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Liaison, 13 novembre  2003

Nouveautés disques

Critique invité : Stéphane Meloche, agent de développement

Annie Lennox – Bare

Comme la plupart, j'ai connu Annie Lennox lorsqu'elle faisait partie des Eurythmics, duo extrêmement populaire dans les années 1980. Ses capacités vocales m'impressionnaient beaucoup à l'époque et j'ai toujours prêté oreille à ce qu'elle faisait, même si je n'ai jamais été un fan. Étonnamment, Bare constitue le 12e album solo de cette artiste britannique. Bien entendu, elle a fait beaucoup de chemin depuis la séparation des Eurythmics et si certains d'entre vous s'attendent à retrouver les sonorités et les rythmes de ce défunt groupe, ils seront très déçus. Annie Lennox n'a plus rien à voir avec celle que tous ont connue. Elle se veut plus marginale et Bare est un album très personnel. Déjà, la couverture de la pochette en dit long sur le cheminement de l'artiste. Quant aux pièces, c'est un album empli de ballades recherchées et de textes approfondis. Bien honnêtement, aucune pièce n'a retenu particulièrement mon attention, musicalement parlant, hormis The Saddest Song I've Got. Annie Lennox signe tous les titres de cet album qui s'accompagne d'un vidéodisque (que je n'ai pu visionner n'ayant pas de lecteur) contenant des extraits vidéos et une entrevue. À mon avis, l'idée d'inclure un vidéodisque est originale, mais si vous n'avez pas de lecteur comme moi, vous serez probablement hésitant à acheter un album double dont un des disques ne peut être utilisé. Malgré tout, j'ai aimé ce que j'ai entendu sur le disque compact puisque les pièces ont beaucoup de corps et il conviendra à toute personne qui aime des textes réfléchis accompagnés d'une musique légère. Fait (plus ou moins) étonnant : aucune trace de Dave Stewart sur cet album…

 Félix Mendelssohn-Bartholdy – L'intégrale pour violoncelle et piano 

Album classique regroupant des sonates et d'autres pièces de ce compositeur allemand, interprétées par Elizabeth Dolin au violoncelle et Bernadene Blaha au piano. Il m'a fallu deux écoutes pour accrocher sur ce disque, mais l'effort en valait la peine. Le jeu au piano de Bernadene Blaha est vraiment excellent; elle sait être subtile et laisser la place au violoncelle, ce qui met en valeur toutes les nuances des pièces interprétées. Les variations concertantes m'ont particulièrement plu, une série de treize petits morceaux s'enchaînant les uns aux autres. C'est un très bon album de musique de chambre, intéressant pour ceux qui, dans le style, veulent explorer autre chose que l'autre de Chopin.

Baroque transcriptions – Luc Beauséjour et Paul Merkelo

Ça, j'ai aimé! Cet album regroupe des pièces de Bach et d'autres compositeurs mettant en jeu un orgue et… une trompette! Avant l'écoute, je me suis dit : «Pauvre gars à la trompette (Paul Merkelo), il va se faire enterrer par l'orgue (Luc Beauséjour)». Eh bien non, et c'est ça l'exploit, la trompette est omniprésente sur toutes les pièces de l'album. Il faut avouer aussi qu'on rencontre rarement (du moins, à ma connaissance) un duo orgue-trompette. Tous les morceaux sont solidement interprétés et cela donne un son très spécial, que je n'ai jamais eu l'occasion d'entendre auparavant. Comme j'apprécie les extravagances en musique, j'ai été servi à souhait! L'album contient 23 titres, incluant le bien connu Adagio de Tomaso Albinoni dont l'interprétation m'a estomaqué (la dernière fois que je l'ai été à ce point en musique classique, c'est en découvrant les Gymnopédies d'Erik Satie!). Parmi les pièces, dix proviennent de Bach, un compositeur très prolifique à l'orgue. Pour ceux et celles qui aiment les surprises, je vous le recommande. Une belle découverte!

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