physique et sportive (FEPS), les visites à Angers, à Tours et à Poitiers ont constitué un premier contact.

Montpellier

Ville universitaire par excellence, Montpellier a même décidé de faire de cette caractéristique une donnée essentielle de son développement. Trois universités, en plus de l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), y offrent un éventail de formations comparable à celui de l'Université de Sherbrooke. Le Pôle universitaire européen de Montpellier se consacre pour sa part à assurer la visibilité internationale du site universitaire et scientifique de Montpellier.

Julie Desjardins, de la Faculté d'éducation, résume : «L'IUFM de Montpellier et notre Département d'enseignement au préscolaire et au primaire poursuivent déjà les échanges amorcés pendant la mission de manière à permettre aux étudiantes et étudiants en formation à l'enseignement préscolaire et primaire d'effectuer un stage ou de réaliser un projet spécial à Montpellier et dans les milieux scolaires français, et vice versa pour les étudiantes et étudiants de l'IUFM.»

Pour Nicole Gallo-Payet, l'Université de Montpellier jouera clairement le rôle de partenaire privilégié dans ces échanges France-Québec : «Une chimie s'est d'emblée installée entre la plus vielle Faculté de médecine du monde (fondée en 1422) et la plus jeune au Québec (fondée en 1966), comme quoi les plus jeunes et les plus vieux ont chacun à apprendre de l'autre, a-t-elle indiqué. Un partenariat existe déjà entre le CHUS et le CHU Montpellier. Nous voulons le consolider par des échanges d'étudiants, d'internes et de résidents. Les échanges sont envisageables avec la plupart de nos créneaux d'excellence.

«Pour nous, la visite à Montpellier s'est avérée la plus fructueuse, raconte Paul Deshaies. Nous accueillons déjà depuis quelques années des étudiantes et étudiants de Montpellier. Nous avons ensemble envisagé un projet de collaboration au niveau de la maîtrise dans le domaine de la préparation à la performance.»

Même son de cloche du côté de la Faculté de droit : «Des échanges d'étudiants, des partenariats de recherche et des échanges de professeurs se développeront rapidement avec Montpellier, indique Lucie Laflamme. Il semblerait que le programme de droit transnational les intéresse en raison du volet droit communautaire. Nous avons eu des discussions autour d'un programme intégré.»

«À Montpellier, commente Jean Goulet, doyen de la Faculté des sciences, nous nous sommes entendus avec la maîtrise en biostatistique pour permettre à nos étudiantes et étudiants en mathématiques d'avoir accès au système de bourses de mobilité Erasmus Mondus qui financent des étudiants acceptant d'aller faire une partie de leur formation dans un pays étranger. Quatre universités seront jumelées pour ce programme, dont une en Allemagne et une autre en Angleterre, celle de Sherbrooke représentant l'Amérique.»

Pour sa part, la Faculté d'administration a convenu de faciliter l'échange de professeurs pour des séjours de courte durée à Montpellier, en plus d'explorer les possibilités de programmes à cursus intégré. «Nous avons aussi convenu d'échanger le fruit de nos expériences respectives au niveau des études supérieures dans le domaine de l'économie», ajoute le doyen Roger Noël.

«À Montpellier, les meilleures collaborations seraient avec le Laboratoire d'informatique de robotique et de microélectronique et avec la Maison des sciences de l'eau, notamment avec l'aide d'Olivier Thomas, directeur de l'Observatoire de l'environnemment et anciennement rattaché à cet institut», résume Dominique Lefebvre, vice-doyen à l'enseignement de la Faculté de génie.

Pour sa part, Linda Bellalite, vice-doyenne aux études supérieures et à la recherche de la FLSH, conclut : «Les créneaux de recherche et la structure des programmes offerts par les institutions visitées permettent d'envisager un réseautage enrichissant dans les domaines de l'histoire du livre et de l'édition, la linguistique, la création littéraire, le Centre Anne-Hébert, la communication, la traduction, la littérature comparée, l'histoire (Bilan du siècle), la géomatique et l'environnement, de même que la psychologie cognitive.»


Martin Buteau, secrétaire général et vice-recteur
au ressources informationnelles, qui présidait
la délégation sherbrookoise lors de son passage
à Montpellier, et Jacques Pelous, directeur
de l'Institut universitaire de formation
des maîtres de Montpellier, paraphent l'accord
de coopération scientifique et technique.


Jean-Pierre Gesson, président de l'Université
de Poitiers, et Luce Samoisette, rectrice adjointe,
lors de la signature de l'accord.

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