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Liaison région, 27 mai 2004

Sushi, kimono et geisha 

CATHERINE LABRECQUE

«Quel est le premier mot qui vous vient en tête lorsqu'on vous parle du Japon?» Caroline Rivard, étudiante à la maîtrise en littérature canadienne comparée de l'Université de Sherbrooke, pose la question, le regard saturé des idées préconçues face à ce pays. Sans réfléchir une seconde, elle énumère tout bonnement en guise de réponse des mots qui correspondent selon elle à des clichés : «Un kimono? une geisha? du sushi?» En soulevant cette réflexion, Caroline Rivard veut prouver que ce pays demeure méconnu d'une grande partie de la population. Afin de découvrir d'autres réalités du Japon, elle s'est envolée de l'autre côté du globe le 27 avril. Enseigner l'anglais et le français à des étudiants japonais représente pour elle la porte d'entrée à cette riche culture asiatique.

Dans la ville de Fukushima, en banlieue de Tokyo, Caroline Rivard s'inspirera de l'environnement et des gens qu'elle côtoiera pendant deux mois pour se forger une opinion. «Je veux déconstruire l'image qu'on se fait du Japon pour m'en construire une nouvelle, basée sur mon expérience.» Elle a toutefois une petite idée quant à l'image qu'elle gardera d'eux à son retour en juin : «Je pense que nous avons tendance à imaginer deux peuples fort différents, en partie à cause de l'incompréhension qu'éveille en nous la langue des Japonais. Au fond, je pense que nous nous ressemblons, entre autres par notre mode de vie. Nous sommes des gens très occupés, à travers la famille et le boulot.»

Les Pignons verts au Japon

En tant qu'assistante d'une enseignante japonaise, Caroline Rivard enseignera à des élèves de sept à vingt ans. Comme elle ne maîtrise pratiquement pas le japonais, elle se débrouillera avec l'anglais. En plus de vouloir apprendre le plus possible d'éléments de la culture des Japonais, elle entend faire connaître les cultures québécoise et canadienne à ses élèves. Selon ses recherches, un livre canadien connu des Japonais est la version originale anglaise d'Anne... la maison aux pignons verts. «Je leur donnerai accès à notre culture à l'aide des cinq sens. Je souhaite leur concocter des mets typiques comme de la poutine, leur faire entendre de la musique, leur montrer des photos, les renseigner sur nos coutumes comme notre sapin de Noël et parler des fêtes telles que l'Halloween. Je veux aussi leur faire lire des livres d'auteurs canadiens et québécois comme Stuart Maclean et Gabrielle Roy.»

Ayant choisi le Japon comme terre d'accueil pour son séjour, Caroline Rivard souhaite être totalement dépaysée. «Je suis déjà allée au Pérou. Cette fois, je voulais vivre une expérience différente, être plongée dans un environnement qui contraste avec le Québec.» Ce travail se divise en trois volets qui représentent autant d'expériences à vivre pour elle : «J'y vois d'abord un intérêt du côté culturel puisqu'il y a une richesse sur ce plan à partager entre les deux peuples. Puis du côté humanitaire, parce j'apporterai bénévolement de l'aide dans l'école. Finalement, du côté religieux, alors que j'aurai la chance de voir comment les Japonais vivent leur spiritualité.»

Simplicité de vie

Caroline Rivard vit présentement sa première expérience d'enseignement à l'étranger et souhaite en revivre d'autres dans l'avenir. Ce voyage s'est concrétisé grâce au projet Jeunes en visitation, organisé par des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Ce projet implique une réelle motivation de la part des participants. «Je ne vais pas là pour visiter les lieux touristiques, mais d'abord pour offrir mon aide, pour contribuer à l'éducation des jeunes. Je vivrai dans une communauté d'une vingtaine de Sœurs de la congrégation d'origine japonaise et canadienne. Dans un projet comme celui-ci, la motivation des participants est d'autant grande qu'elle n'est pas influencée par l'appât pécuniaire. Au cœur de cet environnement, je souhaite trouver une tranquillité et une simplicité de vie.»

Depuis la création de Jeunes en visitation, en 1999, Caroline Rivard est la première à aller au Japon. Son expérience sera certes utile pour les prochaines personnes qui partiront dans ce pays. Caroline Rivard parlera de son expérience lors des séances de préparation organisées par les Sœurs de la Congrégation pour les participants aux voyages.

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Caroline Rivard, étudiante à la maîtrise en littérature comparée, enseigne présentement l'anglais et le français à des étudiants au Japon.

Photo SSF : Roger Lafontaine

     

 

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