Liaison, 30 octobre  2003

Un baccalauréat en imagerie et médias numériques

BRUNO LEVESQUE

L'Université offrira, à partir de septembre 2004*, un tout nouveau baccalauréat en imagerie et médias numériques. Unique au Canada, ce nouveau programme vient répondre à un besoin criant de professionnels spécialisés pouvant assurer un soutien à la recherche, à la conception et à l'exploitation des installations d'imagerie, ainsi qu'à la collecte, au stockage et à l'analyse des données présentes dans les images, les sons et les vidéos.

Il s'agit d'un programme de 90 crédits offert selon le régime coopératif, c'est-à-dire que les étudiantes et étudiants inscrits effectueront au moins trois stages rémunérés de quatre mois durant leurs études.

Le programme est composé pour un tiers de cours de mathématiques et pour un tiers de cours d'informatique, ce qui permet aux étudiants d'acquérir une base de connaissances solides. Le dernier tiers est réservé à des cours spécialisés en imagerie et médias numériques. L'ensemble de ces cours est intégré, ce qui fait que des cours de spécialité sont offerts dès la première année.

Au terme de leur formation, les diplômées et diplômés de ce nouveau baccalauréat pourront concevoir et réaliser des outils et des logiciels fiables et élaborer des projets d'envergure intégrant des supports numériques d'information liés à l'infographie, au traitement d'images et de vidéos, au traitement de l'audionumérique, à la vision par ordinateur, à la réalité virtuelle ou encore à la réalité augmentée.

À titre d'exemples, les travaux qu'ils réaliseront trouveront des applications pratiques dans des domaines tels le cinéma, les jeux vidéo, l'aérospatial (télescopes de prochaine génération), la médecine (tomographie), la géomatique, les communications, l'Internet (recherche d'information), etc.

Après leur baccalauréat, les étudiantes et étudiants pourront se diriger directement sur le marché du travail, où plusieurs types de carrière s'offriront à eux. Le secteur de l'imagerie et des médias numériques a été pointé comme l'un des moteurs de développement socio-économique les plus importants au Québec et au Canada. Au cours des prochaines années, on prévoit la création, au Canada seulement, de 10 000 emplois permanents dans cette industrie.

Les diplômées et diplômés qui le désirent pourront aussi poursuivre des études de maîtrise ou de doctorat et pourront ainsi contribuer à l'avancement de la science et à la formation de la relève dans ce domaine de pointe. Un arrimage baccalauréat-maîtrise pourra alors se faire, de sorte que les études de maîtrise pourraient durer 16 mois, à la place des deux années habituelles.

* Sous réserve de l'autorisation des instances concernées.

Retour à la une