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Liaison, 20 mai 2004

 

 

Paul Deshaies, doyen de la Faculté d'éducation physique et sportive, et Olivier Girondier, président de l'Association des éducateurs et éducatrices physiques de l'Estrie.

Photo SSF : Roger Lafontaine

 


Éducation physique dans les écoles

150 minutes par semaine

CATHERINE LABRECQUE

Un minimum de 150 minutes obligatoires d'éducation physique et à la santé par semaine dans les écoles du Québec, c'est ce que demandent pour le bien de la société l'Association des éducateurs et éducatrices physiques de l'Estrie (AEEPE) et un regroupement universitaire en éducation physique. Cette recommandation a été lancée le 19 mai en vidéoconférence de presse simultanément depuis l'Université de Sherbrooke, l'Université de Montréal et l'Université Laval.

Depuis quelques années, le pourcentage de jeunes Canadiens inactifs augmente. En outre, de plus en plus de recherches, autant ici qu'à travers le monde, démontrent les bienfaits de la pratique régulière d'activités physiques et sportives. Malgré cela, le temps alloué à cette matière diminue dans certaines écoles de la province.

«Il est urgent et nécessaire que le gouvernement du Québec règle une fois pour toutes la question du temps alloué à l'éducation physique et à la santé dans les écoles. Un minimum de 150 minutes par semaine doit être obligatoire pour que nos jeunes puissent acquérir à la fois des compétences qui leur permettront de pratiquer des activités physiques et sportives durant toute leur vie et de saines habitudes de vie. Les Québécoises et Québécois y gagneront d'abord individuellement en étant en meilleure santé et en menant une vie mieux équilibrée, et collectivement en diminuant les coûts du système de santé», indique Olivier Girondier, président de l'AEEPE.

Depuis plus de 40 ans, l'éducation physique existe comme discipline à part entière dans les programmes des universités et fait partie des matières enseignées dans les écoles. Les recherches prouvent que l'activité physique améliore la condition physique et prévient l'apparition des maladies cardiaques, du diabète non insulinodépendant, du surpoids et de l'obésité. Elle offre aussi certains bénéfices sociaux et psychologiques comme la réduction des comportements violents et délinquants, l'amélioration de l'estime de soi, le maintien, voire l'amélioration, du rendement scolaire, même si moins de temps est accordé à l'étude des autres matières scolaires.

«L'éducation physique et à la santé dans les écoles constitue un moyen de lutte pour la santé, d'autant plus que l'école est le seul endroit où la presque totalité des jeunes Québécois peut être touchée, quel que soit leur milieu familial et socioéconomique. Le système de santé québécois doit s'orienter vers le préventif plutôt que vers le curatif à tout prix», souligne Olivier Girondier.

En 1998-1999, plus d'un tiers (37 %) des jeunes Canadiens âgés de 2 à 11 ans faisaient de l'embonpoint, et la moitié (18 %) d'entre eux étaient considérés comme obèses. Au Québec, en 1999, environ 15 % des garçons et des filles de 9 à 16 ans présentaient un excès de poids (embonpoint ou obésité). En 1998-1999, 58 % des jeunes Canadiens de 12 à 19 ans étaient physiquement inactifs. En outre, pas moins de 84 % n'étaient probablement pas suffisamment actifs pour répondre aux lignes directrices internationales en matière de développement et de croissance optimale. Environ 74 % des Québécois et Québécoises de 15 ans et plus ne sont pas suffisamment actifs pour en retirer des bénéfices importants pour leur condition physique et leur santé.

Les maires de Québec et de Sherbrooke, Jean-Paul L'Allier et Jean Perrault, et Michel Prescott, vice-président du comité exécutif de la ville de Montréal, participaient à la conférence de presse, ainsi que l'auteur Paul Ohl, le président des médecins omnipraticiens du Québec, Renald Dutil, Louise Mainville, de la Commission scolaire de Montréal, et le doyen de la Faculté d'éducation physique et sportive de l'UdeS, Paul Deshaies.

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