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Liaison, 29 avril 2004

La croissance fulgurante de la recherche

ROBIN RENAUD

En octobre 1960, le trésorier de l'Université, l'abbé Paul Gilmore, a reçu dans son courrier un chèque de 1000 $ émis au nom de l'Université et de Jean-Marc Lalancette. D'un ton sévère, l'abbé Gilmore appela aussitôt le professeur de chimie. «Il se demandait bien qu'est-ce que c'était que ce chèque, raconte Jean-Marc Lalancette. «Une bonne nouvelle», lui ai-je répondu. Je venais de recevoir la première subvention du Conseil national de recherches du Canada à être versée à l'Université. Il m'a demandé si ce genre d'histoire allait se répéter souvent. Je lui ai fait savoir que j'espérais bien que oui!» Le vice-recteur chargea sa secrétaire de créer une procédure pour traiter les dossiers de subventions. L'ancêtre du Bureau de la recherche est ainsi né!

Depuis cette anecdote, les activités de recherche de l'Université ont connu une croissance et un rayonnement phénoménal. La recherche en sciences, en génie et en médecine a certes permis à l'Université de bâtir sa réputation, mais les autres facultés ont aussi grandement contribué à l'élargir. À la Faculté des arts, on a vu naître, par exemple, le Centre de recherche en aménagement régional en 1970 et le Centre d'études en économie coopérative en 1973. Des recherches en psychopédagogie ont suivi à la Faculté des sciences de l'éducation tandis que la Faculté d'administration implantait en 1969 l'Institut de recherche et de perfectionnement en administration.

Bref, comme le souligne le professeur à la retraite Antoine Sirois : «La fondation d'organismes subventionnaires comme le FCAR, le FCAC et d'autres organismes fédéraux ont dynamisé grandement les activités de recherche. Au début, les travaux étaient surtout individuels, mais avec le temps, les activités ont nécessité la formation d'équipes de chercheurs. C'est ainsi que les études supérieures se sont développées.»

Une politique de brevets enviée

Dès la fin des années 1960, la question de la propriété intellectuelle devint importante, particulièrement pour les chercheurs en sciences et en génie. «La politique de brevets de l'Université a été mise en place à partir d'un cas d'espèce. La recherche qui se prêtait à des applications industrielles nécessitait des brevets qui protégeaient les droits des inventeurs et permettait la commercialisation dans un contexte sain et clair. Le principe prévoyait que l'Université assume les coûts de la prise de brevets et partage ensuite les recettes avec les inventeurs. L'Université a été la première à adopter pareil modèle et a eu beaucoup d'imitateurs par la suite», résume l'ex-doyen de la Faculté des sciences, Jean-Marc Lalancette. Depuis l'implantation de cette politique, tout près de 300 brevets ont été obtenus par l'Université et ses chercheuses et chercheurs, et ont permis de générer des revenus de 16 M $ en 2001-2002.

En 1986, l'Université innovait à nouveau avec la mise sur pied de son Bureau de liaison entreprises-Université. Le BLEU allait avoir pour mandat de valoriser les travaux de recherche ayant un potentiel commercial. Cela s'est traduit, notamment, par la création d'entreprises dédiées à commercialiser des inventions faites par des chercheuses et chercheurs universitaires sherbrookois. De par l'excellence de la recherche qui s'y fait, l'Université trône au sommet des institutions canadiennes pour son ratio redevances-fonds de recherche. Pas mal pour une jeune université!


Sur cette photo datant des années 1960, un
étudiant-chercheur effectue une manipulation sous atmosphère contrôlée dans le cadre de travaux en chimie.


En 1968, Pierre Deslongchamps pose en compagnie
des doctorants Yvon Lambert et Pierre Bélanger.
Le professeur fait remarquer qu’à cette époque,
on manipulait de l’éther la cigarette au bec.
Heureusement, les choses ont bien changé aujourd’hui...

...


Le professeur Jean-Marie Cliche est à faire
une mesure de chromatographie en phase
gazeuse dans son bureau, en 1964.

 


En 1990, l'étude de la mécanique des roches
est rendue possible grâce à cette presse triaxale
rigide liée à un système d'acquisition de données.


Le chercheur Pierre Saint-Jean manipule un appareil
à électrophorèse en vue de l'identification de
protéines dans des sécrétions micro-vésiculaires.

 


Dans les années 1960, l'ingénieur électrique
Jean-Paul Champagne devant des commutateurs
de distribution électrique d'un laboratoire
situé au sous-sol de la Faculté des sciences.

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