Recherche en gérontologie
Sherbrooke, plus que jamais chef de file
NADINE FORTIN
L'arrivée à la retraite des baby-boomers, le désir de vivre en santé
et autonome le plus longtemps possible et l'impact de la vague de chaleur
sur les personnes âgées de la France propulsent sur la place publique les
préoccupations entourant le vieillissement. Pourtant, l'Université et le
Centre de recherche sur le vieillissement s'intéressent depuis longtemps
aux personnes aînées. Au programme de sciences cliniques et à la
maîtrise en gérontologie, qui fête ses 15 ans, s'ajoute un doctorat
en gérontologie.
Le nouveau programme accueille six étudiants depuis le début de
septembre. Ces trois hommes et trois femmes proviennent d'horizons aussi
divers que l'éducation physique, les loisirs, le milieu social et la
gestion. Ils ont entrepris cette formation offerte par les facultés des
Lettres et sciences humaines, de Médecine et d'Éducation physique et
sportive. Les cours se donnent au Centre de recherche sur le vieillissement
de l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke. Un milieu de
formation qui permet un contact direct avec le monde de la recherche mais
aussi avec ceux de l'intervention et de la réadaptation. Le programme
favorise une approche multidisciplinaire où l'on tient compte des aspects
biopsychosociaux de la personne vieillissante. Il en résulte une meilleure
compréhension des facteurs qui favorisent l'autonomie et le mieux-être des
personnes âgées.
Outre l'enseignement et la recherche, les finissants pourront se diriger
vers l'élaboration et la planification de politiques sociales et vers le
soutien aux interventions professionnelles auprès des personnes âgées
dans les milieux de la santé, les universités ou les gouvernements. |