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Liaison, 29 avril 2004
Simulation des Nations unies
L'UdeS à la conquête de New York grâce à l'Afghanistan!
JULIE LISI
Représentant l'Afghanistan, la délégation de l'Université de Sherbrooke
au National Model United Nations est revenue fière et enrichie de sa
semaine de rêve à New York, du 4 au 11 avril. Quelque 14 étudiants de
l'Université ont ainsi participé à la simulation des Nations Unies.
En septembre, j'ai pris la meilleure décision de mon bac. J'ai décidé
de participer à la Simulation des Nations Unies pendant une semaine
complète à New York. Depuis septembre, avec 13 autres étudiants, je me
suis préparée pour cette expérience unique. Nous avons participé à des
exercices de simulation. Bill Graham, ministre des Affaires étrangères du
Canada, et Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales
du Québec, sont venus nous rendre visite à la simulation québécoise. Lors
de la simulation canadienne, qui s'est déroulée à Ottawa au début du mois
de mars, cinq des douze participants de Sherbrooke ont reçu des honneurs,
dont deux pour les meilleurs délégués.
Début des négos
Nous sommes partis le matin du 4 avril pour New York. Durant le trajet
en train, j'ai amplement eu le temps de réviser mes notes sur la position
de l'Afghanistan concernant les sujets que j'allais débattre dans mon
comité. Puis, enfin, nous étions à New York! Quelle sensation! Le 5 avril,
nous avons été reçus par la Mission permanente du Canada aux Nations
Unies, où il y avait Allan Rock, représentant permanent du Canada à l'ONU.
Le mardi après-midi, après une visite à la Délégation du Québec à New
York, nous avons pris la direction du siège des Nations Unies pour les
cérémonies d'ouverture. Que de fébrilité! Notre but ultime : l'Assemblée
générale des Nations Unies, là où le monde entier discute ensemble! Après
quelques caucus où les négociations ont déjà commencé, nos sujets
prioritaires par rapport à la position de l'Afghanistan sont passés au
premier vote.
Le mercredi 7 avril, les négos ont commencé. Question de prendre de
l'avance, nous nous sommes réunis, quelques pays de l'Asie et moi-même,
afin de commencer au plus vite la rédaction de nos projets de résolutions.
Puis est arrivé le fameux hell Thursday : négos de 8 h 30 à 22 h! Pour ma
part, le jeudi matin a été très productif avec la rédaction finale du
document. Pour pouvoir soumettre nos projets à la direction, il fallait
maintenant trouver un minimum de 35 signatures. C'est une démarche parfois
longue et laborieuse où, pour chacun des pays consultés, il faut
expliquer, faire lire et convaincre de signer notre document. Finalement,
nous avons soumis notre projet de résolutions et la longue attente de
l'approbation a alors commencé.
Voter les résolutions
Le vendredi, la journée a été beaucoup plus ardue pour la plupart.
Plusieurs équipes ont été forcées de se regrouper. La tâche était ainsi
vraiment difficile : au lieu de travailler à une vingtaine, nous nous
retrouvions à plus de 40, où des pays non compatibles étaient forcés de
discuter ensemble! Puis, les procédures de vote ont commencé. La majorité
des projets de résolutions soumis ont été acceptés comme c'est l'habitude
à la véritable Assemblée générale où on accepte 75 % des résolutions.
Le samedi, tout le monde s'est déplacé de nouveau au siège des Nations
Unies pour voter toutes les résolutions de tous les comités dans
l'enceinte même de l'Assemblée générale des Nations Unies. Après les
cérémonies de clôture, la délégation sherbrookoise était très fière de sa
performance. Avec l'une des plus petites délégations à New York, l'UdeS a
toujours su se tenir au centre des négos.
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