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Liaison région, 10 mai 2003
Lettre d'une étudiante à sa famille
Bonjour la famille,
Je sais que ça fait un bout que je ne vous ai pas écrit, mais tout va
si bien ici que je ne vois pas le temps passer. Voici donc les dernières
nouvelles… et celles qui datent un peu.
D'abord, concernant la vie en résidences, je m'en faisais réellement
pour rien. J'avais peur d'habiter avec une inconnue, mais tout se déroule
très bien. On s'est installées chacune pour respecter l'espace de l'autre
et il n'y a pas eu de problèmes. Je crois que le plus difficile est de m'accoutumer
aux petites manies de ma colocataire, mais en vivant ensemble, on a
développé des habitudes communes. Je crois même que nous sommes de bonnes
amies!
La vie en résidences est bien spéciale. Je rencontre tout plein de gens
de tous les coins du Québec et qui étudient dans différents domaines.
Tout le monde se respecte et il y a des activités organisées pour qu'on se
connaisse tous. La plupart du temps, c'est tranquille, mais quelques fois, c'est
la fête générale dans le bloc! C'est spécial, c'est comme une grande
famille avec juste des jeunes. Nous sommes tous à notre affaire, mais de
temps en temps nous faisons la fête pour détendre l'atmosphère. Bref, je
trouve ça génial!
En plus, Sherbrooke est une ville merveilleuse. L'Université de
Sherbrooke est située sur le flan du mont Bellevue. Ce n'est pas escarpé,
donc pour la marche, le jogging et le vélo de montagne, c'est vraiment
bien. D'ailleurs, les jeunes font beaucoup de sport ici. Le plus amusant, c'est
que beaucoup n'en faisaient pas avant d'arriver à Sherbrooke! On dirait que
le site de l'UdeS incite à l'activité physique : d'abord grâce au mont,
à la multitude de parcs, aux terrains de soccer et aussi grâce à toutes
les activités sportives offertes par l'Université. Des arts martiaux aux
cours de danse, en passant par les activités aquatiques, le golf et le
hockey, il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux d'habileté. Il y
a aussi une salle de musculation moderne où les étudiants peuvent s'entraîner
pour une modique somme.
Je me laisse emporter par les sports, mais revenons à la ville.
Sherbrooke n'est pas aussi "urbaine" que Montréal, mais il y a
toutes les commodités d'une ville : transport en commun, épiceries,
boutiques, restos à la tonne et un centre-ville bien sympathique où la
majorité des étudiants se retrouvent le jeudi (et d'autres soirs aussi!).
Mais là, vous allez penser que je n'étudie pas! Je vous rassure tout de
suite : j'ai de très bonnes notes. Je gère très bien mon horaire, sans
devenir un rat de bibliothèque. En organisant bien mes semaines, j'arrive
à trouver du temps libre pour les sports, les sorties, etc.
Dans mes cours, ce qui m'a le plus surprise, c'est que nous sommes de
tout petits groupes comme au cégep. J'imaginais d'immenses classes de cent
personnes, mais non. Nous sommes en moyenne une quarantaine par classe,
parfois moins. Les professeurs sont vraiment qualifiés et la plupart sont
actifs dans le domaine de la recherche ou ont leur propre entreprise. Ils
sont donc vraiment au courant de ce qui se passe sur le marché du travail
et de ce que les employeurs veulent. Ils ne nous refilent pas des notes de
cours qui datent de vingt ans; ils utilisent plutôt des sujets d'actualité
pour nous donner des exemples.
Parlant du marché du travail, vous savez que j'ai choisi un programme
offert en régime coopératif, ce qui rallonge mes études de quelques mois,
mais cela me permet de faire trois stages payés de quatre mois. Je ferai
mon premier stage à Sherbrooke, mais j'avais la possibilité d'aller dans
presque tous les coins du Québec, même en Ontario. Le processus de stage
comporte beaucoup d'étapes, mais il est très bien structuré. De plus, il
paraît que les coordonnateurs de stages sont très disponibles et qu'on
peut les appeler dès qu'on a un problème. Je crois que presque tout le
monde a trouvé un stage du premier coup, mais sinon, il y a un deuxième
tour.
Sur ce, tout va très bien, donc pas d'inquiétude. Prenez soin de vous
et à très bientôt.
Christine
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