|
La Faculté d'éducation reçoit dix étudiants guinéens boursiers de l'ACDI
La Faculté d'éducation accueille depuis le 3 juin une boursière
et huit boursiers guinéens. Une dixième boursière s'est jointe au
groupe le 22 juillet. Provenant principalement du milieu de l'enseignement
technique et professionnel, ces dix étudiantes et étudiants sont inscrits
dans un programme de maîtrise en enseignement dont la première année se
déroule au Canada. Le programme est composé d'un diplôme d'intervention
en formation professionnelle (DIFP) et d'un complément de formation pour
la maîtrise en enseignement.
Le passage à l'Université de ces dix Guinéens découle du projet d'Appui
à la mise en œuvre de la réforme de l'enseignement technique et de la
formation professionnelle (AMORE-ETFP) en Guinée. Ce projet est
subventionné par l'ACDI et se déroule en collaboration avec SOGEMA et l'Université
du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Les boursières et boursiers ont été choisis selon une démarche
structurée afin de suivre la formation universitaire de deuxième cycle
visant à leur permettre d'œuvrer en tant que professeures et professeurs
au sein de l'École normale secondaire de l'enseignement technique
(ENSET) de Matoto.
L'encadrement et le suivi des boursières et des boursiers sont
assumés par des ressources provenant principalement de la Faculté d'éducation.
Supervisé par la doyenne Céline Garant, le projet compte notamment sur l'apport
du professeur Marc Boutet (suivi académique), de l'adjointe
administrative à la doyenne Hélène Grosjean (soutien financier) et de la
conseillère pédagogique Isabelle Huard (soutien à la vie sociale et
communautaire).
Depuis 1994, le gouvernement de la République de Guinée a amorcé
une importante réforme de son secteur de l'ETFP et, avec l'appui de la
coopération canadienne, plusieurs actions ont été mises de l'avant avec
des résultats fort significatifs à ce jour. Le projet vise notamment une
stratégie d'égalité entre les sexes afin de s'assurer d'une
représentation féminine adéquate dans des secteurs non traditionnels.
Retour à la une |
