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Liaison, 8 avril 2004 

Nouveauté livre

Critique invitée : JosÉ-Anne Duplessis
Technicienne à l'édition

Stéphane Dompierre, Un petit pas pour l'homme, Québec Amérique, 227 p.

Un petit pas pour l'homme… un grand pas pour l'humanité. Phrase célèbre déclarée par les Américains lorsque l'homme a posé le premier pas sur la lune. C'est à cet instant même que le personnage de ce roman fut conçu, selon les dires de sa mère. Cette histoire nous fait vivre une réalité bien actuelle de cette génération, celle de Daniel, jeune homme de 30 ans vivant dans le quartier du Plateau Mont-Royal.

C'est un petit roman de style narratif, très urbain et humoristique, qui nous fait vivre les états d'âme d'un jeune adulte qui refuse de grandir, de s'engager. En fait, c'est un peu le journal de Bridget Jones avec un regard masculin. Le personnage de Daniel prend toute la place, mais autour de lui gravitent des personnages qui partagent une partie de sa vie et qui se posent les mêmes questions, ses amis, ses collègues de travail qui sont toutes féminines. Il tombera amoureux de l'une d'elles.

L'histoire commence quand Daniel, disquaire dans une boutique, quitte Sophie après six ans de vie commune. Peur des responsabilités, pas encore prêt à avoir des enfants, peur de grandir, de devenir adulte, trouvant leur relation routinière.

On suivra le personnage à travers les cinq phases qui sont enclenchées lors du retour au célibat. Au début, c'est l'extrême confiance en sa puissance sexuelle, prêt a baiser toutes les filles qui lui passent sous les yeux, se pensant en plein contrôle. Après quelques tentatives désastreuses auprès des filles qui croisent son chemin, il chute dans la déprime, phase au cours de laquelle l'individu ne sort de chez lui que pour son travail, seul un verre de whisky est réconfortant. Puis il se relève, recommence à sortir, il revient à la vie prudemment. C'est aussi pendant cette phase qu'on a la tentation de rappeler son ex, question de faire un rapprochement. Mais Daniel évite de tomber dans le panneau. S'enchaîne la phase quatre, la plus longue, où Daniel réapprend à vivre avec lui-même et à apprécier chaque petit moment. Il retrouve son assurance. Et pour boucler la boucle, il se remet à la recherche de l'âme sœur, en croyant éviter les erreurs de sa dernière relation. Il tombe amoureux d'une employée de la boutique.

L'auteur, Stéphane Dompierre, dont c'est le premier roman, fait partie de cette génération. En lisant sur lui, on s'aperçoit que ce roman est inspiré de sa vie. On pourrait même penser que c'est une autobiographie, mais de ce qu'il nous dit, tout ce qu'il a en commun avec le personnage, c'est son âge et le quartier où il habite.

Avec le printemps qui s'installe, le soleil des derniers jours, c'est un beau petit roman à lire un dimanche après-midi au bord de la piscine.

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