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Liaison, 18 mars 2004

Chronique du 50e

L'innovation technologique au service
du savoir dans les bibliothèques 

Robin Renaud

Au cours de la première décennie d'existence de l'Université, on trouvait dans les différentes facultés quelques bibliothèques fonctionnant de manière relativement autonome. En 1964, ces bibliothèques ont été intégrées en un seul réseau et l'Université a inauguré sa Bibliothèque générale au Pavillon central. Aménagée dans un local de 45 000 pieds carrés sur trois paliers, cette nouvelle bibliothèque a accueilli quelques mois plus tard les volumes et périodiques des facultés des Arts, de Commerce et des Sciences de l'éducation. Cependant, les facultés des Sciences, de Droit et de Médecine ont conservé chacune leur propre bibliothèque.

Puisque Sherbrooke était une jeune université, elle a dû prendre les bouchées doubles pour étoffer les collections de ses bibliothèques, confie Guy Cloutier, bibliothécaire à compter de 1967, puis directeur du Service des bibliothèques de 1976 à 1990. «Les collections se sont développées notamment grâce à l'augmentation significative des budgets à la fin des années 1960 et au début des années 1970. On a pu acquérir des collections privées en bloc. Par exemple, nous avons acheté la collection de Mgr Chartier, un ancien vice-recteur de l'Université de Montréal originaire de Sherbrooke, qui était spécialiste de la littérature canadienne.»

Guy Cloutier estime que les bibliothèques de l'UdeS se sont également démarquées par l'implantation de nombreuses innovations technologiques. «Dès les années 1972-1973, l'Université a été la première au pays et la deuxième en Amérique à acquérir un système de codes à barres pour gérer le prêt et la circulation des volumes. Tout ça à une époque où on ne voyait même pas encore ces systèmes dans les marchés d'alimentation.»

Vers la fin des années 1970, les avantages du prêt automatisé ont convaincu l'administration des bibliothèques d'informatiser l'ensemble des activités, incluant le catalogage des documents. Les usagers n'avaient plus à faire de fastidieuses recherches à partir de fiches cartonnées; la recherche au catalogue se faisait alors grâce à un système de microfilms. En 1987, le catalogue en ligne Sibus devenait accessible à l'ensemble des usagers grâce à des terminaux informatiques.

Passer au salon

Dans les années 1960 et 1970, la Bibliothèque générale était dotée d'un salon d'études qui a laissé de bons souvenirs à certains abonnés qui l'ont fréquenté. «Il y avait à cet endroit de grandes baies vitrées qui offraient une vue magnifique. Aussi, il était possible d'écouter les disques de la collection de la bibliothèque, grâce au service d'un technicien qui fournissait des casques d'écoute», se rappelle Guy Laperrière, professeur d'histoire.

De son côté, Benoît Garneau étudiait encore au Séminaire de Sherbrooke quand il a pris contact avec la Bibliothèque générale au milieu des années 1960 : «C'était le nec plus ultra de venir étudier à l'Université. C'était très mythique d'accéder au savoir dans cette grande bibliothèque. On y passait de longues fins de semaine et on se prenait au sérieux. De plus, au salon d'études, on pouvait fumer et rencontrer des filles, deux choses évidemment impossibles au Séminaire!»

Si le salon d'études est aujourd'hui le vague souvenir d'une époque révolue, la mise sur pied du Carrefour de l'information au tournant de l'an 2000 témoigne de l'évolution constante des services offerts à la communauté universitaire.


La première bibliothèque du Campus principal
fut celle de la Faculté des sciences.

 

 


Le secteur des périodiques au dernier étage de la Bibliothèque générale lors de son ouverture en 1964. Aujourd'hui, le Service des bibliothèques compte pas moins de 6000 abonnements à des périodiques.

 


Les étudiants sont nombreux à profiter
de la quiétude des bibliothèques
pour mener leurs travaux.

 


Dans les années 1990, les banques de
données numériques constituaient
une nouvelle évolution technologique
qui permettait souvent d'accélérer
les recherches. Lucie Gendron
et Diane Quirion s'apprêtent à effectuer
une recherche à partir d'un cédérom.

 


Dans les années 1990, les banques de données numériques constituaient une nouvelle évolution technologique qui permettait souvent d'accélérer
les recherches. Daniel Beaulieu, Chantale Blais
et Gilles Saint-Pierre s'apprêtent à effectuer
une recherche dans la base de données Megatips.

 


Le catalogue Sibus est mis en service
à compter de 1987. À partir de terminaux
informatiques, les usagers peuvent effectuer
des recherches par mots clés
pour trouver leurs documents.


En 1975, avant l'avènement des magnétoscopes
et des documents audiovisuels sur cassettes,
les bibliothèques comptaient une importante
collection de films sur bobines.
 


Les systèmes à microfilms ont été
d'une grande utilité pour le stockage
de nombreux documents
à compter des années 1970.


Dans les années 1970, étudiants et professeurs
peuvent profiter d'un salon d'études où il est
possible d'écouter des disques de la collection
de la Bibliothèque générale. Dans les années
1990, cette collection a été transférée
à la Bibliothèque de l'École de musique.

 

 

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