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Liaison, 22 janvier 2004

La tradition des carnavals étudiants

Reines, barbus, fêtards et bonshommes de neige! 

ROBIN RENAUD

«Oyez! Oyez! Vive Claire première, reine des étudiants!» Cette scène se déroule en février 1958. Le festival des étudiants connaît son moment fort alors que le maire de Sherbrooke, Armand Nadeau, vient de couronner son altesse Claire Bombardier, duchesse de la Faculté de commerce. Cette dernière a été préférée aux souveraines des autres facultés pour devenir, le temps des festivités, reine des étudiants.

En 1960, alors que des étudiantes revêtent à nouveau de grandes robes d'impératrices, plusieurs jeunes hommes, de leur côté, prennent part à un concours de barbus. Pour quelques jours, peu de visages rasés de près, mais des étudiants rivalisant d'originalité pour avoir la pilosité la plus remarquable du festival. Puis, pour clore cette semaine de festivités, un grand bal réunit tout ce beau monde pour une soirée dansante inoubliable.

Une dizaine d'années plus tard, le concours de duchesses s'essouffle. Un groupe d'humoristes appelé Les poilus du microphone sévit sur le campus. Ces joyeux lurons contribuent certainement à mettre fin à la tradition, raconte l'un d'eux, Benoît Garneau, à l'époque étudiant au baccalauréat en arts : «On faisait de l'humour contestataire et absurde. Lors d'un carnaval – probablement en 1969 ou 1970 – on avait remis une banane à chaque duchesse sur la scène, et on avait prévu un questionnaire qui n'avait rien pour les mettre en valeur. C'était probablement notre façon de dire qu'on trouvait le concours dépassé.»

Dans les décennies 1970 et 1980, le point culminant du carnaval devient le concours de la prise de l'année. Les étudiantes et étudiants rivalisent d'audace pour orchestrer différents gestes d'éclat. «Un étudiant en administration avait kidnappé un lama du zoo de Granby. Il se promenait sur le campus avec cette bête qui crachait partout. Le lama est retourné au zoo après le carnaval. Un autre étudiant avait volé un camion de livraison de bière à la pointe d'un faux revolver. Il a fait fureur en arrivant sur le campus avec sa prise, mais il a eu pas mal de problèmes par la suite», relate Benoît Garneau.

La période du carnaval donne aussi l'occasion aux étudiantes et étudiants d'exprimer leurs talents artistiques. En plus des spectacles, les concours de sculptures sur neige font apparaître des œuvres éphémères aux quatre coins du campus. Puis, à la fin des années 1990, la popularité des sports extrêmes semble inspirer quelques courageux qui bravent le froid et se vautrent dans la neige en maillot de bain.

Si aujourd'hui les concours de duchesses et de barbus peuvent faire sourire, il reste que la tradition implantée par les premiers festivals étudiants garde son essence. Encore de nos jours, le carnaval demeure une belle occasion de cimenter les liens entre les étudiants des différentes facultés, tout en faisant un pied de nez à l'hiver.


Lors du carnaval, les étudiantes et étudiants
de toutes les facultés font davantage connaissance,
et se livrent à la guerre des tuques.

 


Le talent artistique des étudiantes et étudiants
s'exprime de belle façon lors du concours
de sculpture sur neige de 1988.

 


Quelques semaines après le temps des fêtes,
le carnaval étudiant fournit de nouvelles occasions de
faire bombance entre copains, comme ce groupe qui
 festoie au restaurant Le Sommet, dans les années 1970.

 


Le carnaval permet aux étudiants et aux membres
du personnel de s'affronter dans une lutte acharnée
à la souque à la corde.


Lors du carnaval de 1997, les plus courageux relèvent
un défi en s'offrant un généreux bain de neige.


Les aléas de l'hiver et les caprices de Dame Nature n'empêchent pas les étudiantes et étudiants
de tenir un tournoi de hockey-bottines en 1992.

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