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Liaison, 13 novembre  2003

Évaluation périodique des programmes

À l'occasion d'un moratoire décrété en 1998, l'Université a revu substantiellement ses pratiques en matière d'évaluation périodique des programmes. Se voulant plus rapide, plus efficace, plus flexible et plus stratégique, le nouveau cadre mis en place depuis janvier 2001 commence à porter fruit. La «machine» a atteint sa vitesse de croisière alors que quatre évaluations sont déjà complétées et que 22 autres sont en cours, dont cinq rendues aux étapes finales du processus. Portrait d'un système d'évaluation de programmes en pleine opération!

http://www.USherbrooke.ca/accueil/documents/politiques/pol_2500-007/

Historique et contexte

Le ministère de l'Éducation du Québec et les universités ont décidé, il y a plusieurs années, que l'évaluation des programmes était de la responsabilité de chaque établissement universitaire et que la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec (CREPUQ) se doterait d'une structure légère, la Commission de vérification de l'évaluation des programmes, chargée de voir à l'application de normes communes en matière d'évaluation des programmes existants.

C'est depuis 1989 que l'Université de Sherbrooke évalue formellement ses programmes de formation; une Politique d'évaluation des programmes de premier cycle a d'abord été adoptée puis, quelques années plus tard une seconde Politique est venue couvrir l'évaluation des programmes des cycles supérieurs. En 1998, toutefois, l'Université décidait de suspendre pour deux ans les travaux d'évaluation des programmes. On constatait en effet qu'après une dizaine d'années de mise en œuvre, les processus d'évaluation étaient de plus en plus lourds, coûteux en temps et en argent, de plus en plus longs et, à bien des égards, peu efficaces. Le système s'était en quelque sorte embourbé et bureaucratisé; une réflexion s'imposait.

Après des analyses et des consultations qui ont duré plus d'un an, l'Université se dotait, en décembre 2000, d'une nouvelle Politique d'évaluation périodique des programmes couvrant tous les programmes de grade des trois cycles d'études. Cette nouvelle Politique a été conçue pour permettre des processus d'évaluation plus rapides et moins coûteux, réalisés dans un cadre méthodologique plus flexible, orientés dans une perspective stratégique et, enfin, réalisés de manière à ce que des suites soient vraiment données aux recommandations retenues. Cette nouvelle Politique a été jugée par la Commission de vérification de la CREPUQ conforme aux normes convenues entre les universités.

Comme par le passé, toutefois, l'évaluation périodique s'inscrit dans une perspective de transparence et d'imputabilité et vise à évaluer les programmes (et non pas les départements ou facultés) selon un modèle qui repose d'abord sur une autoévaluation réalisée par les «gens» du programme, vérifiée et validée ensuite par des experts externes. La Politique exige qu'au terme du processus, un jugement de pertinence et de qualité soit porté sur chacun des programmes évalués.

Les activités d'évaluation réalisées

Après bientôt trois ans de mise en œuvre de cette nouvelle Politique, quels résultats peut-on observer? D'abord, un calendrier des évaluations a été établi, sur un cycle de 10 ans comme le prévoit la Politique. Ainsi, au cours du cycle d'évaluation 2001-2011, les 109 programmes de grade présentement offerts à l'Université seront évalués, regroupés en 79 processus distincts puisque certains programmes sont regroupés en une même opération.

Présentement, 22 évaluations périodiques sont en cours alors que quatre ont déjà été complétées. Des 22 processus en cours, cinq ont déjà franchi l'étape de l'expertise externe et seront donc bientôt complétés.

On peut déjà affirmer que la nouvelle Politique adoptée en 2000 tient une bonne partie de ses promesses. Même si quelques démarches connaissent des retards, la plupart des opérations se déroulent selon un rythme raisonnable, notablement plus rapide que par le passé, et donnent lieu à des recommandations beaucoup plus ciblées et donc plus susceptibles de s'inscrire dans une perspective d'amélioration stratégique des programmes. Le moratoire décrété en 1998 a donc été fructueux, même si le système d'évaluation des programmes a encore besoin d'être huilé avant d'atteindre sa pleine efficacité.

Les évaluations complétées

Quatre évaluations périodiques ont été complétées depuis la mise en œuvre de la nouvelle Politique et ont donc reçu la sanction du Conseil universitaire et du Conseil d'administration. On pourra trouver les résumés de ces évaluations sur le site Internet de l'Université à l'adresse suivante : http://www.USherbrooke.ca/sse/enseignement/eval_prog.html Voici toutefois, en synthèse, quelques éléments marquants qui se dégagent de ces évaluations.

