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Liaison, 2 octobre 2003
Monsieur l'chauffeur, arrêterez-vous?
Actuellement, lorsqu'un chauffeur d'autobus scolaire désire signaler
aux autres usagers de la route qu'il est sur le point de s'arrêter pour
faire monter ou descendre des écoliers, il active ses feux de détresse (hazard).
Parce qu'ils sont situés à mi-hauteur, ces feux offrent une visibilité
restreinte, surtout pour les automobilistes qui suivent l'autobus ou pour
ceux qui vont à sa rencontre et ne se trouvent pas les premiers dans la
file. Après avoir réalisé des études sur la question, trois professeurs de
la Faculté des lettres et sciences humaines, Denis Morin, Marcel Pouliot
et Jean-François Bruneau, ont convaincu le gouvernement de rendre
obligatoire le présignalement des arrêts d'autobus scolaires par
l'utilisation non pas des feux de détresse mais des feux jaunes,
intermittents, situés sur la partie supérieure de l'autobus. Cette façon
de faire contribue à réduire la vitesse des automobilistes dans une
proportion d'environ 60 % sur les routes à une voie, comparativement à
17 % pour les feux de détresse. Elle permet également de mieux prévenir
les dépassements illégaux lors de l'arrêt de l'autobus. La nouvelle mesure
entrera en vigueur en janvier 2004.
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