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Liaison, 22 janvier 2004

Nouveautés disques

Critique invité : Dominick Poisson
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Les Triplettes de Belleville – Musique de film

Bien que j’aie pu taper du pied à quelques rares instants, je dirais que je ne crois vraiment pas suggérer cette bande sonore à qui que ce soit. Le disque nous présente 19 chansons, ou devrais-je dire, chansons et extraits sonores.

La piste 18 intitulée «Poursuite» est la plus longue. Et croyez-moi, c’est vraiment long. Juste du son, pas de paroles. Juste une musique de fond, pas vraiment de plaisir!

Le film raconte l’histoire de Champion, un petit garçon mélancolique adopté par sa grand-mère, Madame Souza. Sa passion pour le cyclisme le mènera au Tour de France où il sera enlevé par deux hommes mystérieux. Madame Souza et son chien, Bruno, partiront à sa recherche jusqu’à une mégapole nommée Belleville, et où, vous l’aurez deviné, ils rencontreront les Triplettes de Belleville qui les aideront à affronter la mafia française et, peut-être, à retrouver Champion. Ah oui, avant de terminer, une chanson nous offre un son plutôt sympathique sur l’album. Il s’agit de «Belleville rendez-vous». Le seul ennui, c’est qu’elle est présente à trois reprises. D’abord en français, ensuite la version maquette et finalement, en anglais. Faut croire que chaque triplette voulait avoir sa version, une chance que ce n’était pas des octuplettes!

The Carlsonics

Des triplettes au rock populaire, que de revirements! Plus le volume est fort, plus on aimera The Carlsonics. C’est ce que j’ai découvert dans ma voiture. Et plus le volume est fort, plus on dépasse des voitures, mais ça, je le savais déjà! Je ne dirais pas que je suis tombé sur une mine d’or avec The Carlsonics, je dirais plutôt que j’ai découvert un bon groupe, tout simplement. Pour l’instant, je ne serai pas leur plus grand admirateur, mais ça viendra peut-être.

Assurément inspiré des Rolling Stones, ce groupe manque, selon moi, encore un peu de maturité, tant dans le style musical que dans l’interprétation. Pourtant, moi qui n’ai que 28 ans, je n’ai même pas encore atteint l’âge sacré du début de la trentaine pour me permettre de dire constamment que tout est trop jeune. Faut dire que je n’ai plus 20 ans!

Ce qui m’empêche de vanter davantage ce groupe, c’est la qualité sonore plutôt ordinaire du disque. Et en faisant quelques petites recherches sur Internet, j’étais heureux de constater que je n’étais pas le seul à douter de cet aspect. Mais, semble-t-il, The Carlsonics sont de véritables bêtes sur scène, ce n’est que le studio d’enregistrement qui ne les a pas aidés. Alors, achetons le CD, comme ça, ils auront un peu plus d’argent pour améliorer leur studio, et nous, nous encouragerons un groupe qui, j’en suis sûr, nous étonnera. En attendant, montez le volume, vous les entendrez mieux!

Jonny Lang – Long time coming

Des trois albums suggérés, c’est celui que je préfère. Un son rock, près du blues (et j’aime le blues!), il est classé dans la catégorie pop rock anglophone chez Archambault. Ce jeune compositeur interprète et guitariste de 22 ans à la voix puissante nous offre surtout de bonnes ballades, mais quelques chansons qui ont sûrement contribué à obtenir la mention «populaire». Ce qui est amusant, c’est que Lang varie parfaitement le style de sa voix selon les chansons, comme un acteur le ferait pour plusieurs rôles. D’ailleurs, certaines chansons me rappellent étrangement Éric Clapton, Jimi Hendrix et même Red Hot Chili Peppers!

Il s’est écoulé quatre années entre la sortie de son album précédent et celui-ci. D’ailleurs, nous pouvons lire sur son site Internet officiel que Lang avait toujours promis que son prochain album sortirait avant qu’il atteigne les 40 ans. Je ne le connaissais pas vraiment avant de faire cette critique, même si j’avais déjà entendu ses chansons à la radio, et je suis bien heureux d’avoir eu la chance de le découvrir. Alors, si dans quatre ans il sort un autre album, je l’achèterai! Et si à 40 ans, il sort un autre album, ça sera un incontournable, vous l’achèterez aussi!

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