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Liaison, 29 avril 2004
Un pouvoir d'attraction sans précédent
Au moment de lancer le Plan d'action stratégique 2001-2005 (PAS) à
l'automne 2002, le projet paraissait ambitieux. Doter l'Université d'une
réputation de premier calibre parmi les meilleures universités au monde en
accroissant son pouvoir d'attraction, son rayonnement, ses partenariats de
choix et le sentiment d'appartenance de tous les membres de la communauté,
le défi était de taille. Or, voilà qu'après deux ans seulement, les
réalisations foisonnent et la mise en œuvre du PAS va bon train. Afin de
faire le point sur l'état d'avancement du Plan, Liaison propose un bilan
des actions réalisées à ce jour notamment, dans ce numéro-ci, celles
menées dans le cadre des six premières stratégies de l'Orientation 1 :
Accroissement notable du pouvoir d'attraction.
CHARLES VINCENT
À l'Université de Sherbrooke, les facultés se consacrent à la formation
ouverte, à la promotion du savoir critique et à la quête de nouvelles
connaissances par l'enseignement, la recherche, la création et
l'engagement social. Elles comptent attirer les étudiantes et étudiants
les plus prometteurs en leur offrant d'excellentes conditions d'étude, de
travail et de recherche. Avec les efforts déployés dans le cadre du PAS,
leur pouvoir d'attraction a connu une croissance phénoménale, comme en
font foi l'augmentation de la qualité des candidatures à l'admission, du
nombre des personnes inscrites aux études supérieures et du nombre de
candidats à l'admission pour qui l'UdeS est le premier choix. Plus que
jamais, l'Université de Sherbrooke est reconnue pour offrir des programmes
et un enseignement de qualité, pour assurer le succès de ses étudiantes et
étudiants et pour offrir une solide formation pratique.
Pouvoir d'attraction
Plusieurs actions ont été posées au fil des trois dernières années afin
d'accroître le pouvoir d'attraction de l'Université. L'équipe du
recrutement, en collaboration avec les facultés, a multiplié les
événements visant à mieux faire connaître l'Université de Sherbrooke.
Chaque année, elle assure une présence dans plusieurs salons de
l'éducation et organise une Journée portes ouvertes, une visite guidée et
une journée d'accueil, trois activités fort courues par la future
population étudiante. «Tous ces événements correspondent aux besoins
spécifiques des futurs étudiants et étudiantes et sont programmés en
fonction d'une analyse du processus de sélection que vivent les
collégiens», explique la registraire France Myette, de qui relève l'équipe
du recrutement. Par ailleurs, le site du Bureau de la registraire a
également été revu de manière à permettre l'envoi de demandes d'admission
en ligne et à rendre plus efficace la recherche d'information sur les
programmes et services offerts à l'Université.
Aux études supérieures, la capacité d'accueil s'est largement accrue.
En effet, le quart du corps professoral en fonction aujourd'hui a été
embauché depuis le 1er juin 2001. Pour s'entourer d'étudiantes et
d'étudiants aux cycles supérieurs, ces professeures et professeurs peuvent
compter sur les efforts publicitaires déployés par le Service des
communications et sur le Service de la recherche et de la création (SRC).
Ce dernier a organisé des activités destinées aux étudiantes et étudiants
des études supérieures, comme des conférences sur l'encadrement, les
étapes d'une recherche ou la protection de la propriété intellectuelle, et
produit plusieurs guides visant à réduire la durée des études et
promouvoir les études supérieures chez les étudiants de premier cycle. Le
SRC tient également chaque année une Journée de la recherche et des midis
promotion des études supérieures.
Visiblement, tous ces efforts ont porté fruit. Entre 2000 et 2003,
l'Université a enregistré une croissance de 13,21 % du nombre de demandes
d'admission – l'objectif pour 2005 est de 15 %. Pour la même période, on
enregistre une augmentation de 0,76 de la Cote de rendement collégial
moyenne pour les programmes à capacité d'accueil limitée – l'objectif
pour 2005 est de 1,0. À l'automne 2003, l'effectif étudiant aux cycles
supérieurs était en hausse de 19,83 % par rapport à l'an 2000, soit déjà
4,83 % de plus que l'objectif fixé pour 2005. Pour le seul troisième
cycle, la cible de 40 % d'accroissement a déjà été dépassée de 2,17 %.
Finalement, le taux d'inscription des candidats admis a déjà augmenté de
9,1 % au bac, alors que l'objectif est de 15 %.
