|
Liaison, 22 janvier 2004
L'expertise en preuve pénale
Les enquêteurs
et les policiers ont recours à des techniques sophistiquées : écoute
électronique, analyse génétique, polygraphe, hypnose, alcootest, etc. Pour
que la preuve qui résulte de l'utilisation de ces techniques modernes
puisse être présentée lors d'un procès criminel, certaines normes
constitutionnelles doivent avoir été respectées.
La première partie de l'ouvrage expose les valeurs pertinentes
protégées par la Charte canadienne des droits et libertés et explique dans
quels cas il y a atteinte à un droit inscrit à cette Charte dans le cadre
d'une enquête ou d'une surveillance. Dans la deuxième partie, l'auteur
analyse les normes élaborées par les tribunaux pour établir ce qui est
susceptible de déconsidérer l'administration de la justice et d'être
déclaré inadmissible en preuve. D'autres motifs de rejet de la preuve sont
également analysés. La troisième partie traite de la question du degré de
force probante des preuves admises. Elle présente, entre autres, la grille
d'analyse utilisée pour se former une opinion sur la valeur des techniques
d'enquête. L'ouvrage s'adresse aux juristes, aux enquêteurs et aux
policiers de même qu'aux étudiants en droit, en criminologie, en
techniques policières et en sciences.
Pierre Patenaude est professeur titulaire à la Faculté de droit de
l'Université de Sherbrooke. Il enseigne et poursuit ses recherches dans
les domaines du droit constitutionnel et du droit relatif aux preuves
modernes. Il a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles dans son
champ de spécialisation.
Pierre Patenaude, L'expertise en preuve pénale – Les sciences et
techniques modernes d'enquête, de surveillance et d'identification,
Éditions Yvon Blais, 2004.
Retour à la une
|