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Liaison, 5 février 2004

Sur les traces de la bactérie E coli

CATHERINE LABRECQUE

Étudiant au doctorat en pharmacologie, Guillaume Lansac souhaite contribuer à la découverte de traitements pour les maladies où il y a présence d'infection causée par une bactérie, comme la bactérie E coli. Ce pourrait être possible à très long terme, grâce à ses recherches qui visent une meilleure compréhension du système immunitaire humain. Guillaume Lansac en a présenté un résumé lors de la Journée de la recherche, tenue il y a quelque temps au Centre culturel. Il a alors mérité un prix de 500 $ pour la meilleure présentation orale, prix offert par le Regroupement des étudiantes et des étudiants de maîtrise, de diplôme et de doctorat.

Guillaume Lansac étudie une famille de protéines appelées convertases. Il souhaite trouver le rôle des convertases dans le système immunitaire. Cette famille de protéines comprend sept membres distincts. Elle est responsable de la génération de neuropeptides, qui constituent une classe de molécules importante pour la transmission de l'information au niveau du système nerveux.

Guillaume Lansac effectue ses recherches sous la direction de Robert Day, un chercheur reconnu internationalement pour son expertise dans le domaine des convertases. Il étudie la localisation des convertases au sein du système immunitaire. «Je soupçonne que les convertases jouent un rôle particulièrement important lors d'infections, explique Guillaume Lansac . J'utilise un modèle d'attaque bactérienne qui me permet d'étudier la régulation des convertases ainsi que celle de ses substrats pro-neuropeptidiques.» Selon l'étudiant chercheur, la distribution de chacune des convertases dans l'organisme a été largement étudiée, principalement au niveau du cerveau. Malheureusement, très peu d'information est actuellement disponible à propos de la présence des convertases dans les tissus immunitaires. «Cependant, plusieurs évidences laissent croire que les convertases pourraient jouer un rôle dans le système immunitaire», indique-t-il.

Résultats très prometteurs

Guillaume Lansac se réjouit des résultats très prometteurs obtenus jusqu'à maintenant : «La distribution des sept convertases a été déterminée dans plusieurs organes du système immunitaire dont la rate, les nodules lymphatiques et le thymus. J'ai ainsi pu démontrer que la plupart des convertases sont localisées de façon différentielle dans des régions spécifiques de ces tissus immunitaires. Ces résultats montrent pour la première fois la présence in vivo (c'est-à-dire dans un modèle animal) au niveau du système immunitaire de certaines convertases qui ont toujours été associées au système nerveux et aux glandes endocrines.» Ses travaux vont donc à l'encontre de cette loi et lui permettent d'affirmer que les cellules immunitaires peuvent posséder certaines caractéristiques relatives au système nerveux et aux glandes endocrines. «De plus, la forte induction de l'expression des convertases en condition d'infection permet de conclure que les convertases possèdent bel et bien une fonction fondamentale lors d'attaque bactérienne. L'atteinte des objectifs de recherche permettra de mieux comprendre la fonction biologique des convertases», poursuit-il.

Guillaume Lansac apprécie que ses recherches aient à la fois un aspect fondamental et pratique. À très long terme, ces connaissances pourraient en effet permettre de développer de nouvelles stratégies pour la prévention ou le traitement des maladies infectieuses. «Pour mener de telles recherches, il faut, à la base, une curiosité scientifique et une bonne dose de patience puisque les résultats se font souvent attendre», lance le jeune scientifique.

 


Selon Guillaume Lansac, la distribution de chacune des convertases dans l'organisme a été largement étudiée, principalement au niveau du cerveau. Malheureusement, très peu d'information est disponible à propos de la présence des convertases dans les tissus immunitaires.

 

 

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