8 juillet 2004 (no 20)
10 juin 2004 (no 19)
20 mai 2004 (no 18)
29 avril 2004 (no 17)
8 avril 2004 (no 16)
18 mars 2004 (no 15)
>4 mars 2004 (no 14)
19 février 2004 (no 13)
4 février 2004 (no 12)
22 janvier 2004 (no 11)
8 janvier 2004 (no 10)
11 décembre 2003 (no 9)
27 novembre 2003 (no 8)
13 novembre 2003 (no 7)
30 octobre 2003 (no 6)
16 octobre 2003 (no 5)
2 octobre 2003 (no 4)
18 septembre 2003 (no 3)
4 septembre 2003 (no 2)
21 août 2003 (no 1)
1993-1994 à 2003-2004

Liaison région

Calendrier des parutions 2004-2005

Liaison sort du campus
Liaison a besoin de vous
Liaison vous rend service
Liaison vous publie
Liaison parle de vous

L'équipe de Liaison
Information sur Liaison
Pour nous joindre


 

 


 

Liaison, 4 mars 2004

Le PAS 2001-2005

Trois ans plus tard

ROBERT DE GRANDPRÉ

Élaboré au terme d'une réflexion approfondie et de consultations, le Plan d'action stratégique 2001-2005 (PAS) est un véritable plan de match pour la communauté universitaire. Il actualise la mission, les valeurs, la vision et le développement de l'UdeS et pose des jalons pour la positionner avantageusement dans la société du savoir.

En cette troisième année du PAS, nous avons demandé à la direction de l'Université de faire le point et de présenter les acteurs de ce chantier collectif qui a changé nos façons de faire. Ce premier article, sous forme d'entrevues, sera suivi d'une série sur l'ensemble des réalisations du PAS.

Martin Buteau, secrétaire général et vice recteur aux ressources informationnelles – Nous avons entrepris le PAS dans un esprit de complémentarité. Les défis transversaux, qui impliquent plusieurs services et souvent l'ensemble des facultés, nous ont amenés à nous parler davantage et à accentuer les échanges entre ces unités et entre les membres de la direction.

Denis Marceau, vice-recteur à l'enseignement – Nous avons développé une synergie nouvelle en instituant la Table des quinze qui réunit régulièrement les doyens, la doyenne et le Comité de direction. Le Comité de direction a complété une première puis entrepris une deuxième tournée de tous les départements pour faire le point sur les préoccupations des professeures et professeurs et sur les perspectives départementales et universitaires afin de consolider la vision de l'Université.

Martin Buteau - Les résultats sont là pour en témoigner. La réputation de l'UdeS n'a jamais été aussi forte, ce qui s'est notamment traduit par une hausse spectaculaire des demandes d'inscription à tous les cycles. Il reste encore des choses à faire, comme améliorer dans la prochaine année l'infrastructure technologique qui permettra à nos étudiantes et étudiants de mieux collaborer entre eux et avec leurs professeures et professeurs. Nous sommes à valider des projets pilotes afin de développer une vision concertée sur les moyens à mettre en place d'ici 2005.

Denis Marceau - Nous sommes très engagés dans une vaste réflexion sur les arrimages DEC-bac au niveau provincial. Nous pourrons définir une orientation institutionnelle d'ici la fin avril. Les structures d'accueil des nouveaux étudiants et étudiantes du premier cycle ont été améliorées pour favoriser une meilleure rétention. Aujourd'hui, ces actions d'intégration portent fruit et les réussites obtenues en biologie et en droit, notamment, en témoignent.

Nous avons balisé des pistes pour assurer la gouvernance interdisciplinaire ou multifacultaire et la qualité des programmes, notamment ceux de maîtrise et de doctorat en gérontologie. Nous avons aussi formé un comité d'usagers et d'usagères du régime coopératif pour améliorer le rapport de stage et l'application de la règle des deux stages.

Bruno-Marie Béchard, recteur - Le PAS n'est pas un plan coulé dans le béton : il s'inscrit dans une démarche qui s'ouvre sur une perspective plus vaste. Il oriente nos actions pour réaliser des objectifs communs. Ainsi, en consacrant chacun une partie de notre énergie et de nos compétences dans le sens de l'intérêt commun, nous arrivons à faire de très grandes choses!

La flexibilité du PAS traduit une volonté de progresser en dépit des obstacles et des résistances qui sont le lot de tout changement. La réalisation des programmes implique des interactions concertées qui passent par l'appropriation du PAS à tous les niveaux, et davantage du bas vers le haut que l'inverse. Tous et chacun sont interpellés pour innover dans leurs façons de résoudre des problèmes humains, relationnels ou structuraux. Il en résulte une cohésion hors du commun : on n'a jamais vu autant de plans d'action facultaires qui s'inspirent du PAS pour réviser les acquis et consolider une vision institutionnelle novatrice et originale.