Au-delà de ces chiffres, l'étude réalisée l'automne dernier par les
firmes Uthink et The Strategic Counsel a révélé la très grande
satisfaction des étudiantes et étudiants à l'endroit de l'Université de
Sherbrooke. Publiée par The Globe and Mail, l'étude accorde à l'UdeS la
meilleure cote au Canada. Un résultat exceptionnel qui s'explique, selon
l'étude, par la qualité des relations professeurs-étudiants, la petite
taille de ses classes, l'atmosphère unique de camaraderie, le régime
coopératif de stages et la qualité des services qu'elle offre aux
étudiantes et étudiants.
Des programmes et un enseignement de qualité
En décembre 2000, l'Université adoptait une nouvelle politique
d'évaluation périodique des programmes qui «remplit aujourd'hui ses
promesses», comme le souligne le responsable du secrétariat de
l'évaluation périodique des programmes, André Normandeau. «On est en
pleine vitesse de croisière, précise-t-il. Une trentaine d'opérations sont
en cours alors qu'une dizaine sont déjà terminées. L'évaluation périodique
constitue une excellente façon, pour les équipes professorales, de
maintenir le dynamisme nécessaire à l'évolution des programmes d'études.»
Au cours des derniers mois, l'Université a également créé plusieurs
nouveaux programmes, dont un doctorat en gérontologie, une maîtrise et un
doctorat en immunologie et des baccalauréats en géomatique appliquée à
l'environnement et en génie biotechnologique. De nombreux baccalauréats
ont également été réorganisés, comme ceux de biologie et de chimie. Des
transformations qui manifestent la préoccupation des facultés de
s'inscrire dans la foulée du PAS, notamment la stratégie 1.5 qui vise à
bien arrimer les programmes aux besoins de la société et la stratégie 1.2
qui cherche à favoriser la correspondance entre la formation et les
besoins du marché.
Assurer le succès étudiant
Depuis l'entrée en vigueur du PAS, plusieurs actions ont été
entreprises pour assurer le succès étudiant. Un cours de deux crédits
baptisé Réussir à l'Université est offert, en collaboration avec les
facultés, depuis trois ans aux nouveaux étudiants et étudiantes qui en
font la demande. «Il vise notamment à favoriser une meilleure adaptation,
faciliter les relations avec les collègues, améliorer les connaissances de
leur milieu et, accessoirement, inciter les étudiants à s'impliquer dans
les activités qui font la richesse de la vie universitaire», indique
Michel Roy, des Services à la vie étudiante (SVÉ). L'équipe des SVÉ offre
également divers outils, tel un livre intitulé L'Université : une fois
entré, comment s'en sortir? Autant d'actions qui ont pour but d'aider les
étudiantes et étudiants à bien s'orienter, mieux comprendre la culture
universitaire, concilier travail, études, loisirs et famille et de
trouver, au besoin, les ressources financières adéquates. Aussi, les SVÉ
planchent actuellement sur un programme très ambitieux qui englobera
toutes ces matières. Le programme fera l'objet d'une annonce sous peu.
Le leadership en formation pratique
Afin de «faire reconnaître davantage le leadership de l'Université en
matière de formation pratique» (stratégie 1.4), le Service des stages et
du placement (SSP) s'est doté d'un plan de communication. Ce plan vise
dans un premier temps à faire connaître le régime coopératif auprès des
futurs employeurs. Des outils promotionnels ont été conçus pour mieux
situer les stages par rapport à ce qui se fait ailleurs. Ils mettent
notamment en valeur le fait que Sherbrooke est la seule université
québécoise à offrir des programmes d'études en régime coopératif agréés
par l'Association canadienne de l'enseignement coopératif, et que
l'embauche de stagiaires est un excellent moyen d'assurer la relève dans
une entreprise. Ces divers outils seront distribués sous peu dans toutes
les régions du Québec.
Toujours dans le même esprit, le régime coopératif a été étendu à de
nouveaux programmes. Les nouveaux programmes de baccalauréat en droit, en
génie biotechnologique et en imagerie multimédia, de même que le nouveau
cheminement en traduction, sont venus s'ajouter aux programmes du régime
coopératif, ce qui porte actuellement leur nombre à 30. Également, afin de
favoriser le transfert des acquis des stages vers ces différents
programmes, le SSP rend maintenant accessibles les rapports de stages des
étudiantes et étudiants aux directrices et directeurs de programmes qui en
font la demande. «Les directeurs peuvent ainsi évaluer les tendances des
milieux de travail et prendre contact avec le vécu des étudiants
stagiaires», indique le directeur du SSP, Renald Mercier. D'autres
initiatives sont en chantier pour valoriser les meilleurs rapports de
stage afin de permettre aux étudiantes et étudiants de profiter encore
mieux de leur expérience du marché du travail lors de leur retour à la
faculté.
Dans le prochain numéro,
la suite des stratégies
de l'Orientation 1 |
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