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Liaison, 16 octobre 2003
Fou du raid
RENÉ ROY
Service du sport et de l'activité physique
Il faut être fou raide pour mener de front des études à temps complet au
MBA, la gestion d'une entreprise et l'entraînement physique à raison de plus
de 20 heures par semaine. En fait, il faut être fou… du raid. Du raid
aventure plus précisément.
C'est le cas de l'étudiant d'origine française Julien Fourot qui, au
moment où vous lirez ce texte, sera à La Foa en Nouvelle-Calédonie pour
prendre part en compagnie de ses partenaires de l'équipe Cap
Aventure/Salomon à la finale de la Coupe du monde de raid aventure.
Copropriétaire depuis trois ans de l'entreprise Escape Aventure inc.,
Julien Fourot en sera à sa cinquième compétition internationale cette année
puisqu'il a participé aux étapes de la Coupe du monde qui se sont déroulées
plus tôt cette saison, en Écosse, en France et Italie, aux États-Unis et en
Espagne.
"J'ai commencé le raid aventure en Europe en 1996 avec des amis français
et j'ai depuis parcouru plusieurs continents. Ma passion pour ce sport, je
la vis aussi au quotidien en entreprise avec Escape Aventure", indique ce
bachelier en éducation physique de l'Université Paul-Sabatier de Toulouse,
en France. "Je me suis d'ailleurs inscrit au MBA cet automne afin de
développer des compétences en commercialisation et en comptabilité, en plus
d'améliorer mes connaissances de la gestion courante d'une entreprise. Nous
sommes en pleine croissance, et mon associé et moi avons déjà un carnet de
commandes comportant une douzaine d'événements à organiser en 2004."
En Nouvelle-Calédonie, l'étudiant-athlète-entrepreneur mettra toutes ses
habiletés au service de ses équipiers pour tenter de maintenir Cap
Aventure/Salomon dans le Top 5, une position que l'équipe détient au terme
des quatre premières étapes. Cette place au classement lui a d'ailleurs valu
un remboursement de ses billets d'avion, ce qui représente un déboursé non
négligeable pour un étudiant.
Le départ de la longue série d'épreuves, qui inclut des segments de
course à pied, de vélo, de natation, de kayak, de canot, de patins à roues
alignées et de section de corde (descente en rappel ou tyrolienne), a lieu
le 17 octobre sur la presqu'île de Tanguy tandis que l'arrivée est prévue
deux jours plus tard à la plage de Poé.
Parions qu'il sera impatient de nous raconter son expérience à son
retour. "Je vais profiter des 64 heures de vol et de transferts divers pour
étudier un peu en tout cas", conclut Julien, en faisant référence au
rattrapage qu'il aura à faire avec son équipe du MBA…
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Julien Fourot, lors d'un entraînement qui a précédé son départ pour
la Nouvelle-Calédonie.
Photo SSE : Roger Lafontaine |