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Liaison, 18 mars 2004

 

 

Marie-Hélène Lacroix et Jean-Marie Bergeron.

 


Protection de l'environnement

L'heure est au changement de garde

L'Association de la maîtrise en environnement (AMEUS) a tenu son colloque annuel à l'Hôtel Chéribourg, le 12 mars. Afin de souligner les 30 ans du programme de maîtrise en environnement, les étudiantes et étudiants du comité organisateur avaient choisi comme thème «30 ans de progrès en environnement : que nous réserve l'avenir?». Une quinzaine de conférenciers ont entretenu les quelque 250 participantes et participants sur des sujets aussi variés que le développement durable, la mondialisation, l'urbanisation, les études environnementales, la place du citoyen dans les décisions environnementales et l'apport des groupes environnementaux. La thématique retenue appelait des bilans. Et, à ce sujet, un constat s'est imposé d'emblée : l'heure est au changement de garde.

CHARLES VINCENT 

L'AMEUS avait invité Jean-Marie Bergeron à prononcer le mot d'ouverture. Ex-directeur du programme de la maîtrise en environnement et du Centre universitaire de formation en environnement, le professeur Bergeron a immédiatement placé la question générationnelle au cœur des échanges. «J'appartiens à la génération qui la première s'est attaquée aux problèmes environnementaux, a-t-il constaté. Nous avons créé les services, les ministères, les lois, les normes, et même les centres de formation en environnement. Nous avons surmonté deux crises financières majeures, connu l'ère de la déréglementation et celle, plus récente, de la mondialisation. Il est temps aujourd'hui de passer le témoin à la nouvelle génération.»

Étudiante à la maîtrise en environnement, la coordonnatrice du colloque, Marie-Hélène Lacroix, appartient à cette nouvelle génération de défenseurs des causes environnementales. Pour elle, il faut saisir la balle au bond et redoubler les efforts afin que les enjeux environnementaux soient davantage intégrés dans le quotidien des gens. «Il faut faire en sorte que les questions environnementales soient introduites beaucoup plus tôt dans leur vie, précise-t-elle. Et, en ce sens, il faut commencer par les enfants. Je suis d'avis que tout passe par la sensibilisation, l'éducation.» Marie-Hélène ne voit pas d'opposition entre la génération précédente et la sienne. «Il reste encore des choses à améliorer, avoue-t-elle, mais c'est à nous de continuer le travail.»

Une vision partagée par Jean-Marie Bergeron, qui reconnaît que sa génération n'a pas réglé tous les problèmes : «On a essayé beaucoup de choses, certaines bonnes, d'autres moins. Au tour maintenant des jeunes de s'approprier les dossiers.» Selon lui, la lutte doit maintenant être menée dans une logique de développement durable, plus précisément à travers des thématiques comme celle de l'équité sociale, intergénérationnelle et économique. À son avis, plusieurs dossiers chauds attendent déjà les jeunes environnementalistes. Par exemple, celui de la question énergétique cristallisée au Québec dans le débat entourant la création de la centrale thermique du Suroît.

Le colloque de l'AMEUS attire chaque année près de 250 participants, ce qui en fait l'un des plus importants événements dans le domaine de l'environnement au Québec. Il est l'occasion pour les participants de s'informer de ce que font leurs collègues dans leurs milieux respectifs, mais aussi une chance en or pour les étudiantes et étudiants de la maîtrise en environnement de se faire un réseau de contacts. «Plusieurs d'entre eux se voient offrir des stages ou même des emplois, explique Michel Montpetit, directeur du Centre universitaire de formation en environnement.

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