Liaison, 4 mars 2004
À la recherche des cyberféministes
Chroniqueur : BRUNO LEVESQUE, édimestre
Le 8 mars 1975, l'Organisation des Nations Unies a commencé à observer
la Journée internationale des femmes. Les médias n'en parlent plus
autant... Le magazine la Vie en rose est devenu un document historique...
Après 30 journées de la femme, le 8 mars a-t-il encore un sens? Lequel? Et
pour qui?
Il suffit de taper les mots «féministe» et «féminisme» dans un moteur
de recherche pour être convaincu que la cause des femmes et la lutte pour
mettre fin aux injustices dont elles sont l'objet intéressent beaucoup de
monde.
Au Québec, le site Net femmes (http://netfemmes.cdeacf.ca),
conçu par le Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la
condition féminine, offre de l'information à ce sujet : lutte à la
pauvreté, pacifisme, santé, équité à l'emploi, etc. Le site offre aussi
des forums de discussions et un calendrier des événements à venir :
rencontres, manifestations, colloques, séminaires, conférences.
Le site de la Fédération des femmes du Québec (www.ffq.qc.ca),
en plus de donner tous les détails à propos de la manifestation nationale
qui se déroulera à Montréal le 7 mars, offre aussi de l'information sur
maints dossiers qui intéressent les femmes : Zone de libre-échange des
Amériques, réforme du mode de scrutin, jeunesse et féminisme, etc.
Plus modeste dans sa facture, mais riche en information, le
site Sisyphe : Un regard féministe sur le monde (http://sisyphe.org)
présente des articles sur la condition féminine, la politique, les droits
humains, etc.
Quelques organisations gouvernementales se sont dotées, elles aussi, de
sites Internet dont le contenu est fort pertinent. Je pense notamment au
Conseil du statut de la femme (www.csf.gouv.qc.ca/fr/accueil)
et au Secrétariat à la condition féminine (www.scf.gouv.qc.ca).
Ailleurs dans le monde
Il n'y a pas qu'au Québec que la cause féministe suscite de l'intérêt.
Comme bien des choses, le féminisme s'est mondialisé. Le site sur la
Marche mondiale des femmes (www.marchemondiale.org/fr)
constitue un bel exemple de cette mondialisation. Issue d'une initiative
des femmes québécoises qui avait réuni 850 femmes pour une marche de
revendication de 10 jours placée sous le thème «Du pain et des roses», ce
mouvement regroupe aujourd'hui des femmes de 163 pays et territoires.
Le site Encore féministes! (http://encorefeministes.free.fr)
a lui aussi une vision mondiale du féminisme puisqu'il réunit des femmes
de tous les continents et leur offre de l'information tant en français
qu'en anglais, en espagnol, en allemand ou en néerlandais.
Le site Cybersolidaires (http://cybersolidaires.org)
se situe lui aussi dans cet esprit mondialiste, lui qui fait la promotion
d'une mondialisation solidaire en présentant une somme impressionnante
d'information sur les femmes des Amériques et du monde, en particulier sur
la montée des droites, la violence faite aux femmes, la prostitution et le
travail du sexe, la pandémie du VIH/sida, les Autochtones, les femmes
d'Haïti et d'Afghanistan, ainsi que sur les luttes pour la démocratie et
la paix.
Pour terminer, je vous invite encore une fois à aller visiter le
magnifique site de la Bibliothèque nationale du Canada, qui a conçu une
section appelée Femmes à l'honneur (www.nlc-bnc.ca/femmes/index-f.html)
qui présente des portraits de Canadiennes s'étant illustrées dans divers
domaines. Une occasion de se souvenir des Thérèse Casgrain, Lea Roback et
Idola Saint-Jean.
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