Maîtrise en service social (FLSH)

Au terme de cette évaluation, la qualité et la pertinence de ce programme ont été clairement réaffirmées. Le processus a permis l'identification de plusieurs forces du programme; la diversité des clientèles, notamment, posée au départ comme un problème à résoudre, s'est plutôt avérée un défi pédagogique que le programme arrive à relever de façon satisfaisante. De plus, le taux de diplomation en hausse régulière et la capacité du programme de donner une formation correspondant aux standards professionnels ont été bien démontrés.

Au plan des améliorations à apporter, notons en particulier la nécessité de rendre le programme plus flexible en permettant les études à temps partiel, en clarifiant les différents cheminements proposés et en introduisant plus de souplesse dans ces cheminements. D'autres voies d'amélioration touchent l'encadrement des étudiantes et étudiants, notamment ceux et celles qui ont une formation de 1er cycle autre qu'en service social. Enfin, des actions devront être menées en matière de recrutement et de visibilité du programme.

Maîtrise et doctorat en physiologie (Faculté de médecine)

Ces programmes ont été jugés pertinents et de qualité, au terme de cette évaluation, malgré une certaine précarité constatée tant au plan des ressources professorales disponibles qu'à celui du financement de la recherche, précarité observée tant par les responsables du programme eux-mêmes que par les experts externes. Les forces de ces programmes ont été réaffirmées, notamment la qualité des recherches réalisées, la variété de provenance tant du côté professeur que du côté étudiant et la facilité de placement des personnes diplômées fondée sur la bonne réputation des programmes. Des aspects plus faibles ont aussi été relevés, dont ceux mentionnés plus haut, de même qu'au plan de l'environnement pédagogique offert aux personnes en formation.

Les recommandations visent à revoir l'offre de cours et de séminaires, à maintenir une spécialisation en endocrinologie dans les deux programmes, puisque cette spécialisation en constitue une force, et à procéder au recrutement de nouvelles ressources professorales en physiologie et en endocrinologie, pneumologie ou néphrologie.

Maîtrise et doctorat en radiobiologie (Faculté de médecine)

Cette évaluation a permis de mettre en évidence la qualité de ces programmes, fondée notamment sur la qualité et l'abondance des recherches effectuées et sur celle des infrastructures physiques présentes. La pertinence des programmes ne semble faire aucun doute, puisqu'il s'agit notamment de programmes uniques au Canada. Plusieurs forces des programmes ont été mises en évidence, dont la polyvalence des ressources professorales, la cohabitation d'un secteur clinique (radio-oncologie) et d'un secteur fondamental dans le même environnement  de formation, l'implication des chercheurs dans la formation des résidents en médecine nucléaire et la présence d'appareillages complets et de pointe. Des faiblesses ont aussi été notées, touchant par exemple l'encadrement et le suivi pédagogiques de même que le format des activités pédagogiques (cours, séminaires, examen général).

Les suites à apporter à cette évaluation toucheront notamment le recrutement de ressources en biologie, en physique et en radio-oncologie, le développement d'un programme de résidence en radio-oncologie, l'instauration d'un cheminement en médecine nucléaire dans le programme de maîtrise et le renforcement, par l'addition d'une ressource en médecine nucléaire, des liens entre le secteur clinique et la recherche.

Doctorat en télédétection (FLSH)

Le doctorat en télédétection demeure un programme unique au Canada et continue d'accueillir des personnes en provenance de tous les continents; il s'appuie sur un environnement de recherche  productif et d'excellente qualité. Sa pertinence et sa qualité ont donc été reconnues à l'occasion de cette évaluation. Les forces du programme tiennent notamment à son excellente réputation, au lien que les chercheurs entretiennent avec d'autres équipes de recherche reconnues, à la qualité des installations et équipements et, enfin, à l'excellent taux de placement des personnes diplômées. On note, du côté des faiblesses, une dispersion des chercheurs qui se retrouvent dans plusieurs facultés et même universités, une variation dans la qualité de l'encadrement offert aux personnes en formation et, entre autres conséquences, une durée des études en moyenne trop longue.

Les recommandations retenues visent au premier chef la durée des études et différents moyens sont proposés pour réduire cette durée : offrir la possibilité de thèses «par articles», instituer une propédeutique bien structurée afin d'atténuer les disparités dues à une provenance très variée des étudiantes et étudiants. On veillera aussi à améliorer les mécanismes d'encadrement et de suivi à l'intérieur du programme. 

Diffusion des résultats des évaluations

Liaison continuera, au rythme d'une fois ou deux par année, à faire état des travaux d'évaluation de programmes complétés ou en cours. Les résumés des évaluations complétées seront toutefois déposés sur le site Internet de l'Université à mesure qu'ils seront produits et pourront donc y être consultés en tout temps.

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