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Liaison, 8 janvier 2004
50 ans d'histoire en images
ROBIN RENAUD
50 ans d'innovation, de créativité et d'audace. 50 ans de
vie et de fête, d'efforts et d'exploits. L'Université de Sherbrooke, c'est
une naissance précipitée en 1954, et une croissance fulgurante en quelques
décennies.
À un moment où le Québec s'apprêtait à s'engager à fond
dans un virage de modernité, l'UdeS est parvenue à se tailler une place
aux côtés d'institutions de longue tradition.
Que ce soit par son régime de stages coopératifs implanté
au milieu des années 1960, ou par ses méthodes innovatrices d'enseignement
comme l'apprentissage par problèmes en médecine, mis de l'avant dans les
années 1980, l'Université a réussi à montrer qu'elle pouvait rivaliser
avec les meilleures institutions du monde.
Durant toute l'année 2004, Liaison proposera une série de
pages thématiques regroupant des dizaines de photos. De grands moments
seront certes évoqués, mais surtout, ces pages seront l'occasion de mettre
en valeur la vie de la communauté universitaire.
La première de cette série de chroniques est
volontairement un peu différente de celles qui vont suivre : elle propose
un florilège plutôt hétéroclite de photos couvrant les cinq décennies de
l'histoire de l'UdeS.
À l'occasion de la collation des grades de juin 1959, sont réunis
quelques-uns des pères fondateurs de l'Université : le sénateur Paul
Desruisseaux, Gaston Desmarais, Mgr Georges Cabana, le ministre
John-Samuel Bourque et l'avocat Albert Leblanc. |
Par beau temps, l'agora est le lieu de rencontre de prédilection des
étudiantes et étudiants qui peuvent y prendre une pause et un bain
de soleil.
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En 1956, après avoir envisagé divers sites, les administrateurs de
l'Université décident d'implanter le Campus sur un vaste terrain
compris entre le mont Bellevue et le chemin Sainte-Catherine. Cette
photo du Campus du début des années 1960, permet de voir la Faculté
des arts (en bas), la Faculté des sciences (en haut à gauche) ainsi
que les résidences étudiantes (à gauche). Le Pavillon central et la
grande salle seront construits quelques années plus tard.
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Les collations des grades sont chaque année l'occasion d'honorer des
personnalités. L'UdeS a décerné des doctorats honoris causa à des
chercheurs, des politiciens, mais aussi à des artistes et à des gens
d'affaires de la région et d'ailleurs. À la collation des grades de
juin 1994, les docteurs d'honneur Clémence Desrochers et Pierre
Péladeau entourent le recteur Pierre Reid. Aux extrémités : Denise
Lalancette et Jean Comtois. |
Chaque rentrée scolaire est l'occasion de tisser des liens et de
retrouver ses camarades, et l'initiation fait partie des rituels
incontournables. Lors de la rentrée de 1985, ce groupe de petits
nouveaux joue, la couche aux fesses, à «la pouponnière». Comme le
dit le titre de l'article de Liaison à cette époque : «Ne riez pas,
vous avez fait pire!». |
En plus de rendre l'hiver moins pénible pour des milliers de
piétons, les tunnels servent occasionnellement de piste pour des
activités sportives amicales. Le premier doyen de la Faculté
d'éducation physique et sportive, Roch Roy, coupe le ruban pour
inaugurer le physi-tunnel, au milieu des années 1970. |
Dès sa fondation, la Faculté de médecine et le Centre hospitalier
universitaire de Sherbrooke ont permis aux étudiantes et étudiants
de profiter d'une formation médicale axée sur la pratique, dès leur
première année d'études. En 1987, l'Université innove encore avec
l'apprentissage par problèmes, une approche qui transforme
radicalement les méthodes traditionnelles d'enseignement de la
médecine. |
D'abord l'apanage des sciences, l'informatique occupera une place
croissante dans l'ensemble des facultés et des services. Dès 1967,
le Centre de calcul offre à la communauté universitaire les services
d'un ordinateur et d'une équipe d'analystes. Étudiants et chercheurs
seront nombreux à se rendre jour et soir au sous-sol du pavillon J.-S.-Bourque
afin de profiter de ces équipements de pointe.
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L'apprentissage par projets est une formule pédagogique qui permet à
des groupes d'étudiants en génie de bonifier leur formation en
poursuivant un objectif particulier. Éric Désaulniers, André
Champagne, Eric LaFrenière, Alain Trudel, Maude Pelletier,
Jean-Hugues Gauthier et Bruno Beauregard font partie de l'équipe
Blizzard. Ils conçoivent un bolide qui remporte la première place au
Concours de descente de toboggans de béton en 1992 à Montréal. |
Dans les années 1950, les premières facultés logeaient dans
différents bâtiments du centre-ville de Sherbrooke. La Faculté de
droit était installée dans l'ancien palais de justice, devenu depuis
l'hôtel de ville de Sherbrooke. On voit ici le juge Jean-Charles
Samson donner un cours en 1956. À cette époque, les cours de droit
étaient donnés bénévolement par des membres du barreau de
Saint-François. |
Malgré une présence marginale dans les années 1950, les étudiantes
seront graduellement plus nombreuses et prendront la place qui leur
revient en quelques années. D'abord plus nombreuses dans les
programmes de la Faculté d'éducation, elles gagneront l'ensemble des
facultés, renversant la vapeur, et dépassant les effectifs masculins
de certains programmes. |
Le rayonnement de l'Université s'illustre aussi par les milliers de
stagiaires du système coopératif qui sont appelés à fréquenter des
milieux de travail de toutes sortes. En 1967, l'un des premiers
étudiants-stagiaires de l'UdeS, René Couture, examine un devis et
profite des conseils de son mentor, Arthur Dufays, ingénieur à la
compagnie Acres Québec Limitée. |
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