Liaison, 10 juin 2004
Budget annuel équilibré
Le Conseil d'administration de l'Université a adopté pour 2004-2005 un
budget de fonctionnement équilibré de près de 350 millions de dollars, un
budget qui conjugue audace et prudence.
«En cette année du 50e anniversaire de la fondation de notre
Université, l'approche budgétaire est prudente car toute croissance des
dépenses a été soigneusement analysée. Elle est également audacieuse
puisque, malgré l'absence de réinvestissement gouvernemental, nous
continuons à faire des choix stratégiques qui permettent de poursuivre
notre croissance exceptionnelle», affirme Luce Samoisette, rectrice
adjointe et vice-rectrice à l'administration.
La croissance des revenus provient principalement de l'augmentation
prévue de l'effectif étudiant, tant dans les programmes de premier cycle
que dans les programmes des cycles supérieurs. «Cette croissance de
l'effectif devrait compenser partiellement l'absence de réinvestissement
universitaire en 2004-2005. La marge de manœuvre financière qui en découle
est restreinte et nous la consacrons principalement à combler plusieurs
postes professoraux vacants en plus d'ouvrir de nouveaux postes répondant
à des besoins stratégiques prioritaires», explique Luce Samoisette. Cela
se traduit par une croissance de 5,2 % des fonds alloués aux facultés et
une hausse de 1,5 % pour les services.
«Ainsi, le Budget de fonctionnement 2004-2005 poursuit la consolidation
de nos acquis résultant notamment du réinvestissement universitaire des
dernières années, mais également de nos efforts collectifs de
développement», déclare la rectrice adjointe.
La recherche à l'Université connaîtra encore un développement
phénoménal en 2004-2005, puisque les professeures et professeurs devraient
recevoir des subventions et des contrats dépassant les 110 millions de
dollars. «Afin de mieux saisir la progression des performances des équipes
de recherche de l'Université, il faut rappeler que les subventions et les
contrats de recherche totalisaient 25 millions de dollars il y a sept ans.
La prévision pour 2004-2005 représente donc une augmentation de 338 %»,
signale fièrement Luce Samoisette.
L'Université recevra une subvention de fonctionnement du gouvernement
du Québec de plus de 157 millions de dollars, en hausse d'au-delà de six
millions. De plus, l'Université s'attend à recevoir une subvention
fédérale de cinq millions pour financer les frais indirects de la
recherche. Sans compter les subventions et contrats de recherche, les
revenus et les dépenses de l'Université s'équilibreront à 236,5 millions
de dollars en 2004-2005 (223 millions l'année précédente).
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