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Liaison, 20 mai 2004

Maurice Duplessis et Mgr Cabana
font une apparition à l'Université

GILLES PELLOILLE

Le premier ministre Maurice Duplessis, Mgr Georges Cabana et le doyen Armand Crépeau ont fait une brève mais importante apparition à la Faculté des sciences pour célébrer le 50e anniversaire de cette faculté qui a vu le jour le 17 mai 1954.

Le sénateur Jean Lapointe, qui reprenait pour l'occasion un de ses rôles les plus célèbres, celui de Maurice Duplessis, a livré l'original du discours que le premier ministre avait prononcé le 27 octobre 1957, à l'occasion de l'inauguration du premier bâtiment érigé sur le campus, celui de la Faculté des sciences. Avec la verve légendaire de son illustre personnage, il a clamé : «Bien que je sois célibataire, j'avais l'impression, en venant à l'Université de Sherbrooke pour assister à cette brillante cérémonie, de venir voir un enfant. Un enfant brillant et prometteur, un enfant dont la fécondité et dont les oeuvres ajouteront beaucoup plus à l'excellente réputation de la province de Québec.»

Pour sa part, le comédien Pierre Gobeil personnifiait Mgr Georges Cabana lors de cette reconstitution costumée de l'inauguration : «Hier, c'était la bénédiction d'une construction monumentale, et aujourd'hui déjà l'inauguration des bâtiments de la jeune et dynamique Faculté des sciences. Tout cela ne tient-il pas du merveilleux et de l'extraordinaire? Rien d'étonnant alors que l'Université donne aujourd'hui l'exemple d'une audace et d'une hardiesse qui sont une sagesse véritable.» Pierre Gobeil a cité l'archevêque avec d'autant plus d'émotion qu'il l'a côtoyé au Séminaire Saint-Charles-Borromée d'où est issue l'Université.

Le premier doyen, Armand Crépeau, dont le rôle était tenu par le professeur retraité Serge Malouin, tenait à l'époque un discours qui n'a pas pris une ride : «Dans tous les domaines de l'activité économique, même dans celui des affaires, on reconnaît aujourd'hui la nécessité d'une formation scientifique. Alors ceux d'entre vous qui avez des jeunes qui se cherchent un état de vie, n'hésitez pas, s'ils ont quelques aptitudes pour les sciences, à les diriger du côté de notre Faculté des sciences. Nous en prendrons soin.»

Les organisateurs de la commémoration ont voulu rappeler le plus fidèlement possible l'esprit de l'époque en tenant la cérémonie dans le même auditorium de la Faculté des sciences que le dimanche 27 octobre 1957. Plus de 300 invités ont manifesté leur intérêt pour leur faculté en assistant à la représentation d'un autre siècle. À l'époque, parmi les personnalités présentes, on remarquait le ministre des Terres et Forêts et député de Sherbrooke John-S. Bourque, le maire de la ville Armand Nadeau, le délégué apostolique du Canada, Giovanni Panico, le recteur Mgr Irenée Pinard, le frère Théode et, sur la scène, le chancelier de l'Université, Mgr Georges Cabana, le doyen de la Faculté des sciences, Armand Crépeau, et le premier ministre du Québec, Maurice Duplessis.

Une progression rapide

En 1954, la Faculté des sciences comprenait deux branches principales, soit l'École de génie et l'École des sciences expérimentales. Les besoins en formation scientifique étant importants en région, elle a rapidement pris de l'expansion. En 1967, 13 ans seulement après sa fondation, devant la hausse du nombre d'étudiants et les besoins croissants de la recherche, les deux branches ont été séparées pour permettre la création de la Faculté des sciences et de la Faculté des sciences appliquées, aujourd'hui la Faculté de génie.

Au moment de fêter leur 50e anniversaire, les deux facultés connaissent un essor prodigieux. La Faculté des sciences s'apprête à construire le Pavillon des sciences de la vie, un carrefour scientifique dont le cœur sera constitué par le Département de biologie et où collaboreront cinq facultés pour former annuellement 200 titulaires de baccalauréats, 60 de maîtrises et 25 de doctorats pour les industries pharmaceutique, biotechnologique et géomatique.

Pour sa part, la Faculté de génie vient d'inaugurer un nouveau complexe de recherche et d'enseignement construit et aménagé au coût de 26,3 millions de dollars. Le nouveau pavillon abrite des salles de classe ainsi que les bureaux et une vingtaine de laboratoires de recherche. Il est à noter que ces investissements sont 57 fois plus élevés que la subvention originale consentie par le premier ministre Duplessis!

 


«L'éducation, c'est un capital qui ne se perd pas, qui est donné à tous les jeunes qui veulent l'avoir, et qui grandit en proportion du travail des jeunes», a déclaré Maurice Duplessis, qui faisait une brève apparition à l'UdeS grâce à Jean Lapointe.

 

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