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Liaison, 4 mars 2004

L'APAPUS célèbre son 30e anniversaire

MARIE-CLAUDE COPPEX

Le 19 février, l'Association du personnel administratif et professionnel (APAPUS) fêtait ses 30 ans d'existence par un somptueux banquet réunissant plus de 250 membres retraités et actifs. Au cours de cet événement, le recteur Bruno-Marie Béchard a souligné l'importante contribution qu'apporte l'APAPUS à la mission de l'Université, qui consiste à «mériter une réputation de premier calibre parmi les meilleures universités du monde». C'est aussi sur le développement et l'intensification du sentiment d'appartenance que se bâtit, selon lui, le rayonnement et le pouvoir d'attraction d'un tel établissement. «L'APAPUS est donc, dans ce domaine, un acteur important pour l'Université», a encore affirmé le recteur.

L'histoire de l'Association, raconte Pierre Gaudette, président de l'APAPUS de 1975 à 1978, commence en 1973, quand l'instigateur du futur syndicat, Philippe Théberge, réagit à un document traitant des relations de travail entre l'Université et les professionnels. Celui-ci constate que les membres d'autres professions, notamment les professeurs, sont protégés par des syndicats. «Pourquoi pas nous?», se dit-il. Avec la collaboration d'André J. Hamel, qui venait d'être nommé directeur général de l'Association des anciens de l'Université, un poste qui relevait des Services des relations publiques, il convoque sur-le-champ une rencontre des professionnels. Le 5 avril 1973, à 16 h 20, l'APAPUS, dont il sera le premier président, est née. S'ouvre alors pour le futur syndicat l'ère des pionniers.

Tout est à construire! Pierre Gaudette se souvient d'avoir rédigé pendant des mois la description des postes qui seraient regroupés sous la bannière de l'APAPUS. Un travail de fourmi qui le propulsera dans le fauteuil de président de l'Association, à la démission de Philippe Théberge. Il faut dire que sa formation de bibliothécaire le prédisposait à cette tâche.

La classification des postes, calquée sur celle de la fonction publique québécoise, permet une revalorisation soudaine de 35 % de certains salaires, en particulier ceux des femmes. Mais l'APAPUS a tellement gagné en autorité qu'elle inquiète déjà certains. Un représentant de l'une des 19 puissantes associations de la Conférence des cadres des fonctions publiques et parapubliques du Québec demande un jour en pleine assemblée si l'acronyme APAPUS est le nom d'une maladie contagieuse.

À partir de 1982, l'Association, qui n'est encore régie que par des protocoles de travail, prend conscience que là se situe son talon d'Achille. En effet, poussée par des contraintes budgétaires, l'Université tend à ignorer les termes du protocole. Mais pour les membres de l'APAPUS, la déconvenue n'est qu'un tremplin qui les incite à passer à l'étape suivante, celle de la syndicalisation. Il leur faudra sept ans avant de voir leurs efforts récompensés.

L'accession au statut de syndicat en 1989 ne se fait pas sans une sérieuse ponction des membres de l'Association. Ne correspondant pas à la nouvelle classification, plus de la moitié d'entre eux en sont exclus. En revanche, d'autres catégories professionnelles à statut précaire viennent se joindre à l'APAPUS.

Finalement, une ère de consolidation s'installe, marquée par un ancrage de plus en plus profond du personnel administratif et professionnel dans le quotidien de l'Université et par l'inclusion dans ses rangs du personnel de la recherche.

Les anciens de l'APAPUS ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Aidés d'un troisième fondateur, Laurent Biron, ceux-là mêmes qui avaient jeté les bases du syndicat, il y a trois décennies, ont profité de la célébration du 30e anniversaire pour créer une nouvelle organisation : l'Association des retraités professionnels de l'Université de Sherbrooke (ARPUS). Cette association innove par le fait qu'elle accueille en son sein les professions qui avaient été exclues de l'APAPUS en 1989. Ainsi officiellement reconnue, l'ARPUS a une tribune à offrir aux personnes retraitées qui souhaitent enrichir les autres de leur expérience.

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