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Liaison, 13 novembre  2003

 

 

Grâce à la détermination de Maxime Douziech, Patch Adams donnera une conférence à la salle Maurice-O'Bready, le 24 novembre. Le célèbre médecin pourra alors partager avec la communauté sherbrookoise sa vision humaniste des soins de santé.

Photo SSE : Roger Lafontaine

 


Sur les traces de Patch Adams

Émilie Béland
Journaliste étudiante

Qui ne risque rien n'a rien. En 1999, à la sortie du film Patch Adams, Maxime Douziech, alors étudiant au doctorat en biologie, se dit que ce serait une excellente idée d'inviter le célèbre personnage (le vrai!) à donner une conférence à l'Université. Patch Adams pourrait ainsi communiquer sa vision unique des soins de santé aux futurs intervenants du système formés ici.

Quelques années et beaucoup de persévérance plus tard, le rêve se concrétise enfin. Grâce à une initiative tout à fait personnelle de Maxime (aujourd'hui étudiant en médecine), Patch Adams sera présent à Sherbrooke le 24 novembre afin de donner deux conférences aux étudiantes et étudiants de l'Université, dont l'une est réservée aux gens de la Faculté de médecine.

Le long parcours d'une grande idée

En sortant du cégep, Maxime Douziech veut s'inscrire en médecine, comme il en rêve depuis l'enfance, mais le fort contingentement l'empêche d'entrer dans le programme. Il se tourne vers des études en biologie, qu'il poursuit jusqu'au doctorat. La carrière de chercheur le passionne et l'idée de devenir médecin lui apparaît lointaine.

Toutefois, en janvier 2001, alors qu'il rédige sa thèse de doctorat, il en vient à un constat. Pour que la recherche lui convienne parfaitement, elle doit intégrer au quotidien toute la dimension personnelle et chaleureuse des rapports humains. «Vous savez, en recherche fondamentale, ce type d’interaction est plutôt limité, explique-t-il. Quand on fait une expérience, on est généralement seul dans un laboratoire. Pour le côté humain, c'est zéro.» Afin de combler cette lacune de la recherche et parce qu’il souhaite devenir médecin clinicien chercheur, Maxime tente alors sa chance en médecine où il est accepté.

À son arrivée dans le programme, au mois de septembre suivant, il veut concrétiser l'idée qu'il a eue, quelques années plus tôt, en voyant le film Patch Adams. Maxime avait alors été séduit par la philosophie très humaine de Patch Adams concernant les soins de santé : «J'avais été émerveillé, j'avais trouvé que son approche avec les patients était incroyable. De plus, j'avais remarqué depuis un moment que la communauté étudiante de Sherbrooke n'assistait pas aux conférences organisées à l'Université, pourtant données par des gens qui avaient fait des choses extraordinaires. Je me suis donc dit qu'en invitant Patch Adams, les gens seraient sûrement intéressés.»

Déterminé à réaliser son projet, Maxime commence les démarches pour inviter le «médecin conférencier». Après une série de contacts avec d'anciens hôtes de conférences et des courriels ne donnant aucune réponse significative, il décide d'écrire une lettre à Patch Adams : «Ça m'a pris cinq jours pour l'écrire, précise-t-il, et ç'a porté fruit. J'ai reçu un courriel avec son numéro de téléphone chez lui.»

Maxime informe la direction de la Faculté de médecine de la venue de Patch Adams et s'allie avec le docteur Dominic Dorion et des groupes étudiants pour former le premier groupe de personnes engagées dans ce qui s'annonce comme un départ pour les Grandes Conférences annuelles de la Faculté de médecine.

Une autre vision de la médecine

Pour Maxime Douziech, la médecine commence par les rapports humains : «Le médecin doit descendre de sa tour d'ivoire et se mettre au même niveau que le patient. Pour moi, Patch Adams est vraiment un modèle dans la relation patient-médecin. En rencontrant les étudiants, il s'implique dans la formation d'une nouvelle génération d'intervenants dans les soins de santé plus humains qu'auparavant. Un vieil adage dit : le médecin des fois guérit, souvent soulage, mais tout le temps, peut écouter. Ça veut tout dire.»

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