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Liaison région, 30 octobre  2003

 

 

Nicole Lévesque a joué le rôle de famille
d'accueil pour venir en aide à la SPAE.

Photo SSE : Roger Lafontaine

 

 

 

Jouer la nounou pour les minous 

Nicole Lévesque est agente d'administration à l'Université de Sherbrooke. Elle rêvait depuis plusieurs années d'avoir un chat. Elle hésitait cependant à faire le saut, de peur d'avoir à s'en débarrasser en cas d'allergies ou d'incompatibilité. Lorsqu'elle a su que la Société protectrice des animaux de l'Estrie (SPAE) est sans cesse à la recherche de familles d'accueil, elle a sauté sur l'occasion. En hébergeant bénévolement une des nombreuses portées de chats non sevrés que la SPAE reçoit chaque année, non seulement elle rendait service à l'organisme, mais elle se donnait l'occasion de jauger son intérêt pour les minets. Une pierre, deux coups! Une pierre, trois coups, en fait, puisque sans ces familles d'accueil bénévoles, les petits chatons apportés à la SPAE ne survivraient pas et n'iraient pas à l'adoption. Elle leur a donc sauvé la vie.

CHARLES VINCENT

Cette expérience de bénévolat auprès d'un organisme voué au bien-être des animaux, Nicole Lévesque la recommande chaudement : «Un jour, ils vous appellent pour vous dire qu'ils ont reçu une portée de chats. Dans mon cas, les minous avaient été apportés à la SPAE avec leur maman. J'ai donc hébergé pendant deux mois la mère et ses trois petits. Ce fut une expérience incroyable. J'ai eu beaucoup de plaisir à les voir grandir, à jouer avec eux». L'expérience fut à ce point concluante qu'elle a finalement adopté l'un des chatons de la portée, un joli petit minet noir et blanc qu'elle a baptisé Panda. «Le grand avantage du principe de la famille d'accueil, c'est qu'on peut choisir son chat, indique Nicole. On peut évaluer son caractère avant de l'adopter».

Dur, dur, la vie de «nounou de minous»? «Pas vraiment, résume celle qui le fut le temps d'un été. Il suffit de leur offrir un toit et des câlins.» Ce qui, on en conviendra, est plutôt agréable. Du moins pour les amateurs de chats, et qui plus est, de chatons. Mieux encore, l'aventure est totalement gratuite. Si le parent adoptif n'obtient aucune rémunération pour son travail, en revanche, il ne lui en coûtera pas un sous. Tout, mais vraiment tout, est fourni par l'organisme. Que ce soit le panier, la litière, la nourriture ou les jouets pour divertir les petites boules de poil. «Je ne vois pas ça comme du bénévolat, conclut Nicole Lévesque. C'est tellement agréable.»

Minous et pitous 

Le programme des familles d'accueil de la SPAE existe depuis quatre ans. L'an dernier, 48 familles de la région ont hébergé près de deux cents animaux. Si les chats représentent les trois quarts d'entre eux, les chiens sont aussi du nombre. En 2002, 56 chiens furent recueillis dans des familles de bénévoles, comparativement à 142 chats. Les séjours varient entre deux jours et plus de deux mois. Dans la plupart des cas, les animaux placés en familles d'accueil sont trop jeunes pour être offerts à l'adoption, mais il s'en trouve aussi plusieurs qui sont atteints de maladies bénignes mais contagieuses qui pourraient se propager aux autres animaux du refuge s'ils étaient gardés sur place.

«C'est bien malheureux, mais plusieurs fois par année, des gens viennent nous confier des portées de chats et de chiens qui n'ont pas encore terminé leur sevrage, explique Guylaine Lessard, responsable du refuge de la SPAE. Une fois sur deux, la mère n'est même pas là! Les petits sont laissés à eux-mêmes, comme voués à une mort certaine». Le hic, c'est qu'ils ne sont pas les seuls animaux à aboutir à la SPAE. En 2002, 7275 animaux ont été confiés au refuge, dont une bonne part entre les mois de mai et septembre. Le nombre de places au refuge étant limitées, surtout durant cette période, si ce n'était des familles d'accueil, ces portées seraient fort probablement euthanasiées. Les familles agissent donc comme une soupape essentielle.

En hébergeant pendant deux mois la famille de Panda, Nicole Lévesque a joint les rangs des quelque soixante-dix bénévoles qui, chaque année, aident la SPAE à faire progresser la cause des animaux. Entreprise sans but lucratif, la SPAE a pour mission de sensibiliser la population à la valeur de la vie animale et au respect qu'elle inspire, dans la perspective d'harmoniser les relations entre les humains et les animaux. Le bénévolat se fait principalement à trois niveaux : à titre de famille d'accueil, comme promeneur ou promeneuse des chiens gardés au refuge ou comme aide dans le transport d'animaux sauvages jeunes ou blessés vers des centres de réhabilitation.

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