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Liaison, 13 novembre  2003

 

 

C'est Mario Laforest, l'actuel conseiller au recteur pour le développement international, qui dirigera la nouvelle Agence des relations internationales.

Photo SSE : Roger Lafontaine

 


L'Université se dote d'une agence des relations internationales

CHARLES VINCENT 

Le 28 octobre, le Conseil d'administration de l'Université a entériné la création de la nouvelle Agence des relations internationales. Celle-ci sera dirigée par l'ancien doyen de la Faculté d'éducation Mario Laforest qui occupait depuis deux ans le poste de conseiller au recteur pour le développement international. L'Agence aura pour mission de soutenir l'ensemble de la communauté universitaire dans ses démarches visant à accroître le caractère international de l'Université. Sous l'autorité de la rectrice adjointe, Luce Samoisette, elle agira en concertation avec les vice-rectorats, les facultés et les services de manière à ouvrir davantage l'UdeS sur le monde et à favoriser sa reconnaissance sur la scène internationale.

 «L'Agence permettra de mieux coordonner les actions des différents acteurs de la communauté universitaire déjà engagés dans le processus d'internationalisation tels que, entre autres, les Services à la vie étudiante et le Bureau de la registraire, explique Mario Laforest. En favorisant la circulation de l'information et la concertation entre les acteurs, nous pourrons davantage maximiser nos efforts et décupler leurs impacts.» La structure administrative de l'Agence a d'ailleurs été choisie pour refléter ce souci de concertation. Le nouveau service sera constitué d'un directeur, d'un professionnel et d'un membre du personnel de soutien, une équipe qui sera épaulée dans sa tâche par un comité d'orientation et de concertation.

Ce comité, présidé par la rectrice adjointe et composé d'un représentant de chacune des facultés, d'un représentant des services engagés dans le processus d'internationalisation, de deux membres étudiants, de deux personnes représentant les vice-rectorats à l'enseignement et à la recherche, ainsi que du directeur de l'Agence, aura pour mandat de conseiller la direction de l'Agence quant aux orientations stratégiques à adopter. Il fera des recommandations en ce qui a trait notamment à la qualité des services rendus par l'Agence et à la réponse aux besoins institutionnels. C'est lui qui, également, assurera l'harmonisation et la cohérence des actions et favorisera le partage des expertises sur les campus.

La première tâche de l'Agence sera d'animer la communauté universitaire afin de dégager une réflexion sur les dimensions internationales des missions universitaires. L'objectif étant, en définitive, de proposer des politiques institutionnelles en la matière qui, lorsqu'elles seront retenues au niveau universitaire, feront l'objet d'un soutien particulier de la part de l'Agence. Trois grands axes ont déjà été identifiés pour baliser la réflexion : la mobilité, celle des étudiantes et étudiants, des professeures et professeurs et des autres personnels; la coopération internationale en matière scientifique et pour le développement; ainsi que l'accueil d'universitaires, de délégations et d'associations internationales et la représentation hors Québec.

Le fruit d'une longue réflexion

La création de l'Agence des relations internationales découle du Plan d'action stratégique (PAS) dont plusieurs stratégies, cibles et actions font directement référence à l'internationalisation. Parmi celles-ci, citons la volonté d'attirer davantage d'étudiants internationaux et de mieux les encadrer (stratégies 1.1 et 1.6); celle d'accroître la présence de l'Université et sa visibilité dans les délégations et les ambassades; et le désir d'accentuer le profil interculturel de la communauté universitaire en favorisant notamment une participation accrue aux programmes d'échanges et de séjours hors Québec (1.11); le souhait d'intensifier la mise en valeur des membres de la communauté universitaire sur la scène internationale (2.4); ou encore celui d'établir davantage d'ententes de collaboration avec des institutions d'enseignement et de recherche à l'étranger (3.6).

En ce sens, en 2001, année d'entrée en vigueur du PAS, la direction de l'Université avait confié à Mario Laforest le mandat de poser un diagnostic sur le développement international à l'Université, d'identifier les besoins et les attentes, de procéder à une analyse comparative avec les autres universités et de proposer des orientations stratégiques. En novembre 2002, après qu'il eut présenté deux rapports sur la question, l'équipe de direction a demandé au professeur Laforest de produire un plan de gestion d'une éventuelle agence pour fins de consultation auprès de la doyenne et des doyens. Ce n'est qu'au terme de ces consultations que la proposition de la création de l'Agence a été soumise au Conseil d'administration, qui l'a approuvée à la fin du mois dernier.

Comme l'indique Mario Laforest, l'internationalisation est devenue incontournable pour toutes les institutions d'enseignement supérieur : «Aujourd'hui, pour être concurrentiel, il faut s'ouvrir sur le monde, il faut prendre le meilleur du monde. C'est vrai pour les institutions qui cherchent à rassembler les meilleurs étudiants et les plus brillants professeurs, mais ça l'est aussi pour les étudiants eux-mêmes qui regardent ailleurs ce qui se fait de mieux.» Et, en ce sens, il semble que Sherbrooke bénéficie d'un avantage sur ses concurrentes. «À l'UdeS, ajoute Mario Laforest, nous avons l'habitude d'accueillir des gens d'ailleurs, car près de 70 % des étudiants proviennent de l'extérieur de la région. Et c'est sûr que nous allons miser là-dessus.»

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