Edwin Bourget, vice-recteur à la recherche – Le PAS transforme notre manière de travailler ensemble et fait même ressurgir d'autres chantiers. Il nous a permis de créer les conditions d'une interaction fructueuse pour l'avenir.

Jean Desclos, vice-recteur à la communauté universitaire – Nous avons entrepris plusieurs chantiers, notamment sur le harcèlement et la qualité de vie au travail. Notre action initiale, qui était de porter plus d'attention aux personnes, a évolué pour inclure leur milieu de vie. Nous avons commencé à doter les Ressources humaines d'outils de gestion mieux intégrés pour soutenir cette orientation. Une nouvelle cible s'est ajoutée : la concertation travail-famille. Il nous faut aussi développer une culture de présence auprès de nos gens et favoriser davantage la réussite des étudiantes et étudiants.

Edwin Bourget – Le PAS traduit un mode de gestion orienté davantage sur le service et le soutien. Nous offrons un meilleur encadrement pour les nouveaux professeurs qui font de la recherche. Nous avons pris le leadership de plusieurs actions avec des résultats probants en termes d'amélioration des services à la communauté, notamment au Bureau de liaison entreprises-Université (BLEU) et au Service de la recherche et de la création. L'embauche de centaines de nouveaux professeurs au cours des dernières années a entraîné une augmentation de 45 % des contrats de recherche en deux ans. Nous avons aussi enregistré une hausse significative du financement de la recherche : 20 % par année depuis cinq ans!

L'Université s'est faite plus présente à Sherbrooke et dans la région. À preuve : la nomination d'un vice-recteur adjoint à l'action stratégique, Jean-Pierre Bertrand, la fondation d'organismes comme le MSBI pour valoriser les fruits de la recherche, la création d'Alliance Novare avec l'Université Bishop's, la ville de Sherbrooke et les gens d'affaires de la région pour faciliter le démarrage d'entreprises de pointe en technologies.

L'Université participe davantage aux tables de concertation provinciales sur les études supérieures et la recherche. Je participe à une vingtaine de conseils d'administration d'organismes, ce qui favorise le réseautage et les partenariats de recherche pour l'Université.

Le nombre de chaires de recherche est passé de sept en juin 2001, à 38 en février 2004, pour un objectif de 50 en juin 2005. Elles ont un impact majeur sur la recherche et favorisent l'accueil d'étudiantes et d'étudiants des cycles supérieurs et la rédaction des mémoires et des thèses.

Luce Samoisette, rectrice adjointe et vice-rectrice à l'administration - Et pour assurer la recherche, l'enseignement et la qualité de vie étudiante dans la communauté universitaire, il faut du soutien. Le PAS comporte aussi des actions visant à améliorer les infrastructures et les équipements. C'est un travail d'arrière-scène essentiel au bon fonctionnement d'ensemble.

Martin Buteau - Ce n'est pas le premier plan stratégique de l'Université et le passé en a vu d'autres. Mais c'est certainement le premier qui se réalise aussi concrètement. Pour toutes nos actions, c'est devenu un réflexe de se demander comment elles s'inscrivent dans le PAS.

Bruno-Marie Béchard - C'est aussi ce qu'on espérait. Le PAS a l'avantage d'incarner une vision concrète et réalisable du changement qui facilite l'atteinte d'objectifs majeurs. Même si on n'a pas progressé à la même vitesse sur tous les fronts, on est plus avancé qu'on avait prévu au calendrier. Et ça, c'est une bonne mesure de notre engagement collectif envers la nouvelle université que nous sommes à bâtir! Ce qui me réjouit, c'est que les actions du PAS traduisent les valeurs et la riche tradition de l'Université et aussi celles qui lui permettront d'assurer sa pérennité.

Le PAS compte quatre grandes orientations : accroissement notable des partenariats de choix de l'Université, de son pouvoir d'attraction, de son rayonnement et du sentiment d'appartenance des membres de la communauté. Il incorpore les engagements électoraux pris par le recteur dans Ensemble, osons! ainsi que ceux du Contrat de performance, conclu avec le gouvernement québécois, et du Plan stratégique de recherche et d'enseignement adopté en 2000. Pour chaque orientation du PAS, des stratégies, des cibles et des actions ont été établies et des responsabilités ont été identifiées à tous les niveaux de l'institution.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour à la une 

 

LIAISON est une
publication de
l'Université
de Sherbrooke

 

Rédacteur en chef :
Charles Vincent

Local F1-113,
Pavillon J.-S.-Bourque

(819) 821-7388

Liaison@USherbrooke.ca