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Liaison région, 26 juin 2003

 

Le 21 juin, 1465 diplômées et diplômés de l'Université de Sherbrooke ont vu leurs années d'efforts couronnées lors de la collation de grades. Pour Marie-Noëlle Laforest, diplômée en droit, recevoir son diplôme signifie le tremplin pour une carrière en droit humanitaire international. Elle a assisté à la cérémonie avec sa mère, Diane Marchand, et son père, Mario Laforest.

Photo : Claude Croisetière

 

 

Mon diplôme, mon passeport pour les défis

L'Université de Sherbrooke a remis 1465 diplômes lors de la collation des grades qui avait lieu le samedi 21 juin. Pour certains diplômés et diplômées, l'événement marque un tremplin vers le marché du travail. Pour d'autres, il signifie l'accès aux études supérieures, ou un temps d'arrêt pour voyager, se fixer de nouveaux objectifs. Chose certaine, la remise des diplômes symbolise pour tous les diplômés et diplômées un accomplissement après des années de travail et de persévérance.

CATHERINE LABRECQUE

À titre de diplômés, vous pouvez être fiers du rayonnement international que connaît l'Université de Sherbrooke au moment même où nous célébrons le couronnement de vos années d'efforts et reconnaissons votre réussite. Vous nous faites déjà honneur et vous pouvez dire, avec une légitime fierté : Mission accomplie!" C'est ainsi que le recteur Bruno-Marie Béchard a félicité les diplômées et diplômés des facultés de droit, de génie, d'administration, de lettres et sciences humaines et de sciences qui se joignent maintenant aux rangs du vaste Réseau de 90 000 diplômés de l'Université. Parmi les 1465 personnes ayant reçu leur diplôme, 375 avaient complété une maîtrise et 33, un doctorat.

Reconnaître le mérite

La collation des grades, comme l'indique l'origine du mot, collatio, qui provient du verbe latin conferre, est l'occasion de conférer, d'attribuer des grades. Aux personnes diplômées, bien sûr, mais également à des personnalités. Durant cette collation de juin, deux doctorats honorifiques ont été attribués, dont l'un en administration, à l'homme d'affaires Serge Racine, fondateur de l'entreprise Shermag. Les doctorats honorifiques visent à reconnaître l'apport exceptionnel d'une personnalité au développement d'un domaine de l'activité culturelle, scientifique, sociale ou économique.

La collation des grades permet aussi de décerner le titre de professeur émérite à un ou des professeurs ayant contribué de façon exceptionnelle à l'enseignement, à la recherche ou au développement de l'Université et du milieu. Finalement, des prix institutionnels de reconnaissance à la qualité de l'enseignement sont décernés et des médailles du Gouverneur général sont remises à des étudiantes et des étudiants pour l'excellence de leur dossier scolaire.

Vers le droit international

Durant le passage à l'Université, des nouveaux liens se tissent et certaines expériences uniques se révèlent déterminantes dans les objectifs de carrière des étudiantes et des étudiants. Pour Marie-Noëlle Laforest, diplômée en droit, bien qu'elle pense se souvenir longtemps du dynamisme de la vie universitaire, elle n'est pas près d'oublier le concours de plaidoirie Jean-Pictet, qui a confirmé son intérêt pour le droit international. Elle a eu la piqûre pour ce domaine et souhaite y faire carrière : "Lors de ma troisième année de baccalauréat, j'ai séjourné une semaine en Italie pour débattre sur des sujets de conflits fictifs. J'ai pu voir concrètement comment s'applique le droit international humanitaire et j'ai eu la chance de rencontrer des délégués de la Croix-Rouge", se rappelle-t-elle.

Cette rencontre a certes influencé Marie-Noëlle Laforest dans ses orientations professionnelles : "J'aimerais travailler pour la Croix-Rouge, être sur le terrain, faire valoir, par exemple, les droits des enfants et ceux des prisonniers. C'est la carrière rêvée pour concilier mes deux passions : le voyage et le droit humanitaire." Plus jeune, elle rêvait de devenir médecin, journaliste, professeur ou anthropologue. Son père, Mario Laforest, étant conseiller au recteur de l'Université pour le développement international et sa mère œuvrant dans le domaine de l'immigration, la jeune diplômée sait que ce n'est pas un hasard si elle s'intéresse à ce qui touche l'international et si elle apprécie le contact avec d'autres cultures.

En assistant à la remise de diplôme de sa fille, Diane Marchand a vu un de ses propres rêves se réaliser. "On dit souvent que les parents souhaitent que leurs enfants réalisent leurs propres rêves; c'est ce qui arrive aujourd'hui. Comme Marie-Noëlle aime écrire, j'ai longtemps pensé qu'elle serait écrivaine. Elle a trouvé sa voie dans le droit international et son père et moi sommes très fiers d'elle."

Mon diplôme, mon passeport

Le diplôme constitue pour bien des diplômés le passeport pour une carrière rêvée et pour certains, l'arrivée de nouveaux défis professionnels. C'est le cas de Jean-Guy Tremblay, diplômé à la maîtrise en administration des affaires pour cadres en exercice, qui avait décidé d'arrêter ses études après le secondaire. "À dix-huit ans, j'ai dit à ma mère, alors enseignante, que j'arrêtais les études pour le moment. Je lui ai fait la promesse que j'y retournerais un jour pour obtenir un diplôme. Ce n'était pas une promesse d'ivrogne."

Vingt-cinq ans plus tard, diplôme de maîtrise en main, ce directeur d'opération qui supervise onze magasins Super C a plusieurs raisons d'être fier. "Ce diplôme représente pour moi la possibilité de gravir des échelons, d'élargir mes horizons. Il est le couronnement d'efforts soutenus pendant trois ans d'études en alternance avec le travail à temps plein, parallèlement à une vie familiale en tant que père de deux enfants. Je suis retourné aux études pour tenir ma promesse envers ma mère, mais d'abord pour moi, pour mes aspirations professionnelles."

Sous les yeux de sa mère, de sa conjointe et de ses deux filles, comment Jean-Guy Tremblay a-t-il vécu sa collation des grades? "J'ai trouvé très émouvant de monter sur scène pour l'obtention du diplôme. Mes deux filles sont présentement à l'âge de réfléchir sur leur plan de carrière et de prendre des décisions. Elles m'ont vu étudier et constatent aujourd'hui le résultat des efforts soutenus et de la persévérance. Je suis allé jusqu'au bout."

Les diplômées et diplômés des facultés d'éducation, d'éducation physique et sportive, de médecine et de théologie, éthique et philosophie auront leur cérémonie de remise des diplômes, le 25 octobre 2003.

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